L’hydroxychloroquine et la guerre hybride contre l’Amérique de Trump


Par Andrew Korybko − Le 7 avril 2020 − Source oneworld.press

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La politisation intense au sujet des expérimentations sur la molécule prometteuse de l’hydroxychloroquine pour traiter les patients infectés par le COVID-19 suggère fortement que l’« État profond » a décidé d’intensifier sa guerre hybride contre l’Amérique de Trump, au moment où celle-ci est la plus vulnérable de toute l’histoire moderne. Cette déstabilisation se produit pour anéantir ses chances d’être réélu, tant pis si cela doit déboucher sur l’effondrement de l’économie, et accélérer le déclassement déjà latent de l’Amérique à l’étranger par rapport à ses rivales.

Le Dr Fauci


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La nouvelle campagne anti-chinoise repose sur des mensonges …


… la Chine s’étonne : « Que voulez-vous de nous, à la fin ? »


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama − Le 18 avril 2020

Pour éviter une introspection des échecs qui ont permis aux États-Unis de dépasser tous les autres pays pour le nombre de victimes de la Covid-19, les [courageux, NdT] pouvoirs en place  ont décidé de blâmer quelqu’un d’autre.

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Les États-Unis et la Chine sont-ils piégés dans une guerre hybride ?


Les retombées de la pandémie du Covid-19 mettent les États-Unis et la Chine sur des trajectoires de collision


Par Pepe Escobar − Le 17 mars 2020 − Source Asia Times

Pepe EscobarParmi les innombrables effets géopolitiques bouleversants du coronavirus, l’un d’eux est déjà évident. La Chine s’est repositionnée. Pour la première fois depuis le début des réformes de Deng Xiaoping en 1978, Pékin considère ouvertement les États-Unis comme une menace, comme l’a déclaré il y a un mois le ministre des Affaires étrangères Wang Yi lors de la Conférence de Munich sur la sécurité pendant le pic de la lutte contre le coronavirus.

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Illustration : Asia Times

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Orthodox flashmob, une contre-révolution de couleur dans les Balkans


Par Slobodan Despot − Le 1er mars 2020 − Source antipresse.net

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Depuis deux mois, le minuscule État du Monténégro est le théâtre des plus importantes mobilisations populaires en Europe. Nos grands médias n’ont pas jugé utile de s’y intéresser. Réfléchir au motif de cette insurrection risquerait-il de court-circuiter leur logiciel d’écriture automatique ?

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Une nouvelle façon de faire la guerre


Par Philip Giraldi – Le 21 janvier 2020 – Source Unz Review

Les partisans de Donald Trump font souvent valoir qu’il n’a pas déclenché de nouvelles guerres. On peut observer que ce n’est pas faute d’avoir essayé, puisque ses attaques de missiles de croisière sur la Syrie, basées sur des preuves fabriquées de toutes pièces, et son récent assassinat du général iranien Qassem Soleimani ont été incontestablement des actes de guerre. Trump a également augmenté le niveau des troupes au Moyen-Orient et en Afghanistan, tout en augmentant la fréquence et la mortalité des attaques de drones armés dans le monde entier.

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La vision qu’ont les Etats Unis de l’Iran ressemble à une poupée russe


Par Alastair Crooke – Le 20 janvier 2020 – Strategic Culture

crooke alastairLe 17 septembre 1656, Oliver Cromwell, un puritain protestant qui venait de gagner la guerre civile et fait décapiter le roi d’Angleterre en place publique, se déchaîna contre les ennemis de l’Angleterre. Il y a, disait-il au Parlement ce jour-là, un axe du mal étranger dans le monde. Et cet axe – dirigé par l’Espagne catholique – était, au départ, dû au problème qu’un peuple s’était mis au service du « mal ». Ce « mal », et la servitude qu’il engendrait, était dû à une religion – le catholicisme – qui refusait au peuple anglais son goût pour les libertés simples : « … [un mal] qui met les hommes sous contrainte … sous lequel il n’y a pas de liberté … et sous lequel, il ne peut y avoir « aucune liberté venant de la conscience individuelle ».

C’est ainsi que le dirigeant protestant anglais voyait l’Espagne catholique en 1656. Et c’est très proche de la façon dont les grands décideurs américains voient l’Iran aujourd’hui : le mal de la religion – du chiisme – soumettant (pensent-ils) les Iraniens à la répression et au servage. A cette époque, cette lutte idéologique contre le « mal » provenant d’une communauté religieuse imposée (L’axe du saint empire « romain ») a conduit l’Europe à un « quasi-Armageddon », les régions les plus touchées d’Europe ayant vu leur population décimée de 60% pendant le conflit.

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Le meurtre de Qassem Soleimani ne dissuadera personne


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama − 18 janvier 2020

L’administration Trump considère l’assassinat de Qassem Soleimani par les États-Unis comme une forme de dissuasion non seulement à l’égard de l’Iran, mais aussi de la Russie, de la Chine et d’autres pays. Ce point de vue est erroné.

L’affirmation selon laquelle l’assassinat de Soleimani était nécessaire en raison d’une « menace imminente » a été démentie par Trump lui-même lorsqu’il a tweeté que « cela n’a pas vraiment d’importance » qu’une telle menace existe ou pas.

Dans un discours prononcé au Hoover Institute, le secrétaire d’État Mike Pompeo a déclaré que l’assassinat faisait partie d’une nouvelle tactique de dissuasion. Comme l’a rapporté Reuters :

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Qui tire des bénéfices de l’agitation en Iran ?


Par M. K. Bhadrakumar – Le 21 novembre 2019 – Source Indianpunchline.com

bhadrakumarIl m’est arrivé une fois d’avoir une conversation animée avec le correspondant au Moyen-Orient d’un grand journal indien sur la résilience du système politique iranien. C’était en 2001. La conversation prenait place dans le contexte des manifestations de masse et des affrontements entre les extrémistes et les réformistes à l’occasion du 22ème anniversaire de la révolution islamique en Iran. Mon ami prédisait que le régime iranien était en train de s’effondrer sous le poids combiné des sanctions américaines et d’un régime répressif dysfonctionnel. Il rejetait sans façon mon opinion dissidente selon laquelle la stabilité du système iranien n’était pas mise en doute.

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Manifestations au Liban et en Irak …


 …les États-Unis, Israël et l’Arabie saoudite en ont assez de l’Iran


Par Elijah J. Magnier − Le 10 novembre 2019 − Source ejmagnier.com

BEYROUTH : Les États-Unis d’Amérique, Israël et l’Arabie saoudite en ont marre de l’Iran et de ses alliés au Moyen-Orient. Mais malgré la guerre menée contre la Syrie et le Hezbollah au Liban, l’invitation au gouvernement irakien à affaiblir al-Hashd al-Shaabi, la tentative de soumettre Gaza et de réprimer les Houthis au Yémen, il n’a pas été possible de rompre les puissantes alliances iraniennes à travers le Moyen-Orient.

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