Par Dmitry Orlov − Le 12 octobre 2025 − Source Club Orlov

Lorsque Trump a déclaré devant l’ONU : « Si vous ne vous éloignez pas de cette arnaque verte, votre pays va faire faillite », il mentait bien sûr. Si « votre pays » fait partie de l’UE, il n’y a pas moyen d’échapper à « cette arnaque verte » : l’argent a déjà été mal dépensé et les infrastructures énergétiques ont déjà été compromises. La Russie a déjà renoncé au marché énergétique européen et réorienté ses exportations énergétiques vers l’Est. Pour l’UE, une désindustrialisation rapide est désormais inévitable. La déclaration de Trump peut donc être résumée ainsi : « Votre pays va faire faillite ».





L’inflexion a commencé. Elle a été annoncée par le Financial Times (FT) et The Economist – les deux médias qui transmettent si fidèlement tout « récit de remplacement » aux sherpas mondialistes (ceux qui portent les bagages en haut de la montagne, au nom des nababs en selle).
Il y a un grand paradoxe entre la position militaire de plus en plus agressive des États-Unis et de l’OTAN à l’égard de la Russie et de la Chine et les politiques économiques clairement suicidaires que l’Agenda vert des États-Unis, de l’UE et de l’OTAN promeut. Une transformation étonnante des économies des pays industriels les plus avancés du monde est en cours et prend de l’ampleur. Le cœur de cette transformation est l’énergie, et cette exigence absurde d’une énergie « zéro carbone » d’ici 2050 ou même avant. Éliminer le carbone de l’industrie énergétique n’est pas possible à l’heure actuelle, et ne le sera peut-être jamais. Mais si on cherche vraiment à l’atteindre, cela signifie que les économies les plus productives du monde seront mises en pièces. Sans une base énergétique industrielle viable, les pays de l’OTAN deviendront une plaisanterie sur le plan militaire. Nous ne pouvons pas parler d’énergie « renouvelable » pour le solaire, l’éolien et le stockage en batterie. Nous devrions plutôt parler d’énergie « non fiable ». C’est l’un des délires scientifiques les plus colossaux de l’histoire.
Dès les premiers jours du Sommet COP26 à Glasgow, le Pape François a adressé plusieurs accolades aux dirigeants mondiaux et à l’ensemble de la communauté catholique mondiale pour qu’ils prennent des mesures audacieuses face au changement climatique anthropique et modifient radicalement tout notre système de valeurs vers un nouvel ordre. Faisant référence aux Accords de Paris de la COP21, le Pape a déclaré :