Par Arnaud Bertrand − Le 4 Septembre 2025 − Source Blog de l’auteur
Voici les mots de conclusion de Xi Jinping au discours qu’il vient de prononcer devant Narendra Modi, Vladimir Poutine et quelque 24 autres chefs d’État représentant près de la moitié de la population mondiale : « Là où la volonté prévaut, aucune frontière ne tient » (essentiellement la version chinoise de “quand on veut, on peut”).
Cela ne pourrait être un meilleur résumé de ce qui vient de se passer lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Tianjin.
Certains médias occidentaux plutôt condescendants, comme Sky News, le décrivent comme une réunion d’un « axe du bouleversement » cherchant à semer le chaos dans le monde. Cela ressemble beaucoup à ce que l’on lisait probablement dans certains médias au début du 20e siècle, lorsque les journaux appartenant à des industriels qualifiaient les travailleurs en grève exigeant des droits fondamentaux de dangereux agitateurs. Ou lorsque certains journaux européens des années 1950 et 60 décrivaient les mouvements indépendantistes comme des forces déstabilisatrices apportant le chaos à une administration coloniale « civilisée« .
Incroyable mais vrai : les gens finissent par cesser d’accepter des systèmes conçus pour les exploiter ou pour en tirer parti d’une autre manière. Ce n’est pas eux qui cherchent le “bouleversement” ou le “chaos”, c’est simplement eux qui font ce que tout acteur rationnel fait lorsque les arrangements existants vont systématiquement à l’encontre de leurs intérêts.

L’Inde s’est retrouvée dans une situation inconfortable, comme un chat sur un toit brûlant, lors de l’événement de l’Organisation de coopération de Shanghai à Tianjin, en Chine, les médias occidentaux vantant son rôle improbable dans une troïka avec la Russie et la Chine pour charrier l’ordre mondial vers une nouvelle ère courageuse de multipolarité.
Les gants sont jetés. Le sommet de l’OCS a été une claire démonstration de la réalité d’une puissance en train de fortement se regrouper, d’une part, et d’une puissance visiblement en déclin, d’autre part. L’incroyable défilé militaire était le pendant du sommet et
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L’expansion incontrôlée du réseau de laboratoires biologiques militaires secrets américains le long des frontières russes est un sujet de préoccupation non seulement pour Moscou mais aussi pour de nombreuses républiques post-soviétiques et la communauté internationale. À ce jour, les États-Unis ont créé une véritable toile d’araignée de laboratoires biologiques secrets dans le monde entier. Depuis 1997, le Pentagone a entraîné dans ce programme plus de 30 pays comme partenaires de cette « initiative » américaine. Sans compter les 400 installations situées sur le territoire continental des États-Unis qui sont également impliquées dans un travail sur des agents pathogènes.