Par Max Blumenthal – Le 27 septembre – Source The Grayzone
Le 24 septembre 2025, le président iranien Masoud Pezeshkian est arrivé en retard à une réunion avec des personnalités anti-guerre américaines en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. Il arrivait d’un tête-à-tête fatidique avec Emmanuel Macron, où il avait tenté d’amadouer son homologue français pour qu’il autorise l’expiration de l’accord nucléaire JCPOA sans instituer de sanctions « snapback ». Le lobbying de Pezeshkian fut infructueux ; les Européens avaient déjà décidé d’intensifier la guerre économique contre Téhéran. Pendant ce temps, Israël se prépare à une autre attaque contre l’Iran avec le soutien américain pratiquement garanti.
« Nul doute qu’ils attaqueront l’Iran. Et nous nous défendrons vigoureusement”, a déclaré Pezeshkian à son auditoire d’environ 25 journalistes, militants et analystes de groupes de réflexion anti-guerre réunis dans une salle de conférence d’un hôtel du centre-ville de Manhattan. Une équipe de démineurs camouflée surveillait à l’extérieur de la salle, tandis que des agents fédéraux à l’air sinistre arpentaient les couloirs.
La session comprenait deux séries de questions et de commentaires des participants, avec deux séries de réponses de Pezeshkian. Le format se prêtait à des réponses généralisées, certaines des questions les plus pointues semblant perdues au cours de la traduction.

Voici la traduction en français d’un entretien donné récemment au Japon. M’exprimer régulièrement au Japon sur les questions géopolitiques (depuis vingt ans au moins) m’a aidé à développer une vision désoccidentalisée du monde, une conscience géopolitique non-narcissique. On verra ainsi dans cet entretien que c’est ma réflexion déjà ancienne sur l’éventuelle acquisition par le Japon de l’arme nucléaire qui m’a conduit à une vision plutôt sereine de la question iranienne.
Il y a des nouvelles extrêmement alarmantes sur la situation autour de l’Iran. En consultation avec l’administration Trump — ou plutôt par déférence pour le commandement de Washington — les pays du E3 (Grande-Bretagne, France et Allemagne) qui sont les signataires occidentaux restants de l’accord nucléaire iranien de 2015 connu sous le nom de JCPOA, ont lancé le processus de déclenchement du soi-disant mécanisme de relance dans le but de réimposer toutes les sanctions de l’ONU contre l’Iran au motif qu’il a violé les termes de l’accord vieux de dix ans.
Par
Un agent notoire du MI6 britannique a infiltré l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour le compte de Londres, selon des documents divulgués examinés par The Grayzone. L’agent, Nicholas Langman, est un vétéran du renseignement qui revendique le mérite d’avoir aidé à organiser la guerre économique de l’Occident contre l’Iran.
Chaque fois que les dirigeants occidentaux parlent du besoin de « liberté et de démocratie » en Iran, ils révèlent soit une ignorance historique stupéfiante, soit un cynisme à couper le souffle. La vérité inconfortable est que l’Iran avait la démocratie – jusqu’à ce que la CIA et les services de renseignement britanniques la détruisent.