Par Andrew Korybko − Le 9 mai 2025 − Source korybko.substack.com

Ces opinions ont été et restent partagées par l’écrasante majorité de l’humanité au cours de l’histoire, avec des contextes différents.
L’agence intérieure de renseignements allemands a désigné l’AfD, dont un récent sondage vient d’indiquer qu’il s’agit du parti politique le plus populaire du pays, comme « extrémiste », pour ensuite retirer cette désignation et attendre un arbitrage. Cette étiquette justifierait une mise sous surveillance du parti politique et pourrait servir de prétexte à son interdiction. Le vice-président étasunien JD Vance a condamné la première désignation, la qualifiant comme équivalente à édifier un nouveau Mur de Berlin, et Marc Rubio, le secrétaire d’État, a appelé l’Allemagne à modifier sa décision et à mettre fin à ses « dangereuses politiques d’immigrations en frontière ouverte. »










Si, comme moi, vous êtes né à la fin du XXème siècle, vous avez sans doute lu 1984, le livre de George Orwell, à l’école. Dans 1984, on découvre un monde qui est victime d’une surveillance et d’une propagande gouvernementales omniprésentes. Une « fiction dystopique », nous disaient nos enseignants. Vingt ans plus tard, les horreurs du livre ne relèvent plus vraiment de la dystopie.
Vieux, absurdes et inadaptés – comment décrire autrement les récits de politique étrangère de l’Amérique en ce qui concerne le Russiagate, mais plus particulièrement l’Iran ? Les ambitions nucléaires de l’Iran constituent une « menace » ; l’Iran est un « acteur malveillant », qui sape l’ordre fondé sur des règles, et sa nature est faite de « tromperie et de mensonge ».