Le 6 juillet 2020 − Source german-foreign-policy.com
De nouvelles divergences voient le jour dans l’UE : Paris fait appel à une coopération accrue avec la Russie, et à une confrontation plus dure face à la Turquie.
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Le 6 juillet 2020 − Source german-foreign-policy.com
De nouvelles divergences voient le jour dans l’UE : Paris fait appel à une coopération accrue avec la Russie, et à une confrontation plus dure face à la Turquie.
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Une alliance parlementaire transatlantique est lancée contre la Chine — avec une implication substantielle de la part d’un élu écologiste allemand.
Le 10 juin 2020 − Source german-foreign-policy.com
Des hommes politiques membres du parti des Verts allemands jouent un rôle clé dans une nouvelle alliance législative trans-atlantique. Marco Rubio et Bob Menendez, partisans d’une ligne dure opposée à la Chine, sont considérés comme les principaux instigateurs de l’alliance inter-parlemantaire contre la Chine (IPAC), lancée vendredi dernier, et impliquant pour l’instant des membres de douze parlements. Officiellement, cette organisation vise à forger une politique occidentale commune face à la Chine.
Un objectif concret de cette organisation semble être de mettre en œuvre en Europe les politiques de sanctions étasuniennes contre Pékin. L’IPAC mobilise des législateurs, alors même que leurs propres gouvernements nationaux restent opposés aux sanctions. Dans les coulisses de la conférence de sécurité de Munich, en février 2020, Reinhard Bütikofer, un membre écologiste du parlement européen avait déjà proposé la création d’un tel groupe de pression législatif. Il est à présent vice-président de l’IPAC. L’alliance, qui appelle au développement de « stratégies de sécurité » contre la Chine, a également un ex-spécialiste de la CIA au sein de son conseil consultatif.
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Le 17 avril 2020 − Source German Foreign Policy
Au vu de la poussée épidémique du COVID-19, les médias allemands intensifient leurs accusations envers la Chine en se mettant à demander ouvertement des compensations. La République populaire « est la cause de la pandémie », répètent en boucle les médias dominants outre-Rhin. Et la presse de Springer insiste sur des « compensations » en titrant : « Ce que la Chine nous doit déjà ». L’agitation avait commencé lorsqu’il était devenu apparent que la République populaire de Chine était capable de surpasser la crise avec plus de facilité que les puissances occidentales, et que son ascension au niveau mondial allait probablement se poursuivre, alors que les États transatlantiques courent le risque de reculer fortement dans le classement mondial du fait de leur impréparation totale à la gestion de cette pandémie. Les affirmations sont accompagnées d’un sentiment anti-chinois massif ; pour en donner un simple exemple, il est actuellement affirmé que Pékin suit une « stratégie de guerre hors limite », déjà formulée par l’armée chinoise il y a vingt bonnes années. L’affirmation est fausse[Le livre existe, NdT], mais elle s’inscrit dans la lignée des éléments de langage mensongers utilisés contre la Russie depuis plusieurs années.
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Le 8 janvier 2020 − Source german-foreign-policy.com
Les puissances membres de l’UE s’inquiètent des interférences extérieures en Libye. La Russie et la Turquie réfléchissent à un processus pour mettre fin à la guerre.
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Berlin dépend de la Grande-Bretagne pour ses projets politiques mondiaux
Le 16 décembre 2019 – Source German Foreign Policy
Suite à la victoire électorale des conservateurs britanniques menée par le premier ministre Boris Johnson, le gouvernement allemand appelle de ses vœux une poursuite de la coopération étroite avec l’île. Heiko Maas, le ministre allemand des affaires étrangères, a exprimé ses espoirs que le Royaume-Uni « reste un partenaire de proximité ». La chancelière, Angela Merkel, « espère que notre coopération se poursuivra, pour l’amitié, ainsi qu’un partenariat étroit entre nos pays. » Berlin dépend des moyens politiques et militaires britanniques pour mettre en œuvre les projets allemands à l’échelle européenne. Les forces armées britanniques restent considérées comme les plus puissantes d’Europe, et Londres conserve une influence considérable en matière de politique mondiale. Les exemples politiques et économiques indiquent que refuser de prendre en compte les intérêts britanniques peut mettre Londres sur une trajectoire de rivalité frontale avec Berlin. Ce facteur est à présent d’autant plus important, du fait que le Brexit donne au Royaume-Uni des alternatives économiques et politiques à l’Union européenne.
L’UE prépare un régime de sanctions mondial
Le 12 décembre 2019 − Source German Foreign Policy
L’Union européenne travaille sur un nouveau régime de sanctions et veut imposer des mesures coercitives à ceux qui bafouent les droits de l’homme — fussent-ils avérés ou soupçonnés — dans le monde entier. Il s’agira d’un équivalent de deux lois étasuniennes utilisées par Washington pour pénaliser les personnes jugées indésirables en Russie et dans d’autres pays. Les personnes ciblées par cette liste ne peuvent plus pénétrer sur le sol étasunien, et tout actif dont ils disposeraient aux États-Unis se retrouve gelé. Lors d’un différend l’opposant à la Turquie, l’administration Trump a fait usage de l’une de ces lois, le « Global Magnitsky Act ». « Il va s’agir d’une étape tangible dans la réaffirmation que l’UE ouvre la voie en matière de droits de l’homme », a déclaré Josep Borrell, le haut représentant aux affaires étrangères de l’UE. Un diplomate de l’UE a également déclaré que l’objectif est de montrer que « nous avons des muscles ». Il s’agit donc d’un instrument de pouvoir drapé sous des oripeaux humanitaristes.
Le 11 novembre 2019 − Source german-foreign-policy.com
Suite à l’annonce par Annegret Kramp-Karrenbauer, ministre de la Défense allemande, la semaine dernière, de l’expansion du déploiement de la Bundeswehr [l’armée allemande, NdT], les hommes politiques allemands de premier plan ont fait monter les enchères et ont énergiquement appelé de leurs vœux une politique étrangère et militaire plus agressive de la part de l’Allemagne et de l’UE. Vendredi dernier, Ursula von der Leyen, la prochaine présidente de la commission européenne, dans son discours auprès de la Fondation Konrad Adenauer — affiliée à la CDU [le parti social démocrate au pouvoir en Allemagne, NdT] — a affirmé que le « soft power » ne suffisait plus dans le monde d’aujourd’hui, et que « l’Europe doit apprendre le vocabulaire de la puissance » 1.
Le 30 octobre 2019 − Source german-foreign-policy.com
Heiko Maas, le ministre allemand des affaires étrangères, intervient ces jours-ci en Libye, et appelle à la « fin de l’intervention étrangère ». Dans le cadre de sa visite en Turquie et en Afrique du Nord, il est arrivé dimanche 27 octobre 2019 pour une brève visite du pays, en vue de préparer une conférence internationale sur la Libye, que le gouvernement allemand entend mener sous peu. Le gouvernement allemand vise, via cette conférence, à pacifier le pays et à se distinguer comme « puissance normative » en Afrique du Nord. Maas a ensuite poursuivi son voyage en Égypte, qui est également impliquée dans la guerre en Libye. Pendant que le ministre allemand déclare que les Égyptiens devraient pouvoir « respirer l’air de la liberté », Le Caire poursuit sa répression violente. Depuis le coup d’État militaire de juillet 2013, plus de 1500 personnes ont disparu des prisons d’État. Tout en essayant de pacifier la Libye, Berlin accroît ses activités « normatives » sur un « arc de crise » s’étalant depuis l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient jusque l’Asie centrale. Sans grand succès jusque ici.
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