Par M.K. Bhadrakumar – Le 13 novembre 2025 – Source Indian Punchline
Avec une grande prescience, feu Henry Kissinger a dit un jour : “Vous ne pouvez pas faire la guerre au Moyen-Orient sans l’Égypte, et vous ne pouvez pas faire la paix sans la Syrie. » L’adage reste vrai encore aujourd’hui. La Syrie a été une pratiquante astucieuse de la diplomatie dans son art de gouverner, ce qui n’était pas surprenant étant donné son origine en tant qu’État moderne issu des débris de l’Empire ottoman, sa géographie, sa société plurielle et son voisinage difficile.
Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que le président Donald Trump voit un immense potentiel dans le président intérimaire syrien, le président syrien Ahmed al-Sharaa, en tant qu’interlocuteur, tout en réinitialisant sa boussole pour un nouveau Moyen-Orient. L’attitude apparemment blasée de Trump est apparue dans un message sur les réseaux sociaux lundi soir, lorsqu’il a écrit que lui et Sharaa “ont discuté de toutes les subtilités de la PAIX au Moyen-Orient, dont il est un grand défenseur.”
La chute d’Assad en Syrie a déclenché une suite d’événements rapides qui menace désormais l’influence russe dans le Sud-Caucase, en Mer Caspienne et en Asie Centrale : c’est l’ensemble de la périphérie du Sud de la Russie qui est concerné.
Par
L’histoire de la Syrie, semble-t-il, ne se réduit pas à des affirmations du genre « le président Assad est tombé » et les «