Trump n’est pas la « bonne carte », selon les élites du pouvoir américain ; le Joker aurait dû être sorti du lot.
Par Alastair Crooke – Le 30 septembre 2024 – Source Strategic Culture
En tant qu’ « Empereur » évincé, Biden a fait sa sortie finale à la tribune de l’ONU ; il n’était pas l’Empereur d’antan, débordant de bravoure pour dire que les États-Unis sont de retour, et que « je dirige le monde ».
En effet, alors que le Moyen-Orient explose et que la bulle ukrainienne se dégonfle, la Maison Blanche continue d’exhorter toutes les parties à faire preuve de retenue et à réduire la violence. Mais personne ne l’écoute.
Alors que son ère s’achève de manière peu glorieuse, Biden a peut-être aimé l’idée d’actionner les leviers de l’influence coercitive du soft power, pour découvrir par la suite que les fils reliant ces leviers aux « points » ferroviaires du monde réel n’existaient plus. L’influence s’était envolée ; la coercition impériale était de plus en plus dédaignée. La diplomatie a échoué sur toute la ligne. Continuer la lecture