Par Jason Morgan – Le 15 novembre 2019 – Source Mises.org
Peu de gens se souviennent de lui aujourd’hui, pour des raisons qui devraient tous nous perturber, mais Vladimir Boukovski a été le héros d’un âge sombre dont l’exemple conforte la devise de Mises, tirée de L’Enéide : « Toi, ne cède pas au mal, mais combats-le toujours plus hardiment. » Souvent présenté dans la presse comme un « dissident soviétique », Boukovski était infiniment plus que cela. Il s’est mesuré au géant communiste dans sa totalité et a assez vécu pour le voir tomber… mais seulement pour voir certaines de ses parties se relever, affirme-t-il, et tout cela avec la complicité de l’Occident.
Dans un article récent intitulé « 
Il m’est arrivé une fois d’avoir une conversation animée avec le correspondant au Moyen-Orient d’un grand journal indien sur la résilience du système politique iranien. C’était en 2001. La conversation prenait place dans le
Climat : mais qui l’eût cru ? Ces dernières décennies, les méga-corporations et les méga-milliardaires pilotent la mondialisation de l’économie, dont la poursuite de la plus-value et de la réduction des coûts a causé tant de dégâts à notre environnement, que ce soit dans le monde industrialisé ou dans les économies en développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine… Et pourtant, ce sont eux les principaux bailleurs de fonds du mouvement « populaire » de décarbonisation en Suède et en Allemagne, en passant par les États-Unis et au-delà. S’agit-il de sursaut de conscience, ou d’un projet plus radical de financiarisation de l’air que nous respirons, et plus encore ?


