Par Benedetta Sabene – Le 9 août 2025 – Source Le blog de Thomas Fazi
Prémisse : Il s’agit d’une réflexion tout à fait personnelle sur l’édition, le journalisme et le rôle des intellectuels aujourd’hui. Il ne s’agit pas d’une attaque contre qui que ce soit en particulier, même si je citerai certaines personnalités publiques à titre d’exemples. Je ne souhaite diaboliser aucun activiste, communicateur ou expert qui utilise les médias sociaux pour partager des connaissances, des nouvelles ou des opinions — ni ceux qui les consomment. Mon but est d’analyser les mécanismes qui génèrent certaines des contradictions que nous vivons aujourd’hui, et de proposer quelques pistes de réflexion. L’inspiration pour aborder ce sujet — bien qu’il m’ait toujours tenu à cœur – vient de l’article “La mort de l’intellectuel public”, que je vous encourage à lire.
La liberté corporelle — le droit à la vie privée et à l’intégrité quant à son propre corps — s’évapore à toute vitesse.
Mercredi matin à 6h, une opération de police de grande ampleur a été lancée dans toute l’Allemagne, ciblant des centaines de personnes soupçonnées d’avoir insulté des hommes politiques ou propagé « haine et incitations » en ligne.
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Ce risque s’applique également aux criminels, y compris aux régimes criminels. Même s’ils réussissent à dissimuler leur implication directe dans tel ou tel incident particulier, le temps rend évidente leur méthode d’opération — « MO ». Cela permet une identification facile de leur signature, que ce soit par des agences appliquant les lois ou par des historiens intéressés.