La volte-face de Trump envers le Pakistan est un moment de vérité pour l’Inde


Par M. K. Bhadrakumar − Le 11 juillet 2019 − Source Indianpunchline.com

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On ne peut considérer l’annonce faite mercredi par Washington sur la visite aux États-Unis du Premier ministre pakistanais, Imran Khan, que comme un tournant de la politique régionale.

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Hoppe : comment l’État moderne a détruit notre civilisation


Par Nicolas Bonnal – Juillet 2019 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas BonnalL’État en France, la bureaucratie à Bruxelles, l’administration Trump deviennent fous, liquidant/ruinant leur population, menaçant le reste du monde.

Un rappel…

Hans-Hermann Hoppe, philosophe allemand, disciple de Murray Rothbard, est un libertarien guénonien. Autant dire qu’il ne plaira pas à tout le monde : pour lui le système produit un phénomène de dé-civilisation dont on voit les effets terminaux en Europe comme en Amérique (effondrement moral, démographique, culturel, spirituel, et même socio-économique). Le phénomène se mondialise : voyez l’Asie et son déclin culturel et démographique (-30% de chinois en 2100, disparition de la Corée et du Japon, etc.).

Ce n’est pas tant nous qui changeons que le monde qui se transforme


Par Aladin − Juillet 2019

Quartier général des fascistes de Mussolini, des gens de “gauche”, à Rome en 1934.

Chers amis de gauche,

Le monde bouge, sa forme change. Vous le voyez bien. Mais les idées qui l’entourent changent encore plus rapidement. Ses définitions mutent, et ça, vous ne le voyez pas. Vous vous dites de gauche parce que c’est le camp du Bien. De gauche un jour, de gauche toujours ? Pas sûr.

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Géopolitique des Caraïbes du XXIème siècle 1/4


Par Andrew Korybko − Le 12 juillet 2017 − Source geopolitica.ru

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On pense généralement à la Mer des Caraïbes comme à un “lac étasunien” séparant les deux continents américains, et cette zone a de fait subi en pratique l’influence exclusive de Washington depuis le début du XXème siècle. Location_CaribbeanCuba constitue bien sûr l’exception à cette situation, mais cette exception même semble lentement se “normaliser”. Malgré le coup d’arrêt par l’administration Trump au rapprochement avec l’île entamé sous l’ère Obama, le président Raul Castro n’en avait pas moins étalé son jeu à partir de 2015, en acceptant d’améliorer les relations entre Cuba et les USA. Il reste à voir si cette décision sera jugée sage par l’histoire, et avec le recul dont nous disposons déjà, ce n’est peut-être pas la meilleure chose qu’il aurait pu décider : Cuba devrait être le premier pays à savoir qu’on ne peut pas faire confiance aux USA, comme l’ont démontré les événements qui ont suivi avec l’administration Trump. Mais la géopolitique des Caraïbes du XXIème siècle dépasse largement le cadre des relations entre Cuba et les USA, et nous allons nous atteler à en passer tous les aspects en revue.

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Discours de Nasrallah


… Je prierai à Al-Quds (Jérusalem) si Dieu me prête vie, Israël n’est qu’un instrument des États-Unis


Entretien du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, avec la chaîne Al-Manar, le 12 juillet 2019, à l’occasion de la commémoration du 13e anniversaire de l’opération ‘Promesse Véridique’ et du déclenchement de la guerre de 2006.

Source arabe ici.

Traduction : lecridespeuples.fr

 

Transcription 

[…] Journaliste : Qui priera à la mosquée Al-Aqsa à Al-Quds (Jérusalem, après la disparition d’Israël) ? Est-ce vous, vos enfants ou vos petits-enfants (qui verront la libération complète de la Palestine) ?

Hassan Nasrallah : Premièrement, notre vie est entre les mains de Dieu le Très-Haut et l’Exalté, qui peut nous rappeler à Lui à tout instant. Mais si on met ce point de côté, selon moi, si on se base sur la logique, sur l’époque (que nous traversons) et sur l’évolution des événements dans la région et dans le monde, je fais partie de ceux qui ont un très grand espoir de prier eux-mêmes à Al-Quds (après sa libération). Je parle en me basant sur (une analyse) logique (et en considérant que je mourrai de mort naturelle). Mais je ne connais pas le Décret divin, et je ne sais pas combien de temps je resterai vivant.

Journaliste : Mais ce qui importe est l’analyse logique (quant à l’espérance de vie d’Israël).

Hassan Nasrallah : Oui, c’est sur cela que je me base. Nous ne parlons que d’Israël, (une entité artificielle plus faible qu’une toile d’araignée). Le problème, Professeur Imad, le problème est qu’il n’y avait presque pas (d’implication) des Arabes (en faveur de la Palestine durant toutes ces décennies). Le problème est qu’au Liban, nous étions entravés par une ceinture de sécurité, en la personne d’Antoine Lahd qui protégeait Israël (avec sa milice). Mais (dans les autres pays), les ceintures de sécurité étaient (directement) au niveau des régimes arabes, qui protégeaient Israël. Cette entité (sioniste), si elle était livrée à elle-même, (elle n’aurait aucune chance de survivre).

Cette entité repose seulement sur deux équations, et nullement sur une force intrinsèque (dont elle est totalement dénuée). 1/ Le soutien américain et occidental ; 2/ La trahison (de la Palestine par les régimes) arabes. Voilà tout. Israël ne repose nullement sur une force intrinsèque.

Journaliste : Voilà les seuls points de force d’Israël.

Hassan Nasrallah : Si les régimes arabes se contentaient de rester neutres, comme je le leur ai demandé durant la guerre de juillet (2006)… Nous ne leur demandons pas de combattre à nos côtés, mais seulement d’arrêter de nous poignarder dans le dos. N’est-ce pas ce que je leur ai demandé (en 2006) ? Laissez-nous tranquilles, c’est tout (ce que nous vous demandons). Si les régimes arabes restaient neutres et ne complotaient pas contre la Palestine, contre les Palestiniens et contre les mouvements de la Résistance… Et je les appelle à nouveau à rester neutres, car ils ne sont pas neutres. Ils continuent à comploter, à inciter et à imposer des sanctions (contre les Palestiniens et quiconque les soutient). Et je sais que jusqu’à maintenant, dans la majorité des pays arabes, si quelqu’un collecte de l’argent non pas pour le Hezbollah mais pour nos frères de Palestine, pour le peuple palestinien, pour les mouvements de la Résistance palestinienne, on ne se contente pas de saisir les fonds mais on le jette en prison. Ne complotez pas contre la Résistance, restez neutres (et on pourra en finir avec Israël sans votre aide).

Aujourd’hui, Israël subsiste seulement grâce au soutien et à la protection des États-Unis. Et si la Résistance se prépare suffisamment et se décide (à attaquer Israël), même les États-Unis ne pourront pas traverser les mers et les océans pour défendre une entité dénuée de force intrinsèque. Si on met de côté les facteurs extérieurs, et qu’on active (toutes les forces) de l’Axe de la Résistance et le choix de la Résistance, cette entité n’a aucune chance de survivre. […]

Et entre parenthèses, les États-Unis ne travaillent pas pour Netanyahou, contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes qui estiment qu’Israël dirige les États-Unis, mais je considère que c’est tout le contraire. Israël n’est qu’un instrument moyen-oriental, ou, si on utilise la terminologie de Son Eminence l’Imam Khamenei, un instrument ouest-asiatique, c’est-à-dire situé en Asie occidentale, Israël n’est qu’un instrument moyen-oriental (implanté) par les États-Unis pour assurer leur hégémonie dans notre région et (piller) nos ressources en pétrole, en gaz, etc., etc., etc.

Trump ne travaille pas non plus pour Mohammad Ben Salmane (d’Arabie Saoudite), ni pour Mohammad Ben Zayed (des Émirats), il ne travaille pour personne. Trump ne considère que les intérêts des États-Unis. Et c’est pourquoi il y a là-bas des agences qui analysent la situation et prennent des décisions (au service de leurs intérêts), en se basant sur leur analyse (même si on peut remettre en cause la pertinence de leur choix, ils font ce qu’ils estiment être dans leur intérêt).

C’est pour cela que je considère comme hautement improbable que les États-Unis initient d’eux-mêmes une guerre contre l’Iran (malgré l’incitation des pays du Golfe et d’Israël, même si subsiste un risque d’escalade incontrôlable vers la guerre). […]

Voir également :

Vladimir Poutine« L’État profond américain est prêt à sacrifier Israël »

Le Hezbollah en guerre (1) : l’avertissement de Nasrallah le 12 juillet 2006, suite à la capture de deux soldats israéliens

Sayed Hasan

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La Turquie ne craint pas la menace de sanctions américaines


Par M. K. Bhadrakumar – Le 16 juillet 2019 – Source Indianpunchine.com

bhadrakumarLa perte d’Istanbul au profit d’un candidat de l’opposition lors de récentes élections locales en Turquie a été médiatisée par de nombreux commentateurs américains, en particulier des analystes pro-israéliens, qui ont déclaré qu’elles marquent la fin d’une domination de 17 ans du Président Recep Erdogan sur la politique du pays, depuis sa victoire éclatante aux élections générales de 2002.

Les composants du système de défense antimissile S-400 sont déchargés d’un avion russe à la base aérienne d’Akinci, près d’Ankara, le 12 juillet 2019.

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Sic Transit Gloria Mueller


Les Démocrates, les sténodactylos qui se font passer pour des journalistes et l'”équipe Mueller” auront besoin de tout le temps qu’ils pourront récupérer pour trouver des réponses pleines d’imagination à deux récentes révélations, nous explique Ray McGovern.


Par Ray Mc Govern − Le 16 juillet 2019 – Consortium News

Ray Mc GovernL’article surprise de vendredi disant que Robert Mueller avait réussi à obtenir une semaine supplémentaire pour préparer son témoignage sur le Russiagate à la Chambre (maintenant prévu pour le 24 juillet) a dû faire peur à ses fans, tout du moins ceux qui peuvent additionner deux et deux. Au cours des dernières semaines, il est devenu plus évident que les deux conclusions tirées par les cheveux que l’on trouve dans son rapport sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2016 sont maintenant peu concluantes.

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Les origines de l’État profond en Amérique du nord – 2/6


La montée en puissance du Round table et le cas douloureux du Canada (1864-1945)


 

Par Matthew Ehret – Le 3 mai 2019 – Source The Duran

La première incarnation d’un gouvernement mondial remplaçant le principe fondateur de souveraineté fut le projet d’Union impériale autour duquel le Round Table avait été créé. Il s’agissait de créer une fédération de nations unies, rassemblées sous un Empire unique auprès duquel les diverses colonies pourraient envoyer des représentants au Parlement impérial, à l’instar de ce que fait la Troïka européenne qui enchaîne les nations aujourd’hui.

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Les relations de Trump avec la Russie et la Chine : un renouveau de la doctrine d’Henry Wallace pour le monde d’après-guerre ?


Par Matthew Ehret − Le 6 juillet 2019 − Source Strategic Culture

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Au cours du G20, d’importants accords et alliances ont été conclus entre la Russie, la Chine et les États-Unis, ce qui indique que le Président Trump n’est pas « un néo-démocrate de plus » comme certains de ses détracteurs cyniques l’avaient affirmé. Au contraire, il travaille actuellement à replacer les États-Unis au sein d’une alliance stratégique avec les superpuissances eurasiennes.

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Organisations humanitaires, cynisme et nouvel ordre mondial


Le 29 mai 2019 − Source South Front

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Le premier quart du 21e siècle a été marqué par une vague sans précédent de revitalisation de toutes sortes d’organisations humanitaires. Cela est compréhensible, puisque la prétendue protection des minorités est devenue la principale façade de la réalité néolibérale postmoderne dominante. L’aide humanitaire, ou plutôt son apparence, est maintenant un fétiche à la mode que les consommateurs modernes, mobiles, multiculturels et cosmopolites affichent les uns aux autres.

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