Par Juan David Rojas – Le 21 octobre 2025 – Source Compact
Ce 19 octobre, les Boliviens viennent d’élire Rodrigo Paz Pereira à la présidence. Sénateur de centre-droit et fils de l’ancien président Jaime Paz Zamora (1989-1993), Paz s’est présenté sur une plate-forme de “Capitalisme pour tous”, battant l’ancien président conservateur Jorge Quiroga au second tour. Ce duel entre deux candidats de droite a marqué la fin décisive de près de deux décennies de domination politique du parti de gauche Vers le socialisme (MAS), anciennement dirigé par Evo Morales, qui a exercé trois mandats présidentiels entre 2006 et 2019. Au premier tour de scrutin, le candidat du MAS à la présidence n’a recueilli que 3% des voix et la représentation du parti à la Chambre des députés est passée de 75 à un député ; au Sénat, il est passé de 21 à zéro.
À bien des égards, le MAS a été le plus réussi de tous les gouvernements de gauche de la “marée rose” qui ont pris le pouvoir en Amérique latine au cours des années 2000. Mais ces dernières années, les pénuries, l’inflation galopante et les luttes de pouvoir internes entre Morales et son successeur, Luis Arce, ont conduit à un effondrement du soutien populaire du parti. Les partisans de Morales ont imputé la défaite décisive de la gauche à la disqualification de l’ancien président, soulignant un nombre élevé de bulletins blancs et annulés, environ 22%. Mais on ne sait pas si le mégalomane Morales aurait atteint le second tour, et encore moins remporté la présidence ; les trois premiers candidats au premier tour étaient tous de centre-droit, la droite obtenant 78 pour cent des voix pour la présidence et le Congrès.


L’opération militaire lancée par la Russie en Ukraine a inopinément révélé une crevasse aux proportions historiques aux Amériques. Les pays d’Amérique latine se dégagent de l’influence de la Maison-Blanche et gagnent en autonomie politique. Comment Washington a-t-elle perdue son « arrière-cour » qui lui obéissait sans sourciller il y a encore peu de temps ?
L’attention étant fixée sur
Avec le renversement des gouvernements progressistes en Amérique latine et leur remplacement par des régimes néo-fascistes, les conseillers anti-insurrectionnels israéliens, mieux connus sous le nom de «marchands de mort», sont revenus avec ferveur en Amérique latine. Les régimes fascistes au Brésil, en Bolivie, en Colombie, au Pérou, en Équateur, au Honduras, au Paraguay, au Guatemala et au Chili, désireux de déplacer les peuples autochtones, ont invité les Israéliens à revenir dans leurs pays pour fournir des conseils sur le dépeuplement des régions autochtones aussi systématiquement qu’Israël l’a fait avec les Palestiniens de Cisjordanie et de Jérusalem-Est.

Voilà les gens qui viennent d’arriver au pouvoir:
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