Par Moon of Alabama – Le 12 décembre 2025
Le Premier ministre hongrois Victor Orbán a posté ce matin :
Aujourd’hui, les Bruxellois franchissent le Rubicon. À midi, un vote aura lieu qui causera des dommages irréparables à l’Union.
L’objet du vote est le gel des avoirs russes, sur lequel les États membres de l’UE votaient jusqu’à présent tous les 6 mois et adoptaient une décision unanime. Avec la procédure d’aujourd’hui, les Bruxellois suppriment d’un trait de plume l’exigence de l’unanimité, ce qui est clairement illégal.
Avec la décision d’aujourd’hui, l’État de droit dans l’Union européenne touche à sa fin et les dirigeants européens se placent au-dessus des règles. Au lieu de garantir le respect des traités de l’UE, la Commission européenne viole systématiquement le droit européen. Elle le fait pour continuer la guerre en Ukraine, une guerre qui n’est clairement pas gagnable. Tout cela se passe ouvertement, moins d’une semaine avant la réunion du Conseil européen, l’organe décisionnel le plus important de l’Union, réunissant les chefs d’État et de gouvernement. Avec cela, l’État de droit dans l’Union européenne est remplacé par un règne de bureaucrates. En d’autres termes, une dictature bruxelloise s’est installée.
La Hongrie proteste contre cette décision et fera tout ce qui est en son pouvoir pour rétablir un ordre légal.

Pris au dépourvu par de nouvelles propositions visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, les dirigeants européens rejettent l’idée d’un abandon de territoire par Kiev. Ce qui est moins clair, c’est comment ils imaginent faire de leurs lignes rouges une réalité.
Dans une énième escalade des tensions commerciales dans le monde, l’UE se prépare à introduire des règles nettement plus strictes sur les investissements chinois dans le bloc. Dans le cadre actuel de 2019, les États membres jouissent d’une grande latitude dans la manière dont ils filtrent les investissements directs étrangers. Mais une nouvelle loi – approuvé par le Parlement européen en mai 2025 – rendrait désormais obligatoire le filtrage dans un éventail de secteurs stratégiques, notamment les médias, les matières premières critiques, les transports, l’énergie, les semi-conducteurs, l’intelligence artificielle et les technologies émergentes. Elle étend également cet examen aux projets entièrement nouveaux – et pas seulement aux acquisitions – et accorde à la Commission plus de pouvoirs pour intervenir dans les litiges ou combler les lacunes. D’ici décembre, la Commission vise à consolider les nouvelles règles, en mettant explicitement l’accent sur la Chine.
En théorie, le contrôle des messages privés aurait dû être enterré le mois dernier. L’ inquiétant plan de l’UE de scanner en masse les messages privés des citoyens s’est heurté à une résistance écrasante du public en Allemagne, le gouvernement du pays refusant de l’approuver. Mais Bruxelles recule rarement simplement parce que le public l’exige. Et donc, fidèle à sa forme, une version retravaillée du texte est déjà avancée – cette fois à l’abri des regards, à huis clos.
Bien qu’il soit indéniable que l’Europe au cours des 500 dernières années a été le fondement de la civilisation occidentale et a ouvert la voie à la révolution industrielle et aux progrès scientifiques, elle a également créé un héritage colonial sanglant qui a produit des souffrances humaines incalculables à travers le monde. L’Europe, avec les États-Unis, a régné financièrement sur le monde au cours des trois derniers siècles. Mais le soleil est en train de se coucher sur l’Europe. Elle n’est plus pertinente dans le nouvel ordre financier et politique qui se forme entre les pays du Sud, la Chine et la Russie jouant des rôles critiques dans la naissance de ce nouveau monde.
J’ai écrit à plusieurs reprises sur