Par Jeffrey Tucker − Le 23 novembre 2025 − Source Zero Hedge
La semaine passée, j’ai pu, en m’aidant d’une IA, produire une fausse étude prouvant que manger des gaufres rend chauve. L’étude était bardée de notes de bas de page, de citations, et de formules mathématiques et de graphiques compliqués. L’apparence de crédibilité de cette étude est préoccupante. Pour distinguer les problèmes qu’elle contenait, il faut la lire avec une grande attention. Je l’ai partagée auprès d’autres personnes, qui m’ont immédiatement répondu par des commentaires du style « ça ne m’étonne pas tant que ça. »

Le Pons Fabricius est le plus vieux pont de Rome, en Italie. Édifié en 62 avant Jessu-Christ, il enjambe le Tibre, du Campus Martius, rive Est, à l’île de Tibre.
Ne mangez pas ces gaufres ; elles feraient tomber vos cheveux. C’est la science qui l’affirme!
Cela pourrait sembler étrange à certains : le nouveau président des États-Unis a remporté les élections en ralliant la classe ouvrière contre le marais de l’establishment, mais il a placé à la barre de son assaut contre l’État profond, contrôlé par l’élite, nul autre que l’homme le plus riche du monde. Mais ce n’est un paradoxe que si vous admettez quelques hypothèses que la description ci-dessus présuppose : que la “classe ouvrière” n’est en fait pas représentée du tout dans notre système politique, et que personne sauf “l’élite” n’est impliqué dans les luttes de pouvoir en son sein. Pour comprendre ce qui se passe réellement dans la deuxième administration Trump, il faut se défaire de ces deux notions. Ce à quoi nous assistons est la dernière bataille d’une longue guerre entre deux factions de l’élite américaine. La classe ouvrière ne fait office que de figurant sur la scène – un accessoire moral dans une lutte qui n’a rien à voir avec elle.

Par
Maike Gosch : Cher Thomas, pourriez-vous commencer par nous parler un peu de vous et de votre parcours ?
Cela fait des dizaines d’années que l’on « construit » une Union européenne supra-nationale, justifiée par l’idée que les États nationaux sont trop égoïstes pour pouvoir servir, et encore moins entrapercevoir le bien commun. Il est peut-être temps, à l’approche des élections d’une représentation populaire, d’établir un bilan de cette « construction ». Nous avons décidé ici de contribuer à ce bilan sur un plan important : la protection de l’environnement, les transports et l’énergie. Tout cela se cristallise autour du véhicule électrique.

À la veille du sommet de l’OTAN, le New York Times a publié un article signé par deux auteurs (Gray Anderson et Thomas Meaney), paru sous le titre : « 