Par Mike Whitney – Le 28 juin 2025 – Source Unz Review
Le peuple américain n’est pas informé des raisons pour lesquelles Israël a accepté un cessez-le-feu avec l’Iran. Oui, Israël était en train d’épuiser rapidement sa défense aérienne (ce qui le rendait plus vulnérable aux attaques iraniennes). Mais ce problème n’était que secondaire. La véritable raison pour laquelle il voulait un cessez-le-feu était qu’ils étaient systématiquement bombardés et devaient rapidement mettre fin à l’hémorragie. C’est pourquoi Israël a « jeté l’éponge » moins de deux semaines après le premier tir, car l’Iran détruisait une cible après l’autre sans que la fin ne soit en vue. Israël a donc capitulé.
Bien sûr, ce n’est pas ce que nous avons lu dans les médias occidentaux, qui ne mentionnent pas les destructions massives des cibles stratégiques israéliennes (par les missiles balistiques iraniens) ; cette information a été complètement omise dans la couverture médiatique grand public. Mais c’est pourquoi Israël a persuadé Trump de trouver une issue diplomatique, car les pertes commençaient à s’accumuler et l’Iran ne « lâchait pas prise ».
Une guerre contre l’Iran serait 10 à 15 fois pire que la guerre d’Irak en termes de pertes et de coûts… Et nous la perdrions. Nous la perdrions sans aucun doute…

Il faut bien comprendre ce qui suit au sujet de l’Ukraine :
La chose qui distingue le dernier rapport en date de la RAND Corporation sur l’Ukraine ne réside pas dans la qualité de ses analyses, mais dans le fait que le groupe de réflexion national le plus prestigieux a adopté sur la guerre une position opposée à celle de la classe politique de Washington et des alliés globalistes de cette dernière. C’est un changement très important. Souvenez-vous-en, les guerres ne s’arrêtent pas du fait que le public se met à s’y opposer. Cela n’est qu’un mythe. Les guerres prennent fin lorsqu’un fossé assez vaste se creuse parmi les élites, qui finit par déboucher sur un changement de politique.
Derrière l’appel désespéré de Washington pour obtenir des chars et d’autres armes létales pour l’Ukraine, se profile la perspective lancinante que l’offensive hivernale de la Russie pourrait avoir déjà commencé dans le sud, où de violents combats ont éclaté le long de la ligne de contact dans la région de Zaporizhia. Si les informations en provenance du front restent sommaires, certains analystes pensent que la Russie envisage d’envoyer ses troupes et ses unités blindées vers le nord afin de bloquer les lignes d’approvisionnement vitales et de piéger les forces ukrainiennes à l’est. Un blitz russe vers le nord serait probablement synchronisé avec le mouvement d’un deuxième grand groupe poussant vers le sud le long de la rivière Oskil. Ces deux poussées en forme de poignard seraient accompagnées de multiples frappes de missiles visant les ponts stratégiques et les lignes de chemin de fer traversant le Dniepr. Si les Russes parvenaient à mener à bien une telle opération, le gros de l’armée ukrainienne serait effectivement encerclé à l’ouest, tandis que Moscou aurait repris le contrôle de la plupart de ses territoires traditionnels. L’offensive ne mettrait peut-être pas fin à la guerre, mais elle mettrait fin à l’existence de l’Ukraine en tant qu’État viable et contigu. Ceci est un extrait d’un article paru sur Aljazeera :
