Par Ron Unz — Le 9 juillet 2024 — Source unz.com
Dévoilement de la vérité sur l’assassinat de JFK
Il y a deux semaines, j’ai publié un long article sur l’assassinat de JFK, qui contient des preuves écrasantes du fait que Lyndon B. Johnson, vice-président de JFK, avait très probablement été une figure centrale du complot.
J’ai terminé ce texte en citant quelques paragraphes issus d’un article que j’avais publié plus de six années plus tôt :
… Je n’avais jamais eu le moindre intérêt envers l’histoire des États-Unis du XXème siècle. Pour commencer, il m’apparaissait que tous les faits politiques fondamentaux étaient déjà bien connus et bien relatés dans les pages de mes manuels scolaires d’histoire, ce qui ne laissait guère de place pour des recherches originales, hormis dans les coins les plus obscurs du domaine.
La politique ancienne était également souvent pleine de couleurs et d’exaltations ; on voyait des dirigeants grecs et romains si souvent déposés par des révolutions de palais, ou victimes d’assassinats, d’empoisonnements, et d’autres décès prématurés d’une nature extrêmement suspicieuse. En contraste, l’histoire politique des États-Unis était remarquablement fade et ennuyeuse, et n’était teintée d’aucun événement constitutif propre à l’épicer. Le chambardement politique le plus spectaculaire de toute ma vie avait été le départ forcé du président Richard Nixon sous la menace d’une destitution, et les causes de son départ — des abus insignifiants suivis d’une dissimulation importante — étaient tellement inconséquentes qu’elles affirmaient pleinement la force de notre démocratie étasunienne et le soin scrupuleux avec lequel nos médias gardiens du temple veillaient sur les méfaits des personnages jusqu’aux plus puissants.
Rétrospectivement, je me dis que j’aurais peut-être pu m’interroger sur le fait que les coups d’État et empoisonnements de l’époque impériale romaine furent rapportés de manière exacte à l’époque, ou si la plupart des citoyens porteurs de toges de l’époque purent rester béatement inconscients des événements malfaisants qui déterminèrent la gouvernance de leur propre société.