Par Andrew Korybko − Le 31 décembre 2024 − Source korybko.substack.com
L’avenir des relations indo-étasuniennes, sous Trump 2.0, va jouer le rôle le plus important pour déterminer le degré de tumulte que l’Asie du Sud va connaître l’an prochain.
Par Andrew Korybko − Le 31 décembre 2024 − Source korybko.substack.com
L’avenir des relations indo-étasuniennes, sous Trump 2.0, va jouer le rôle le plus important pour déterminer le degré de tumulte que l’Asie du Sud va connaître l’an prochain.
Par Andrew Korybko − Le 28 mai 2024 − Source korybko.substack.com
La principale raison de cesser de désigner les Talibans comme terroristes et de les inviter au forum d’investissement prévu le mois prochain réside dans le désir de parvenir à des progrès tangibles dans la conclusion d’un accord énergétique stratégique avec le Pakistan. Cet accord viendrait compléter le pivot de la Russie vers l’Oumah et son Grand Partenariat Eurasiatique.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 24 février 2024 – Indian punchline
L’étonnante victoire de la Russie dans la bataille d’Avdeevka et la déroute de l’armée ukrainienne renforcent la crédibilité de la Russie en tant que fournisseur de sécurité pour la région de l’Asie centrale. L’esprit érudit de l’Asie centrale ne perd pas de vue que la Russie a, à elle seule, a fait reculer l’OTAN.
Il s’agit là d’un moment décisif, qui vient s’ajouter au confort résultant de la nouvelle normalité en Afghanistan, grâce à l’engagement diplomatique efficace de la Russie auprès des talibans.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 6 février 2024 – Source Indian Punchline
La reconnaissance diplomatique du gouvernement taliban en Afghanistan le 31 janvier 2024 par la Chine doit être mise en relation avec deux autres mesures de politique régionale de grande portée prises par Pékin dans l’ère de l’après-guerre froide – les Cinq de Shanghai en 1996 – plus tard renommées Organisation de coopération de Shanghai en 2001 – et l’initiative les Nouvelles routes de la soie annoncée par le président Xi Jinping en 2013.
Une architecture de sécurité régionale est en train d’émerger avec les trois jambes susmentionnées qui se renforcent, se complètent et s’échangent dans une réponse créative à l’environnement international qui se transforme rapidement. Si l’OCS a marqué le retour de la Chine en Asie centrale après près d’un siècle et si les Nouvelles routes de la soie crée une profondeur stratégique massive pour la montée en puissance mondiale de la Chine, l’action sur l’Afghanistan présente des caractéristiques géopolitiques en rapport avec le siècle asiatique.
Par M.K. Bhadrakumar – Le 4 juin 2023 – Source Indian punchline
La déclaration de Xi’an, publiée à l’issue du premier sommet Chine-Asie centrale qui s’est tenu à Xi’an les 18 et 19 mai, s’en prend directement à l’ingérence de l’Occident dans la région, balayant l’idée de Washington et de Bruxelles selon laquelle la domination de la Russie et de la Chine sur la steppe d’Asie centrale n’est pas durable car la Russie est « trop sollicitée » dans le conflit ukrainien.
Il s’est avéré que non seulement la Russie n’a pas été « vaincue » en Ukraine, mais qu’elle a renversé la table dans cette guerre par procuration. Les États-Unis plaident maintenant auprès des Européens pour que Moscou ne soit pas autorisée à remporter la victoire sur les champs de bataille. Quelle position de repli !
Par M.K. Bhadrakumar − Le 12 mars 2023 − Source Indian Punchline
Le 7 mars, les puissances occidentales se sont réunies à Paris pour une réunion à huis-clos sur les talibans et la situation en Afghanistan. Il s’agissait d’une réunion exclusive de représentants et envoyés spéciaux pour l’Afghanistan venant d’Australie, du Canada, de l’Union européenne, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, de la Norvège, de la Suisse, du Royaume-Uni et des États-Unis.
La sélection des participants est frappante – sur la base du qui a besoin de savoir – la Turquie est exclue, la Norvège est admise. On peut supposer que l’Occident ne fait plus confiance aux Turcs pour garder des secrets. Mais la Norvège se rend indispensable en tant que pays européen doté d’un appareil de renseignement de premier ordre qui sert les intérêts occidentaux.
Curieusement, l’Australie et le Canada ont participé, mais ils font partie des « Five Eyes« . Et les Five Eyes sont présents partout où il est question de déstabiliser la Russie ou la Chine. C’est Washington qui décide.
Par Andrew Korybko − Le 26 janvier 2022 − Source OneWorld Press
Loin d’être « isolée » et « dévoyée », la Russie est au centre des tentatives internationales visant à répondre à cette crise, et se transforme rapidement en conscience du monde au sujet de l’Afghanistan.
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Par Moon of Alabama – Le 11 février 2022
L’été dernier, après avoir tué des Afghans pendant des décennies en Afghanistan, le gouvernement américain a décidé de rapatrier ses forces d’occupation.
L’opération a été mal préparée, (ou intentionnellement sabotée par le Pentagone), et s’est terminée dans le chaos. Plus de 120 000 Afghans, dont la plupart avaient un niveau d’éducation élevé, ont également été emmenés à l’étranger. Ce seul fait a été gravement préjudiciable à l’Afghanistan.
Les États-Unis ont également gelé les fonds de réserve, d’un montant de plus de 7 milliards de dollars, appartenant à la banque centrale d’Afghanistan, qui étaient détenus à New York. Il s’agit de l’argent du peuple afghan. Une partie de ces fonds sont des réserves que des banques privées afghanes avaient déposées auprès de la banque centrale. Il s’agit de l’argent que les Afghans ordinaires avaient déposé dans ces banques privées.
Maintenant, l’administration Biden, ignorant les différents propriétaires de ces fonds, a décidé de tout voler.
Par Vladimir Platov – Le 4 novembre 2021– Source New Eastern Outlook
Après l’échec du retrait américain d’Afghanistan et l’arrivée au pouvoir à Kaboul des Talibans, le système de sécurité régionale en Asie centrale a commencé à subir un reformatage rapide. De nouveaux acteurs, entre particulier les États-Unis, la Turquie et la Chine, tentent de pénétrer dans la zone d’influence et de responsabilité traditionnelle russe, sur le territoire des anciennes républiques soviétiques.
L’Amérique, qui a délocalisé une grande partie de ses capacités de production en Chine pour en tirer un profit à court terme, peut-elle se permettre le découplage ?
Par Alastair Crooke – Le 27 septembre 2021 – Source Strategic Culture
Washington ne sait pas trop quoi faire après la fin chaotique de la guerre « éternelle » de l’Amérique. Certains à Washington regrettent amèrement d’être sortis d’Afghanistan et plaident pour un retour immédiat ; d’autres veulent simplement passer à autre chose – à la « guerre froide » avec la Chine, bien sûr. Les cris suscités par la débandade initiale de l’Establishment et l’expression de sa douleur face à la débâcle du retrait de Kaboul indiquent toutefois à quel point l’accent presque obsessionnel mis sur l’obstruction de la Chine apparaît néanmoins comme une retraite humiliante pour les faucons américains, habitués à des interventions plus globales et illimitées. Continuer la lecture