Par Binoy Kampmark − Le 31 janvier 2022 − Source Oriental Review
On a pris l’habitude de lire des récits macabres faisant état d’abus commis sur des enfants dans des institutions normalement créées pour s’occuper des plus vulnérables. Orphelinats, foyers d’accueil, ordres religieux se sont régulièrement illustrés quant à exposer les enfants à d’innombrables sadiques et pédérastes. Mais au mois de décembre 2021, une nouvelle institution a provoqué l’émoi, du fait de son rôle supposé dans la maltraitance d’enfants.
Une suite de documentaires radiophoniques danois, À la recherche de mon Moi, n’a pas hésité à accuser la Central Intelligence Agency étasunienne d’avoir contribué financièrement à la tenue d’expériences sur 311 enfants danois au début des années 1960. Nombre de ces enfants étaient orphelins, ou adoptés.

Dans les années 1990 et au début des années 2000, le gouvernement russe grouillait d’agents de la CIA, et ils ont finalement dû être « nettoyés » et renvoyés aux États-Unis, a expliqué, jeudi, le président russe Vladimir Poutine.



À première vue, il semble que l’agence d’espionnage américaine, à l’instar d’un certain nombre d’entreprises trop zélées, ait dépassé les bornes dans sa dernière publicité promotionnelle, où presque toutes les identités libérales sont compulsivement cochées dans un effort apparent pour s’attirer les faveurs du public woke. Ou alors, l’organisation clandestine aurait-t-elle tout simplement révélé son programme global pour l’avenir ?