Les médias dominants occidentaux sont partis en surchauffe pour répandre la rumeur voulant que la Chine bâtisse des bases navales et aériennes au Sud du Cambodge. La réalité des choses est que la Chine s’est peut-être contentée de signer des accords logistiques pour utiliser ces bases, et que l’ensemble du brûlot médiatique se résume à un battage sémantique. Continuer la lecture →
Reconstitution de la carlingue du vol TWA 800. Crédit photo : wikimedia commons
Il y a quelques années, alors que j’avais entamé ma prise de conscience sur la gravité du niveau de malhonnêteté des médias dominants sur tout un ensemble de sujets controversés, je me suis mis à raconter une blague à quelques amis. Continuer la lecture →
La première choses à faire : évacuer les évidences
L’homosexualité est un phénomène qui a probablement toujours existé et qui a souvent polarisé la société : ceux qui croient qu’il existe quelque chose de fondamentalement mauvais / erroné/ pathologique / anormal dans l’homosexualité – probablement la plupart, ou toutes, les grandes religions – et ceux qui sont catégoriquement en désaccord. C’est normal. Après tout, la question de l’homosexualité ne concerne pas seulement le sexe en tant que tel, mais également les normes de la société, la reproduction, la question des enfants et de la famille et, plus important encore, l’amour. Quoi de plus mystérieux, de plus fascinant et de plus controversé que l’amour ?
Quartier général des fascistes de Mussolini, des gens de « gauche », à Rome en 1934.
Chers amis de gauche,
Le monde bouge, sa forme change. Vous le voyez bien. Mais les idées qui l’entourent changent encore plus rapidement. Ses définitions mutent, et ça, vous ne le voyez pas. Vous vous dites de gauche parce que c’est le camp du Bien. De gauche un jour, de gauche toujours ? Pas sûr.
Par Brandon Smith − Le 18 juin 2019 − Source Alt-Market.com
Les nouveaux militants du mouvement pour la liberté croient à tort que l’idée du « faux paradigme gauche/droite » signifie qu’il n’y a pas de spectre politique ; que toute cette notion de gauche contre droite est une invention. Ce n’est pas exactement le cas. Quand on parle de faux paradigmes en matière de politique (ou de géopolitique), il s’agit en fait de la classe élitiste, aussi connue sous le nom de globalistes, et du fait qu’elle n’a aucune orientation politique de droite ou de gauche. Ils ne se soucient ni des démocrates ni des républicains, ils n’ont aucune loyauté envers l’un ou l’autre parti. Leur loyauté va à leur propre agenda, et ils exploiteront les DEUX côtés pour obtenir ce qu’ils veulent chaque fois que possible.
Par James Howard Kunstler – Le 14 Juin 2019 – Source kunstler.com
Les Campus Wokesters aux prises avec des problèmes de limites se sont « réveillés » pour de bon jeudi lorsqu’un jury de l’Ohio a ajouté 33 millions de dollars supplémentaires en dommages-intérêts punitifs en plus des 11 millions de dollars déjà requis contre l’Oberlin College pour avoir mené une campagne de « justice sociale » visant à ruiner l’activité d’une pâtisserie d’une petite ville, implantée depuis quatre générations, qui avait suivi l’arrestation de trois étudiants noirs de l’Oberlin College en 2016.
Suite à la récente note de lecture, il manquait la traditionnelle interview de l’auteur. C’est maintenant chose faite et je vous laisse découvrir les réponses de Pierre-Antoine Plaquevent à mes questions.
PAP – Pouvez-vous vous présenter rapidement pour nos lecteurs ?
Après une longue période d’activisme politique, j’ai créé le portail métapolitique les-non-alignés.fr que j’anime depuis 2010. Cet outil m’a permis de mener pendant plusieurs années une activité métapolitique intense et multiforme. Que ce soit par le biais d’organisation de conférences, de la rédaction d’articles ou encore du journalisme de terrain et d’interviews d’acteurs politiques et culturels. Il est à noter que dans chacun de ses domaines, les non-alignés étaient en avant-garde dans la formation et la préparation politique des esprits.
Pierre-Antoine Plaquevent anime un portail méta-politique les-non-alignés.fr. Il nous avait déjà contactés pour proposer un article sur Soros il y a 1 an. Depuis c’est dans un livre qu’il développe son propos déconstruisant cet homme, George Soros, qui derrière sa fondation, l’Open Society, semble de tous les combats de la mondialisation, des révolutions de couleurs, aux marches LGBT et même maintenant derrière les vagues de migrants qui ont fait récemment la une des journaux.
Ce livre est clairement un manuel de contre-insurrection contre ce que l’auteur appelle le « globalitarisme », une volonté palpable d’en finir par la force si nécessaire avec les États-nations, la liquidation de siècles d’histoires, notamment en Europe, avec la promesse d’un avenir radieux sans violence, égalitaire, dans le respect de toutes les minorités.
Dans les milieux souverainistes, Soros est souvent présenté comme l’incarnation du mal, l’Attila de l’identité, de la tradition et de tout ce qui fait qu’un Homme est attaché à sa terre, celle de ses ancêtres.
P-A Plaquevent commence donc habilement par nous présenter Soros, le jeune homme, son histoire, né dans une Hongrie soumise coup sur coup à 2 totalitarismes, ses rencontres plus tard qui vont forger son idéologie et lui donner cet élan qui le fait encore, au seuil de sa mort, être de tous les combats. Si c’est clairement Karl Popper qui va être son mentor et qui va l’aider à structurer sa pensée, cette analyse des racines de la pensée Soros, de son idéologie de la Société ouverte, nous offre une large vue des hommes derrière chaque champ de bataille qui secoue la société européenne lors de cette formidable révolution industrielle, menée tambour battant au 18ème et 19ème siècle.
On y croise les suspects habituels, les Rothschild, Cecil Rhodes et sa Fabien Society, la Société Des Nations ou encore HG Wells et son livre prophétique, le Nouvel Ordre Mondial,« l’édification d’une société ouverte planétaire pilotée par un gouvernement mondial technocratique » et si je peux ajouter et plagier Voltaire, dirigé par « un petit nombre qui fait travailler le grand nombre, est nourri par lui, et le gouverne ».
Mais le message de Soros s’appuie aussi sur une philosophie politique basée sur sa théorie de la réflexivité, le lien entre le présent et le futur, le fait que les perceptions des participants à un système financier ou à une société sont intrinsèquement faussées, comme Heisenberg et son principe d’incertitude en physique. Et l’on comprend en lisant ce livre comment ces réflexions théoriques peuvent servir de bases à des actions politiques, en utilisant le chaos comme mode de gouvernance pour reconfigurer jusqu’à la façon dont pense la population ciblée. C’est d’ailleurs l’un des axes du travail de Lucien Cerise auteur de la post-face de ce livre.
Cette analyse de la Société ouverte est passionnante et amène l’auteur à nous faire réfléchir sur les grands mouvements idéologiques qui secouent nos sociétés depuis si longtemps, le communisme ; le conflit entre Sparte et Athènes ; comment d’après Carl Schmitt, l’impérialisme économique sait se draper d’atours humanistes pour arriver à ses fins.
Ce livre est une mine d’or pour ceux qui cherchent des outils pour défendre, non des sociétés qui seraient fermées par simple opposition dialectique mais des sociétés suffisamment fortes et stables pour n’accepter de chaque modernité qui passe par là que ce qui est vraiment choisi en conscience, en prenant le temps de l’expérimentation à l’échelle des générations.
Je vous laisse découvrir au fil des pages, l’incroyable réseau Soros, ses complicités à haut niveau, dans les universités, les médias, les liens avec le marxisme culturel, ses origines juives. Je finirai par quelques mots sur la naissance de la cybernétique dans les mêmes années qui constitue un outil socio-technique pour décomposer et recomposer le corps social, l’intuition fondatrice de l’ingénierie sociale, où l’homme n’est plus qu’un système auto-régulé, une suite de commandes pour obtenir un comportement global. Vous pouvez utilement regarder ce film cité par l’auteur : Das Netz – La construction des Unabombers en référence à Ted Kaczynsky.
Le pétrolier turc El Hiblu-1 capturé par des migrants clandestins au large de la Libye, qui venait de « sauver » plus d’une centaine de « réfugiés » d’un naufrage, est arrivé à Malte. L’épopée du navire contrôlé par les migrants, que les autorités italiennes qualifient de « premier cas de de piraterie migratoire » en Méditerranée, s’est donc achevée. Quatre « immigrés clandestins » ont été placés en détention par la police maltaise, et les autres, qui n’avaient pas participé à la saisie du navire, ont été pris en charge au port de La Valette en bus puis emmenés vers une direction inconnue.
La fronde organisée par la Ville de Montréal contre le projet de loi 21 sur la laïcité de l’État traduit parfaitement l’état des choses. Montréal est devenue une cité-État coupée de ses constituantes naturelles. Ses édiles et les oligarques qui se terrent dans leurs quartiers huppés n’entendent pas se conformer aux desiderata du gouvernement québécois.