Enjeux géopolitiques du Japon pour le XXIe siècle


Par Andrew Korybko − le 20 octobre 2017 − source geopolitica.ru

Le Japon, équivalent asiatique de la Grande Bretagne, constitue de par son emplacement géographique une anomalie stratégique du supercontinent eurasiatique, ce qui a considérablement influencé ses décisions politiques au cours des siècles et l’a façonné comme puissance historiquement maritime. Ce pays d’Orient choisit prudemment, au sortir de la restauration de Meiji en 1868, de s’occidentaliser sélectivement, ce qui lui apporta une croissance importante, en tête de ses compétiteurs régionaux, et le fit émerger comme grande puissance en soi. La stratégie générale japonaise était de devenir véritablement la Grande Bretagne asiatique, c’est à cette fin que le pays s’efforça de se tailler un empire dans l’hémisphère Est, par des conquêtes brutales et une stratégie « diviser pour mieux régner », qui allait lui permettre de remplacer ses homologues européens en tant que puissance dominante de cette région du monde. Continuer la lecture

L’effroyable posture


Par Stratdiplo − Le 1er  mai 2018 − Source stratediplo

Effroyable posture : le plus significatif serait que ce titre parodique n’éveille aucune résonance dans les cellules grises mémorielles à haute volatilité des cerveaux hexagonalement formatés.

Jeudi 26 avril, dix-sept habitants de Douma (Syrie) sont venus faire leurs dépositions au siège de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, à La Haye, puis ont été présentés en conférence de presse ouverte à toutes les questions. Ce groupe de témoins comprenait notamment les figurants involontaires du vidéogramme des faux Casques Blancs ayant servi de prétexte au bombardement de la Syrie par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, ainsi que les médecins de l’hôpital de Douma où avait été tourné ce vidéogramme mensonger.

Continuer la lecture

Plaidoyer contre l’agression occidentale, par l’ambassadeur de Syrie à l’ONU


Par l’Ambassadeur de Syrie à l’ONU − Le 14 avril 2018 − Source YouTube

https://youtu.be/bSWCqUdZ8ao

Je me félicite de la présence du  secrétaire général en ces moments très importants de l’histoire du Conseil de sécurité.

Le secrétaire général, dans son allocution d’hier, a mentionné que la Guerre froide était de retour. C’est exact, nous sommes tous d’accord avec l’exactitude de ces propos. Il convient de se rappeler à cette occasion à ceux qui ont relancé la philosophie de la Guerre froide. Évidemment, nous nous souvenons tous qu’à la suite de l’effondrement de l’ex-URSS, des livres d’une personne nommée Francis Fukuyama ont été publiés dans ce pays, l’auteur de La Fin de l’histoire ; un autre auteur, le penseur américain Samuel Hugttington, a fait état du Conflit des civilisations, pour sa part. Ces deux livres ont fondé le retour de la philosophie de la Guerre froide. En effet, le contenu de ces deux ouvrages était le suivant : « Ô peuples du monde, suivez la voie des États-Unis, soumettez-vous à la volonté des États-Unis ou alors, nous vous agresserons. » « My way or the way » comme on dit aux États-Unis d’Amérique. Cela a donc marqué le retour de la philosophie de la Guerre froide. Le mensonge ne sert à rien, Mesdames et Messieurs, le mensonge ne sert à rien !

Continuer la lecture

Ambassadeur russe à l’ONU : Washington, Londres et Paris vont vers la troisième guerre mondiale


Par Sayed7asan − Le 10 avril 2018 − Source sayed7asan

L’ambassadeur russe auprès des Nations Unies, Vassily Nebenzia, s’est adressé au Conseil de sécurité le 9 avril 2018 à propos d’une attaque chimique présumée à Douma, dans la banlieue de Damas.

Vidéo sous-titrée et traduite par Sayed (depuis la traduction anglaise en direct)

Activer les sous-titres français en appuyant sur cc

Transcription 

Je vous remercie. Si vous croyez que c’est un plaisir pour moi que de parler de la question qui nous occupe maintenant et de faire une déclaration, vous vous trompez lourdement. Malheureusement, la situation est telle que je vais devoir dire beaucoup de choses aujourd’hui et il vous incombera de m’écouter.

Continuer la lecture

Syrie – Qui bloque l’enquête de l’OIAC à Douma ?


Par Moon of Alabama – Le 19 avril 2018.

Pourquoi la mission d’enquête (FFM) de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) n’a-t-elle pas encore atteint la Douma ?

Les inspecteurs de l’OIAC sont retenus par le Département de la sûreté et de la sécurité des Nations Unies (UNDSS) qui a son mot à dire sur tout mouvement des organisations dépendantes de l’ONU dans les régions pouvant être dangereuses. L’UNDSS est dirigé par un officier de police et de renseignement australien. Le retard semble être intentionnel.

Continuer la lecture

Hélas, ce n’est pas fini !


2015-09-15_13h17_31-150x112Par le Saker – Le 15 avril 2018 – Source The Saker

Commençons par un bref résumé des événements.

  • Il y a environ un mois, Nikki Haley annonce au Conseil de sécurité de l’ONU que les États-Unis sont prêts à violer les règles de ce même Conseil de sécurité en cas d’attaque chimique en Syrie
  • Puis les Russes ont annoncé qu’ils avaient la preuve qu’une attaque chimique sous fausse bannière est en préparation en Syrie ;
  • Puis une attaque chimique (supposée) se produit (dans un endroit encerclé et essentiellement contrôlé par les forces gouvernementales !) ;
  • L’OIAC envoie des enquêteurs (même si les puissances occidentales clament haut et fort qu’aucune enquête n’est nécessaire) ;
  • Les Anglosionistes bombardent la Syrie ;
  • Puis le Conseil de sécurité de l’ONU refuse de condamner la violation de ses propres règles et décisions ;
  • Enfin, les États-Unis d’Amérique parlent d’une « frappe parfaite ».

Continuer la lecture

Les absurdités sur les attaques au gaz de la Syrie révèlent l’idéologie tyrannique américaine


Par Stephen Gowans – Le 11 avril 2018 – Source what’s left

Stephen Gowans

Stephen Gowans

Les idéologues du pouvoir américain, notamment ceux qui sont installés dans les rédactions du New York Times et du Wall Street Journal, croient que les États-Unis jouissent d’un droit imprescriptible d’exercer une tyrannie absolutiste sur le monde, de définir la frontière entre la civilisation et la barbarie et que Washington n’est pas lié par le droit international, mais libre de l’utiliser comme un outil contre les barbares. Dans l’idéologie du despotisme américain, la boussole de la civilisation comprend les pays qui se soumettent à la « direction américaine » une version euphémisée de la « tyrannie américaine » tandis que les pays favorables à un ordre international fondé sur l’égalité des États (la Syrie, la Corée du Nord, Cuba, l’Iran et le Venezuela comptent parmi les partisans de cet ordre démocratique alternatif) sont relégués dans la catégorie des barbares. Une fois qu’un État a été rangé à l’extérieur de la civilisation, les traditions juridiques occidentales – vérification des accusations par rapport aux preuves et présomption d’innocence jusqu’à ce que la culpabilité soit démontrée de manière crédible – ne s’appliquent plus. L’État « barbare » devient coupable de tous les actes dont il est accusé, qu’il existe ou non des preuves crédibles pour corroborer l’accusation. Continuer la lecture

Du positif : d’Ankara à Moscou, l’intégration de l’Eurasie est en marche


L’Union économique eurasienne dirigée par la Russie déploie ses ailes et gagne en force, avec des projets clés, de grands acteurs et de grands travaux en cours


Pepe EscobarPar Pepe Escobar − Le 5 avril 2018 − Source thesaker

Alors que les présidents Vladimir Poutine, Hassan Rouhani et Recep Tayyip Erdogan se sont rencontrés à Ankara pour un deuxième sommet Russie-Iran-Turquie sur l’avenir de la Syrie, Moscou a accueilli sa 7e conférence internationale de sécurité réunissant des ministres de la défense de dizaines de pays.

Continuer la lecture

Les États-Unis violent de nouveau l’accord de siège de l’ONU


Par Delenda Carthago – Le 9 avril 2018 – Source stratediplo

Siège de l'ONU à New-York

Siège de l’ONU à New-York

Le monde entier vient de voir dans quelle précipitation improvisée et infondée, les pays de la coalition antirusse ont, sur invitation britannique et pressions étasuniennes, expulsé cent cinquante diplomates russes le 26 mars et jours suivants. Il est effectivement facile de remarquer qu’aucune opération coordonnée de cette ampleur n’a jamais été effectuée par exemple, contre l’URSS, même après les révélations de Vladimir Vetrov qui ont motivé l’expulsion de quarante-sept diplomates et fonctionnaires soviétiques par la France, un nombre que les États-Unis viennent de dépasser sur préavis inférieur.

Continuer la lecture