Par M.K. Bhadrakumar – Le 15 novembre 2025 – Indian Punchline
La réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Niagara, au Canada, les 11 et 12 novembre s’est avérée être un événement important à un moment où un voile d’incertitude s’était abattu sur le dialogue présidentiel entre Donald Trump et Vladimir Poutine. On peut même sentir les signes naissants d’une nouvelle aube se lever dans la déclaration commune des Ministres des finances du G7, qui a évité les habituelles attaques au vitriol contre la Russie.
La déclaration commune a une fois de plus exprimé le soutien du G7 à l’Ukraine en termes généraux “pour défendre son intégrité territoriale et son droit d’exister, ainsi que sa liberté, sa souveraineté et son indépendance”, mais n’est pas entré dans les détails tout en cherchant un cessez-le-feu immédiat dans la guerre ; elle a réaffirmé que le G7 augmenterait les coûts économiques pour la Russie et « explorait des mesures contre les pays et les entités qui aident à financer les efforts de guerre de la Russie » ; des mots sans grande conviction. Elle a aussi évoqué « un large éventail d’options de financement » potentiels, y compris la saisie des réserves russes gelées « de manière coordonnée« , bien que la voie à suivre reste bloquée ; et elle a réaffirmé son soutien à la sécurité énergétique de l’Ukraine.
Remarquable était l’absence de battements de tambour ou de promesse de fourniture d’armes avancées à l’Ukraine pour frapper profondément à l’intérieur de la Russie.