Par Alastair Crooke – Le 7 Novembre 2025 – Conflicts Forum
Le coup d’envoi des élections de mi-mandat de 2026 aux États-Unis a été lancé cette semaine avec trois élections consécutives et un scrutin clé de redécoupage organisé en Californie. Les Démocrates ont largement remporté trois élections majeures (NY, NJ, VA) et ont remporté la proposition de redécoupage en Californie. Le redécoupage californien pourrait donner aux Démocrates cinq sièges supplémentaires à la Chambre.
Car la lentille par laquelle comprendre ces événements est peut-être meilleure que celle des dernières élections générales britanniques : le parti au pouvoir était à la fois discrédité et largement détesté. L’électorat britannique a voulu lui infliger une gifle retentissante ; ce qu’il a dûment fait. Le problème était que les électeurs n’aimaient pas tellement les autres choix de partis non plus. Mais, pour porter leur message, ils devaient voter pour quelque chose. Le Parti travailliste a donc remporté une majorité écrasante, mais aucun mandat réel. Le Premier ministre Starmer et son parti (en fin de compte) sont aussi détestés que son prédécesseur.
La politique au Royaume-Uni est brisée pour le moment. C’est en grande partie la même chose en France.


La courte visite du ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Sa’ar en Inde a été plutôt mince. Bien qu’il s’agisse de sa première visite en Inde en tant que ministre des Affaires étrangères, et malgré l’approche « pratique » du Premier ministre Narendra Modi sur la relation Inde-Israël qui a connu un énorme essor au cours de ses 11 années au pouvoir, il est surprenant
Pendant une grande partie de son existence, la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH) et son organe d’application, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), ont occupé une place relativement peu controversée dans l’imaginaire européen et britannique, créditée d’avancées marquantes en matière de droits civils, de la protection de la liberté journalistique à l’égalité pour les homosexuels. Pourtant, 75 ans après sa fondation, l’institution qui était autrefois considérée comme un gardien de la liberté est devenu quelque chose de tout à fait différent : une cour transnationale qui fonctionne en pratique comme une autorité supranationale, se réservant le pouvoir de décider et de redéfinir constamment ce qui compte comme un “droit de l’homme”.
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Ce 19 octobre, les Boliviens viennent d’élire Rodrigo Paz Pereira à la présidence. Sénateur de centre-droit et fils de l’ancien président Jaime Paz Zamora (1989-1993), Paz s’est présenté sur une plate-forme de “Capitalisme pour tous”, battant l’ancien président conservateur Jorge Quiroga au second tour. Ce duel entre deux candidats de droite a marqué la fin décisive de près de deux décennies de domination politique du parti de gauche Vers le socialisme (MAS), anciennement dirigé par Evo Morales, qui a exercé trois mandats présidentiels entre 2006 et 2019. Au premier tour de scrutin, le candidat du MAS à la présidence n’a recueilli que 3% des voix et la représentation du parti à la Chambre des députés est passée de 75 à un député ; au Sénat, il est passé de 21 à zéro.