Une interview de Thomas Fazi – Le 24 septembre 2024
Maike Gosch : Cher Thomas, pourriez-vous commencer par nous parler un peu de vous et de votre parcours ?
Thomas Fazi : D’un point de vue politique, mon baptême du feu a eu lieu à la fin des années 90/début des années 2000 avec le mouvement altermondialiste. C’est vraiment ce qui m’a amené à faire de la politique. Je faisais partie de ce que l’on peut appeler la gauche radicale, ou la gauche socialiste, à une époque où la gauche n’était pas encore devenue complètement folle – même si certains signes précurseurs étaient déjà là. C’était une époque très excitante pour faire de la politique. C’était le premier mouvement de masse qui surgissait en Occident depuis plus d’une décennie. Et je dirais aussi que c’était le dernier grand mouvement de masse de gauche que nous ayons eu en Occident, et cela a continué pendant quelques années, évoluant vers un mouvement anti-guerre ou pour la paix après le 11 septembre, et le début des guerres post-11 septembre.
L’Europe a maintenu jusqu’ici une façade globalement optimiste face à l’arrivée des froids de l’hiver, et a indiqué disposer de plus de gaz que nécessaire pour pallier le manque de livraison de la part de la Russie, y compris dans un scénario du « plus froid », mais en arrière plan, la plus grande économie d’Europe se prépare en silence à un scénario du pire intégrant des foules en colère et des faillites bancaires, si les coupures d’énergie empêchent la population d’accéder à l’argent liquide.




Par Ashoka Mody – Le 21 mars 2018 – Source
La bonne nouvelle pour l’Europe est que le Front national de Marine Le Pen a été battu le 7 mai, lors de l’élection présidentielle française. La mauvaise nouvelle est que le programme du vainqueur, Emmanuel Macron, pourrait permettre à Le Pen de revenir dans les prochaines années. Macron 