Par Thomas Fazi – Le 3 juin 2025 – Source Blog de l’auteur
Dans un nouveau rapport exclusif pour MCC Brussels, intitulé « La machine médiatique de Bruxelles: le financement des médias de l’UE et la formation du discours public », je révèle un vaste système, auparavant sous-examiné, par lequel l’Union européenne débourse chaque année près de 80 millions d’euros pour des projets médiatiques, dans toute l’Europe et au-delà.
Dans ce document, je soutiens que ce financement important, souvent présenté comme un soutien à la liberté des médias, sert en fait fréquemment à promouvoir des récits explicitement pro-UE et à marginaliser les voix critiques, soulevant de sérieuses inquiétudes quant à l’indépendance éditoriale et à l’intégrité démocratique.

Le lecteur de
Dans la frénésie médiatique actuelle entourant le conflit entre la Russie et l’Ukraine, un double standard flagrant continue de déformer la perception du public : la nature et l’impact de la guerre des drones. Les médias occidentaux, les politiciens et les ONG s’empressent de se jeter sur la Russie en demandant des actions de représailles, tout en restant étrangement silencieux sur la campagne de drones et d’escalade de l’Ukraine. Cette indignation sélective n’a pas seulement miné un dialogue sérieux pour la paix ; elle protège l’Ukraine de toute responsabilité alors qu’elle mène ce qui ne peut être décrit que comme une campagne de terreur contre les civils russes.
Par 
Au mois de février 1950, McCarthy reçut une énorme attention de la part des médias lorsqu’il commença à prononcer des discours publics dénonçant les dangers supposés auxquels les États-Unis étaient confrontés en raison des activités subversives des Communistes et des agents soviétiques. Sur la base de mes manuels d’histoire conventionnelle et de la couverture médiatique que j’avais absorbée, j’avais toujours considéré ces affirmations comme fortement exagérées, et j’ai été très surpris de découvrir peu à peu que la menace intérieure posée par les agents communistes soviétiques fut jadis au moins aussi grave que l’énonçait McCarthy.


Donald Trump et l’ombre du Maccarthysme