Les vendeurs de propagande ukrainienne travaillent en accéléré pour nier la réalité


Par Larry C Johnson – Le 8 décembre 2025 – Source Son of the new American revolution

La relation Chine-Russie est symbiotique mais asymétrique ; essentielle pour la Russie mais secondaire pour la Chine qui profite des vulnérabilités russes. Pendant que la Chine agit comme une ligne de survie pour la Russie, après un potentiel agrément sur l’Ukraine et le retrait des sanctions, la Russie pourrait se retrouver profondément endettée envers la Chine, obligée de la supporter en échange. Elina Ribakova

La capacité militaire de l’Ukraine à combattre la Russie sur le champ de bataille s’estompe rapidement, alors que font l’Ukraine et ses alliés de l’OTAN ? Produire plus de propagande merdique conçue pour convaincre les Américains et les Européens crédules que l’Occident doit continuer à fournir à l’Ukraine une aide économique et militaire parce que l’économie russe est en train d’imploser.

Samedi, le Financial Times a publié un article ridicule basé sur une interview de l’économiste Elina Ribakova (directrice du Centre de géoéconomie de l’Atlantic Council), qui est une fervente partisane de l’Ukraine. Voici les points clés de l’article :

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La Russie s’oppose aux manigances de l’UE pour voler ses avoirs gelés


Par Moon of Alabama – Le 12 décembre 2025

Le Premier ministre hongrois Victor Orbán a posté ce matin :

Aujourd’hui, les Bruxellois franchissent le Rubicon. À midi, un vote aura lieu qui causera des dommages irréparables à l’Union.

L’objet du vote est le gel des avoirs russes, sur lequel les États membres de l’UE votaient jusqu’à présent tous les 6 mois et adoptaient une décision unanime. Avec la procédure d’aujourd’hui, les Bruxellois suppriment d’un trait de plume l’exigence de l’unanimité, ce qui est clairement illégal.

Avec la décision d’aujourd’hui, l’État de droit dans l’Union européenne touche à sa fin et les dirigeants européens se placent au-dessus des règles. Au lieu de garantir le respect des traités de l’UE, la Commission européenne viole systématiquement le droit européen. Elle le fait pour continuer la guerre en Ukraine, une guerre qui n’est clairement pas gagnable. Tout cela se passe ouvertement, moins d’une semaine avant la réunion du Conseil européen, l’organe décisionnel le plus important de l’Union, réunissant les chefs d’État et de gouvernement. Avec cela, l’État de droit dans l’Union européenne est remplacé par un règne de bureaucrates. En d’autres termes, une dictature bruxelloise s’est installée.

La Hongrie proteste contre cette décision et fera tout ce qui est en son pouvoir pour rétablir un ordre légal.

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Après la « paix », les ultra-nationalistes ukrainiens et l’OTAN continueront-ils à mener une guerre hybride ?


Une conclusion formelle de la guerre en Ukraine ne sera pas la fin de la violence. Ce qui nous attend est une alliance structurelle à long terme entre les forces ukrainiennes ultra-nationalistes et le militarisme européen


Par Andrea Zhok – Le 10 Décembre 2025 –  Source Le blog de Thomas Fazi

Au cours du dernier mois, l’armée russe a pris 505 kilomètres carrés de territoire. Cela reste une petite quantité pour un pays aussi grand que l’Ukraine, mais qui montre une nette accélération par rapport à la période précédente.

L’omniprésence des drones rend impossible les avancées rapides avec des chars et des véhicules blindés, mais cela signifie également que les gains réalisés sont plus résistants aux éventuelles contre-attaques.

Les signes d’un déclin des capacités opérationnelles de l’Ukraine sur le front sont évidents ; pourtant, les indications d’une fin rapide du conflit restent contestées.

Du front, certains commandants ukrainiens ont informé Zelensky que, s’il signait un accord exigeant un retrait du Donbass, ils n’obéiraient pas.

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Seuls avec nos pensées, perdus dans le supermarché des opinions


Par Aurelien – Le 3 décembre 2025 – Source Blog de l’auteur

Comme cela fait partie de l’argument de mon dernier essai dans lequel j’expliquais que les experts et les politiciens n’avaient souvent aucune idée réelle de ce que la “guerre” contre la Russie pouvait réellement signifier, j’ai décidé de le démontrer en parcourant quelques articles récents des médias sur le sujet. Et en effet, dans tous les partis du spectre politique, et indépendamment des sympathies, il semble que de nombreux auteurs aient de vagues idées de ce dont ils parlent, sans en être vraiment conscients. C’est le cas depuis le début de la crise, et cela reflète le fait que comprendre ce qui se passe en Ukraine, pourquoi cela s’est passé et comment cela pourrait se dérouler, est objectivement difficile, et nécessite des connaissances acquises, une réflexion et idéalement une expérience personnelle : une combinaison, en plus du temps nécessaire pour approfondir ces idées, que vous ne trouvez pas souvent de nos jours.

Puis il m’est venu à l’esprit que l’Ukraine n’était pas le seul cas où l’intelligentsia d’aujourd’hui (si vous pouvez l’appeler ainsi) semble simplement avoir lâché prise, et se replier sur des slogans et des injures. À une époque où plus de gens sont théoriquement mieux éduqués que jamais, et où des informations apparemment illimitées sont disponibles sur Internet, nous semblons moins intellectuellement capables de nous engager, et encore moins de saisir les grands problèmes, que jamais auparavant. Et cela vaut depuis les productions de la culture populaire, jusqu’aux annonces et actions des gouvernements et des organisations internationales. Il se trouve que nous sommes en crise politique depuis des mois en France maintenant, sans perspective que le Parlement approuve un budget, et encore moins dégage une majorité, mais la couverture médiatique est sporadique et basée sur la personnalité, au mieux : c’est tout simplement trop surréaliste et compliqué. Parlons plutôt de choses que nous pensons comprendre.

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Une lecture critique de la nouvelle Stratégie de sécurité nationale des États-Unis


Par Alastair Crooke – Le 7 décembre 2025 – Source Conflicts Forum

Une Stratégie de sécurité nationale (SSN) est produite périodiquement par les administrations américaines (Trump en a rédigé une lors de son premier mandat). La plupart du temps, ces documents présentent une version idéalisée de la politique étrangère et de sécurité d’une administration, et n’ont pas une grande importance pratique, à cause de ce qui est laissé de côté – c’est-à-dire les intérêts politiques et économiques enracinés des États-Unis ; le profond consensus de politique étrangère supervisé par la classe conservatrice de l’État de sécurité profonde ; et les politiques adoptées par le collectif des méga donateurs.

Néanmoins, cette SSN récemment publiée se lit assez différemment en donnant un aspect distinctif « l’Amérique d’Abord » à la politique étrangère américaine, évitant l’hégémonie mondiale, la « domination » et les croisades idéologiques en faveur d’un réalisme pragmatique et transactionnel axé sur la protection des intérêts nationaux fondamentaux ; la sécurité intérieure, la prospérité économique et la domination régionale dans l’hémisphère occidental. Les États-Unis « ne soutiendront plus tout l’ordre mondial tel ”Atlas“ et s’attendent à ce que l’Europe assume davantage ses propres charges de défense« .

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Zelenski défie Trump en rejetant l’accord de paix


Par Moon of Alabama – Le 9 décembre 2025

L’initiative de cessez-le-feu ou de paix de Trump pour la guerre en Ukraine est en lambeaux après que le président ukrainien par intérim Vladimir Zelenski a rejeté (archivé) l’un de ses points essentiels :

L’Ukraine ne cédera pas de territoire, a déclaré lundi le président Volodymyr Zelensky, rejetant une demande capitale de la Russie que le président Donald Trump avait incorporée dans sa dernière proposition visant à mettre fin à la guerre du Kremlin.

En vertu de nos lois, du droit international — et du droit moral — nous n’avons pas le droit de céder quoi que ce soit”, a déclaré Zelensky, après avoir rencontré les principaux dirigeants européens pour discuter du plan de Trump lundi. “C’est pour cela que nous nous battons.”

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Appâter et allumer, deuxième étape. Souffler la brise à Moscou


Par Alastair Crooke – Le 5 décembre 2025 – Conflicts Forum

Le 2 décembre, l’ami du président Trump, Steve Witkoff, ainsi que le gendre de Trump, Jared Kushner, ont rencontré le président Poutine au Kremlin à Moscou.

Youri Ouchakov, assistant présidentiel, et Kirill Dmitriev, ont participé à la réunion du côté russe. Cela marquait la sixième rencontre entre Witkoff et Poutine en 2025 et la première implication en personne de Kushner dans ces pourparlers.

L’ordre du jour principal aurait été une « mise à jour » des « points de discussion » des États-Unis – un programme qui aurait incorporé d’autres contributions (non spécifiées) des Ukrainiens et des Européens.

Malgré la refonte, les points de discussion reflètent un programme américain qui a peu changé en substance par rapport aux points de discussion précédents de Witkoff. Il est, par exemple, à nouveau basé sur un cessez-le-feu (plutôt que d’un accord politique plus large, comme l’exige la Russie) ; sur la reconnaissance de facto des frontières (plutôt que sur la reconnaissance de jure des quatre oblasts désormais constitutionnellement incorporés à la Russie).

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Ukraine. Les obstacles à un accord de paix


Par Moon of Alabama – Le 6 décembre 2025

En ce qui concerne l’Ukraine, la nouvelle stratégie de sécurité nationale des États-Unis explique :

Il est dans l’intérêt fondamental des États-Unis de négocier une cessation rapide des hostilités en Ukraine, afin de stabiliser les économies européennes, d’empêcher une escalade ou une expansion involontaire de la guerre et de rétablir la stabilité stratégique avec la Russie, ainsi que de permettre la reconstruction post-hostilités de l’Ukraine pour permettre sa survie en tant qu’État viable.

Les États-Unis poursuivent cette mission. Avec l’aide de la verticale ukrainienne de lutte contre la corruption (le Bureau National de Lutte contre la Corruption d’Ukraine (NABU), le Bureau du Procureur Spécialisé dans la Lutte contre la corruption (SAPO) et la Haute Cour Anticorruption (HACC), (institutions créés par les États-Unis après le coup d’État de Maidan en 2014), ils ont démis Andreij Yermak de ses fonctions de chef du bureau du président.

La prochaine étape consiste à faire pression sur le président par intérim Vladimir Zelensky pour qu’il accepte un accord de paix avec Moscou. Cela l’obligera à céder des terres que l’armée ukrainienne détient toujours.

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Les dirigeants européens n’ont pas de stratégie de paix


Par Alexandre Rochowanski – Le 27 novembre 2025 – Source Jacobin

Pris au dépourvu par de nouvelles propositions visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, les dirigeants européens rejettent l’idée d’un abandon de territoire par Kiev. Ce qui est moins clair, c’est comment ils imaginent faire de leurs lignes rouges une réalité.

Il est désormais visible que les dirigeants européens préfèrent que la guerre en Ukraine se poursuive, qu’ils craignent la paix (une paix “rapide” de toute façon), que beaucoup pensent que l’Europe est déjà en guerre et semblent « prête » à en faire une guerre meurtrière, et qu’ils sont obsédés par l’idée d’infliger une défaite à la Russie. La raison pour laquelle ils pensent de cette façon est beaucoup moins évidente. Mais parmi les retombées dues aux événements de cette année, une réponse émerge, une méthode à cette folie.

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Partir en guerre contre la Russie ?


Par Aurelien – Le 26 novembre 2025 – Source Blog de l’auteur

Les experts nous fournissent beaucoup d’innocentes drôleries ces jours-ci, et génèrent beaucoup de controverses colorées, en analysant des questions telles que les plans de paix possibles pour l’Ukraine, les coups d’État possibles à Kiev, les prétendues tentatives occidentales de remplacer Zelensky, l’impact potentiel des enquêtes sur la corruption, les futurs déploiements théoriques des forces occidentales en Ukraine, et ainsi de suite. Tout cela est (pour la plupart) un amusement inoffensif, et satisfait le besoin des experts d’avoir un public et de l’argent, malgré leur manque d’expertise politique ou militaire. Car tout cela reste au niveau de la fiévreuse spéculation.

D’un autre côté, depuis plusieurs années maintenant, j’essaie d’encourager les gens à se pencher sur des questions à plus long terme et plus fondamentales concernant les adaptations que l’Occident va devoir apporter face à une victoire russe et à la prééminence militaire russe en Europe. Aujourd’hui, je veux discuter d’une question qui, à ma connaissance, n’a même pas été soulevée, et encore moins correctement examinée. Si les relations post-ukrainiennes entre la Russie et l’Occident doivent être tendues et conflictuelles, et si la possibilité d’un conflit ouvert réel n’est pas à exclure, alors comment pouvons-nous comprendre ce que cela pourrait signifier, et comment, le cas échéant, pouvons-nous nous y préparer ?

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