Par Aurelien – Le 26 novembre 2025 – Source Blog de l’auteur
Les experts nous fournissent beaucoup d’innocentes drôleries ces jours-ci, et génèrent beaucoup de controverses colorées, en analysant des questions telles que les plans de paix possibles pour l’Ukraine, les coups d’État possibles à Kiev, les prétendues tentatives occidentales de remplacer Zelensky, l’impact potentiel des enquêtes sur la corruption, les futurs déploiements théoriques des forces occidentales en Ukraine, et ainsi de suite. Tout cela est (pour la plupart) un amusement inoffensif, et satisfait le besoin des experts d’avoir un public et de l’argent, malgré leur manque d’expertise politique ou militaire. Car tout cela reste au niveau de la fiévreuse spéculation.
D’un autre côté, depuis plusieurs années maintenant, j’essaie d’encourager les gens à se pencher sur des questions à plus long terme et plus fondamentales concernant les adaptations que l’Occident va devoir apporter face à une victoire russe et à la prééminence militaire russe en Europe. Aujourd’hui, je veux discuter d’une question qui, à ma connaissance, n’a même pas été soulevée, et encore moins correctement examinée. Si les relations post-ukrainiennes entre la Russie et l’Occident doivent être tendues et conflictuelles, et si la possibilité d’un conflit ouvert réel n’est pas à exclure, alors comment pouvons-nous comprendre ce que cela pourrait signifier, et comment, le cas échéant, pouvons-nous nous y préparer ?
Dans une énième escalade des tensions commerciales dans le monde, l’UE se prépare à introduire des règles nettement plus strictes sur les investissements chinois dans le bloc. Dans le cadre actuel de 2019, les États membres jouissent d’une grande latitude dans la manière dont ils filtrent les investissements directs étrangers. Mais une nouvelle loi – approuvé par le Parlement européen en mai 2025 – rendrait désormais obligatoire le filtrage dans un éventail de secteurs stratégiques, notamment les médias, les matières premières critiques, les transports, l’énergie, les semi-conducteurs, l’intelligence artificielle et les technologies émergentes. Elle étend également cet examen aux projets entièrement nouveaux – et pas seulement aux acquisitions – et accorde à la Commission plus de pouvoirs pour intervenir dans les litiges ou combler les lacunes. D’ici décembre, la Commission vise à consolider les nouvelles règles, en mettant explicitement l’accent sur la Chine.
Par Thomas Fazi – Le 15 novembre 2025 – Source 
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Il est extraordinairement révélateur de lire le livre de Stoltenberg sur son mandat de Secrétaire général de l’OTAN.