Par Eric Zuesse − Le 29 juillet 2022 − Source Oriental Review
Le 8 mars 2018, le brillant analyste géostratégique qui maintient anonymement le blog « Moon of Alabama » avait fait paraître un article sous le titre « L’agent double russo-britannique empoisonné a des liens avec la campagne Clinton« , et avait documenté le fait que Sergeï Skripal avait été un agent double russo-britannique sous les ordres de Pablo Miller, lui-même sous les ordres de Christopher Steele, qui appartient au MI6 britannique. Steele, quant à lui, avait été engagé à titre privé par l’équipe de campagne de Hillary Clinton, donc le parti Démocrate étasunien, pour trouver des preuves pouvant persuader les électeurs étasuniens que Trump était un agent secret à la solde de la Russie. (Peut-être Sergeï a-t-il été utilisé dans cette opération, mais si on l’empêche de communiquer avec le public, le public ne le saura jamais.) « MoA » poursuivait : « S’il existe un lien entre le dossier [Steele] [sur Trump] et Skripal, chose qui me semble très probable, alors il y a un tas de gens et d’organisations qui peuvent avoir des raisons de le tuer [Skripal]. Des deux côtés de l’Atlantique, beaucoup de types et de dirigeants ombrageux ont été impliqués dans la création et l’animation de la campagne anti-Trump/anti-russe. Plusieurs enquêtes sont en cours, et pourraient un jour ou l’autre révéler l’existence de linge particulièrement sale. Faire disparaître Skripal, tout en accusant la Russie de cette action, apparaît comme une manière bien pratique de se débarrasser d’un témoin potentiel » (pouvant menacer le parti Démocrate étasunien, s’il en venait à témoigner contre Steele, ou à impliquer l’employeur étasunien de Steele).