Par Sonja van den Ende − Le 2 février 2022 − Source OneWorld Press

En 1990, Helmut Kohl (paix à son âme), Chancelier de ce qui était alors l’Allemagne de l’Ouest, et Mikhail Gorbachev, dernier des présidents de l’Union soviétique, signaient l’accord de réunification de l’Allemagne.
Avant et après la signature de cet accord, James Baker, Secrétaire d’État des États-Unis, sous l’autorité du président Ronald Reagan, avait promis à la Russie, par l’entremise de Mikhail Gorbachev, que l’OTAN allait exclure toute « expansion de son territoire vers l’Est, ou s’approcher des anciennes frontières soviétiques. » Selon les nombreuses sources présentes, il réitéra lors de la signature cette promesse en s’accordant sur l’affirmation de Gorbachev, selon laquelle l’expansion de l’OTAN est inacceptable, à présent que la guerre froide est terminée, et l’Europe, la Russie et les États-Unis devraient trouver un terrain d’entente sur la voie amenant à la paix et à la prospérité. Baker avait répondu : « lui et les Étasuniens ont compris que ‘non seulement pour l’Union soviétique, mais aussi pour les autres pays d’Europe, il est important de disposer de garanties selon lesquelles, si les États-Unis maintiennent leur présence en Allemagne dans le cadre de l’OTAN, l’OTAN ne devrait pas bouger vers l’Est, c’est-à-dire ne pas s’étendre vers les pays de l’ancien Pacte de Varsovie.’«
Dans les années 1990 et au début des années 2000, le gouvernement russe grouillait d’agents de la CIA, et ils ont finalement dû être « nettoyés » et renvoyés aux États-Unis, a expliqué, jeudi, le président russe Vladimir Poutine.
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Malgré ce que les commentateurs américains et européens peuvent penser, il y a vraiment un profond désir parmi les gens de voter pour leur propre souveraineté. Et cette impulsion était pleinement affichée la semaine dernière avec l’annonce des résultats du vote en Russie pour approuver les modifications de la constitution du pays.

Une guerre froide ou une compétition mondiale n’était pas la vision du président américain Franklin D. Roosevelt pour le monde de l’après-Seconde Guerre mondiale. Il considérait l’Union soviétique et les États-Unis, les peuples russe et américain comme les deux meilleurs partenaires et les plus fiables pour maintenir la paix dans le monde. Soixante-quinze ans ont prouvé que sa vision prémonitoire était juste. Pourtant, les dirigeants américains de la Fausse Droite et de la Fausse Gauche ont désormais abandonné cette vision pour des politiques de globalisation chaotiques et des guerres éternelles.
Alors que le monde d’aujourd’hui vacille au bord d’un effondrement financier plus important que ce que le monde a connu à Weimar en 1923, ou pendant la Grande Dépression de 1929, les dirigeants de la Russie et de la Chine ont entamé une discussion sérieuse sur les termes du nouveau système qui doit inévitablement remplacer l’ordre néolibéral en voie de disparition. Plus récemment, Vladimir Poutine a
Pour ceux d’entre nous qui suivent l’Internet russe, il y a un phénomène très visible qui est assez surprenant : il y a beaucoup de vidéos anti-Poutine publiées sur YouTube ou ses équivalents russes. Non seulement cela, mais une vague de chaînes câblées est récemment arrivée, qui semble avoir fait du dénigrement de Poutine, et de son premier ministre Mishustin, une activité à plein temps.