Comprendre la propagande antichinoise sur les Ouïghours


Le nombre d’Ouïghours a triplé, pourtant les États-Unis parlent de génocide. Comment est-ce possible ?


Par Moon of Alabama – Le 21 janvier 2021

Après avoir été inondé sans arrêt par des « Trump est mauvais », nous sommes maintenant punis par des « Biden est magnifique », diffusés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Des actions qui étaient considérées comme scandaleuses lorsqu’elles ont été prises par Trump sont maintenant vendues comme des efforts rationnels lorsqu’elles sont défendues par les acolytes de Biden. Pour couvrir cette volte-face, les médias doivent tordre les faits et inventer des excuses stupides.

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La géopolitique qui sous-tend l’accord d’investissement UE-Chine


Par Salman Rafi Sheikh – Le 4 janvier 2021 – Source New Eastern Outlook

L’accord d’investissement UE-Chine récemment annoncé est un moment décisif, marquant le premier accord d’investissement UE-Chine de ce type, qui ouvrirait les portes de la Chine à l’UE, pour y réaliser des investissements directs. La Chine aura de son côté la possibilité d’étendre son influence sur le marché européen. Si l’accord présente de nombreux avantages pour les parties concernées, il est également assorti de facteurs géopolitiques très visibles, qui concernent non seulement l’UE et la Chine, mais aussi les États-Unis. L’accord UE-Chine est considéré aux États-Unis par l’administration Trump (qui est déjà en « guerre commerciale » avec la Chine) et l’administration Biden comme contraire à leur politique déclarée de suivre une approche « dure » à l’égard de la Chine. L’expansion de la Chine en Europe permettra à la première d’échapper en grande partie à l’impact de la « guerre commerciale » en cours et donnera à son économie une marge de manœuvre importante. Pour les États-Unis, cet accord doit donc être revu à la lumière de leur propre politique de confrontation calculée avec la Chine. Les États-Unis entendent exercer leur influence pour que l’UE s’aligne sur la politique américaine.

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« Bis repetita non placent »


La politique étrangère US de Biden sera la même en pire


Par Moon of Alabama − Le 20 janvier 2021

Aujourd’hui, une nouvelle administration américaine entrera en scène. Sur les questions de politique étrangère, elle sera tout aussi décevante que la précédente. La politique étrangère américaine est dictée par des intérêts enracinés. Les mécanismes d’élaboration des politiques à Washington DC s’assurent qu’il s’agira toujours d’une continuité et que tout changement sera lent et seulement mineur.

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US : Assaut du Capitole, la foule n’a pas gagné !


Par The Saker − Le 11 janvier 2021 − Source Unz Review via The Saker Blog

La foule n’a pas gagné ! C’est ainsi que le média soi-disant conservateur FoxNews a célébré la prétendue défaite d’une supposée foule. Voyez par vous-même :

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Le 11 septembre n’était qu’un prélude. Le 6 janvier est le Saint Graal


Par Pepe Escobar – Le 13 janvier 2021 – Source The Saker Blog

Le 11 septembre n’était qu’un prélude au 6 janvier qui, lui, est le Saint Graal. Le 11 septembre a marqué la cérémonie d’ouverture de la guerre mondiale contre le terrorisme (GWOT), adoucie plus tard par l’équipe Obama en prenant le nom d’opérations de contingence à l’étranger (OCO), même si elle a été tranquillement élargie pour bombarder, ouvertement ou non, sept nations.

Le 11 septembre a ouvert les portes au Patriot Act, dont la partie centrale avait déjà été écrit en 1994, par un certain Joe Biden. Le 6 janvier ouvre la porte à la guerre au terrorisme domestique et à un Patriot Act de l’enfer, 2.0, sous stéroïdes (voici le projet de 2019), 20 000 pleines pages jaillissant, telle une Vénus, de la mer, du jour au lendemain, prêtes à servir.

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La guerre contre la Chine et la Longue Marche des temps modernes


Par Izak Novak − Le 18 avril 2020

« Nous sommes réunis ici, au point de départ de la Longue Marche, pour nous souvenir de l’époque où l’Armée rouge a commencé son voyage. Nous entamons maintenant une nouvelle longue marche, et nous devons tout recommencer » – Xi Jinping, mai 2019.

La propagande entourant la COVID-19 et la réponse de la Chine n’est que la dernière marche de l’escalade d’une stratégie géopolitique à long terme de l’impérialisme américain pour détruire la Chine. Peu de gens de gauche ou du mouvement socialiste subsistant dans le noyau impérial ont prêté attention à l’explosion historique des relations entre les États-Unis et la Chine. Depuis Deng Xiaoping, les relations entre les États-Unis et la Chine dépendaient de ce que j’appelle ici le « marché » entre le capital américain et l’État socialiste chinois en progrès continuel.

La classe dirigeante des États-Unis comprend maintenant qu’elle n’a réussi qu’à trouver sa propre fin. Avec la production en hausse croissante de la Chine et sa capacité technologique accrue également, sa volonté de développer les pays voisins et de mettre fin à l’ordre de l’après-Seconde Guerre mondiale dirigé par Washington par l’intermédiaire de la BRI, tout cela est une accélération dans le même sens. Les réformes du marché du système chinois n’ont pas eu le même résultat qu’en Union soviétique – au contraire, la direction du Parti communiste chinois s’est renforcée à mesure que l’État s’emparait habilement des capacités technologiques, organisationnelles et productives du capital américain.

En conséquence, un processus régulier de « découplage » politique et économique a été choisi et accéléré par le régime Trump. Nous sommes maintenant à l’ère de la guerre hybride entre les États-Unis et la Chine.

Cet article exposera la progression historique jusqu’à cette nouvelle ère.

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Biden, la Chine et la Russie


Par Brian Cloughley − Le 5 janvier 2021 – Source Strategic Culture

Le président américain élu Joe Biden n’est pas un menteur de l’ampleur de son futur prédécesseur qui a fait plus de 20 000 « déclarations fausses ou trompeuses » au cours de sa désastreuse présidence. Mais Joe Biden fait des déclarations oiseuses, comme par exemple lorsqu’il a affirmé avoir rencontré le Premier ministre soviétique Alexeï Kossyguine à Moscou en 1979. En 2007, il écrivait que « Brejnev avait un air pâle ; nous ne le savions pas, mais il était déjà malade et mourant. Le président soviétique s’est excusé après les présentations et a confié la rencontre à Kossyguine ». Cela semble exact. Mais ce n’est pas le cas, car un historien de l’Université de Lille en France, Andreï Kozovoi, a fait des recherches sur la visite et a découvert que Brejnev n’a jamais mentionné avoir rencontré Biden, ni son secrétaire ou toute autre personne lors de la visite. L’ancien sénateur Bill Bradley faisait partie du groupe avec Biden et aurait déclaré : « Brejnev n’a participé à aucune réunion à laquelle j’ai assisté et j’ai participé à toutes les réunions de la délégation lors de ce voyage ».

Ensuite, Biden a affirmé avoir été arrêté en Afrique du Sud sous l’apartheid, en 1990, pour avoir prétendument « essayé de rencontrer » Nelson Mandela en prison. Le Washington Post a découvert que cette histoire était également un ramassis d’inepties – et Biden a été contraint de l’admettre.

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Quelques infos sur l’apartheid


Par Moon of Alabama – Le 12 janvier 2021

Sheldon Adelson, l’oligarque des casinos qui a financé des causes d’extrême droite ainsi que les carrières politiques de Donald Trump et Benjamin Netanyahou, est mort. En 2013, Adelson avait appelé à bombarder Téhéran (vidéo).

Bon débarras.

Malheureusement, son argent continuera d’affluer vers l’extrême droite, car c’est sa femme israélienne qui dirige maintenant l’affaire.

Autre info, B’Tselem, la plus importante organisation israélienne de défense des droits de l’homme, décrit finalement Israël et son contrôle des territoires palestiniens comme étant un seul et même régime d’apartheid :

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Les Démocrates utilisent l’incident du Capitole pour réprimer la dissidence politique


Par Moon of Alabama – Le 9 janvier 2021

En regardant cette émission de Jimmy Dore sur l’incident du Capitole, on peut clairement voir que certains policiers étaient réticents à intervenir contre les visiteurs surprises. Certains ont même pris des selfies avec les policiers. La police a peut-être été débordée et a décidé qu’il aurait été contre-productif de se battre davantage. Ou peut-être ont-ils laissé faire exprès ?

La théorie du LIHOP [Let It Happen On Purpose, laisser faire intentionnel, NdT] est souvent appliquée à l’incident du 11 septembre 2001. Le FBI et d’autres acteurs savaient que des terroristes du Moyen-Orient étaient sur le point d’utiliser des avions pour attaquer les États-Unis, mais il a été décidé de laisser faire et d’utiliser l’événement à des fins politiques. Ce gain politique a pris à la fois la forme  du Patriot Act qui a donné au gouvernement plus de pouvoir pour espionner ses citoyens et la forme de la guerre contre le terrorisme au Moyen-Orient.

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L’épiphanie de la déchirure occidentale


Par Alastair Crooke – Le 4 janvier 2021 – Source Strategic Culture

La couverture du TINA (il n’y a pas d’alternative) qui recouvrait le monde est en train de se déchirer. Elle se déchire pour l’instant au niveau des coutures. Maintenant que les tribunaux américains ont abdiqué leur rôle d’arbitre pour les élections du 3 novembre, il semble que le président Trump fera un dernier effort pour changer le cours des événements entre le 6 et le 20 janvier (jour de l’inauguration). Au moment où nous écrivons ces lignes, quelque 140 représentants républicains affirment qu’ils contesteront le résultat de certaines élections le 6 janvier. La question de savoir si ce défi réussira (dans toutes ses dimensions) reste posée.

Que se passera-t-il alors ? Eh bien, l’Amérique rouge – à tort ou à raison – pensera que le 20 janvier est « une impasse » pour eux. Huit républicains sur dix pensent que l’élection a été volée ; que la course cruciale au Sénat de Géorgie sera probablement « volée » elle aussi ; que la destruction des petites et moyennes entreprises par le confinement est une stratégie préméditée pour consolider les oligarques du Big Business ; et qu’en fin de compte, les Américains rouges [ceux qui soutiennent Trump, NdT] seront confrontés au « totalitarisme mou » de la « Cancel Culture », orchestré par Big Tech. Telle est leur perspective – leur épiphanie. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est plutôt sombre.

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