Blinken menace la Chine au sujet de ses liens avec la Russie


Par Tyler Durden – Le 27 avril 2024 – Source Zerohedge

Vendredi, le secrétaire d’État Antony Blinken a rencontré le président chinois Xi Jinping à Pékin, clôturant ainsi sa visite de trois jours en Chine.

Blinken a mis en garde le dirigeant chinois contre une potentielle « spirale descendante » dans les relations et les deux parties ont convenu qu’il fallait l’éviter, malgré les nombreux et peu subtils échanges d’insultes, d’avertissements et de menaces.

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Le Pentagone n’est pas pressé de retirer les troupes américaines du Niger


Par Moon of Alabama – Le 25 avril 2024

Samedi dernier, le Washington Post affirmait que les États-Unis avaient accepté de retirer leurs troupes du Niger :

Les États-Unis acceptent de retirer leurs troupes du Niger

D’autres médias ont fait des déclarations similaires :

J’ai expliqué que ces affirmations étaient erronées :

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Israël : une discrète déconfiture ?


Par Yves Smith – Le 8 mars 2024 – Source Naked Capitalism

De nombreux commentateurs de la guerre à Gaza ont décrit, souvent avec une certaine consternation, l’unanimité du public israélien en faveur de la poursuite vigoureuse du conflit, ainsi que la conviction ouvertement exprimée que les Palestiniens sont des sous-hommes qui méritent la brutalité et la mort. L’opinion publique devient de plus en plus dure. La droite a obtenu de bons résultats aux élections locales. On me dit également qu’un chercheur du MIT développant des idées sur la manière de résoudre le conflit a découvert que les jeunes en Israël sont plus conservateurs que les cohortes plus âgées.

Ce manque de souci de traiter la vie avec respect par un peuple théoriquement civilisé est inquiétant, étant donné que dans de nombreux pays avancés, les lois contre la maltraitance animale protégeraient mieux les Palestiniens que les États musulmans et l’ONU ne l’ont fait.

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Moscou est-elle prête pour le match ?


Par Douglas Macgregor – Le 23 avril 2024 – Source The American Conservative

Un principe de guerre veut qu’il soit toujours souhaitable de disposer d’un territoire ami au-delà de ses propres frontières ou de la capacité d’empêcher l’accumulation d’une puissance militaire significative en territoire neutre en vue d’une attaque contre son propre territoire. Lorsqu’ils n’avaient pas la puissance militaire nécessaire pour agir, les États-Unis ont promulgué la doctrine Monroe dans un but similaire.

Lorsque Moscou a envoyé des forces russes dans l’est de l’Ukraine en février 2022, elle l’a fait sans aucun plan de conquête ni intention de contrôler de manière permanente le territoire ukrainien. Comme l’ont souligné à l’époque les observateurs militaires occidentaux, la force russe qui est intervenue était bien trop petite et incapable d’accomplir une mission autre qu’une intervention limitée à une brève période. En conséquence, les observateurs occidentaux ont prédit que les forces russes seraient bientôt à court de munitions, d’équipements et de soldats.

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Ukraine. Les États-Unis surenchérissent mais la Russie reste calme


Par M.K. Bhadrakumar – Le 22 avril 2024 – Source Indian Punchline

La liberté de manœuvre de la Russie dans la guerre en Ukraine au cours des derniers mois est sur le point de prendre fin cette semaine, l’administration Biden ayant obtenu gain de cause auprès du Congrès américain sur le projet de loi d’aide à l’Ukraine, longtemps bloqué. L’aide approuvée par la Chambre des représentants samedi dernier permettrait d’envoyer 60,8 milliards de dollars à l’Ukraine.

L’approbation du Sénat est attendue dès mardi de cette semaine. Le président Biden a promis : “Je signerai immédiatement cette loi pour envoyer un signal au monde entier : nous soutenons nos amis et nous ne permettrons pas à l’Iran ou à la Russie de réussir“.

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La revue de presse du 22 avril 2024

Par Wayan – Le 22 avril 2024 – Le Saker Francophone

Cette semaine, le Proche Orient continue de faire la une de l’actualité, reléguant l’Ukraine et la Chine en arrière-plan.

D’abord avec la guerre de basse intensité entre Israël et l’Iran. Netanyahou a promis de répondre aux bombardements iraniens mais, sous la pression étasunienne, y réfléchit à deux fois :

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Les États-Unis courtisent la Turquie, un allié de l’OTAN en rupture de ban


Par M.K. Bhadrakumar – Le 20 avril 2024 – Source Indian Punchline

Washington a dépoussiéré sa vieille boîte à outils pour réengager son allié de la guerre froide, la Turquie, et ressusciter leur alliance moribonde afin de servir les intérêts géostratégiques des États-Unis dans un environnement régional en mutation rapide. Cette démarche découle de la prise de conscience qu’en dépit de la diabolisation du président Recep Erdogan pour son inconstance, le potentiel de la Turquie en tant qu'”État pivot” reste une réalité géopolitique.

Il est permis de penser que cette prise de conscience fait suite à la reconnaissance, à contrecœur, par Washington que le vieux dogme du “vous êtes avec nous ou contre nous” ne peut et ne doit pas s’appliquer à des pays émergents comme la Turquie – ou l’Inde, l’Indonésie, le Brésil, etc. d’ailleurs – à une époque où l’influence des États-Unis dans les affaires mondiales diminue. 

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Israël se “venge” tranquillement de l’attaque de représailles de l’Iran


Par Moon of Alabama – Le 19 avril 2024

La nuit dernière, Israël a tenté une attaque mineure contre l’Iran en guise de “représailles” à la pénétration iranienne de son écran de sécurité.

L’échange actuel a eu lieu après qu’Israël, en violation flagrante du droit international, a bombardé le consulat iranien à Damas.

L’objectif et le succès de l’attaque d’hier soir ne sont pas encore connus :

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Israël est aux prises avec son “moment Suez”


Par M.K. Bhadrakumar – Le 18 avril 2024 – Source Indian punchline

L’initiative diplomatique des États-Unis visant à publier une déclaration commune condamnant l’Iran pour son “attaque contre l’État d’Israël” s’est soldée par un fiasco, car elle n’a pratiquement pas trouvé preneur en dehors du bloc des nations occidentales.

C’est un coup dur pour l’amour-propre américain. Le coup le plus dur est que la Turquie, une importante puissance de l’OTAN et de l’Asie occidentale, que le président Biden courtise personnellement ces derniers temps, a refusé de signer la déclaration commune. 

Les huit transfuges de la majorité mondiale qui se sont pliés au diktat américain sont deux francs-tireurs d’Amérique latine et de la région eurasienne, la Corée du Sud et trois pays insulaires du Pacifique.

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