Par Zénon – Mars 2025
On meurt toujours à son passé
en revenant à soi-même.
Les mémoires matelassées
ne composent qu’un requiem.Ce qui focalise l’attention
accapare les forces vives.
L’heure est à l’individuation
des consciences évolutives.En chaque point de l’espace
existe un noyau de lumière,
mais sa recherche est une impasse :
il en est l’essence première.La matière n’est sublimée
que dans l’infiniment petit.
L’amour de l’Esprit animé
s’accorde sans contrepartie.Nous autres grains de poussière
appelés à la transcendance
échappons à la souricière
lorsque nous entrons dans la danse.Ouvrons grandes les écoutilles,
prenons la mesure de l’instant
pour qu’un nouveau souffle s’instille
et nous libère de l’espace-temps.
Zénon
Extrait du recueil de poèmes inédits « Hérésies« de Zénon. À retrouver dans Les Chroniques de Zénon