Par Vicente Navarro – Le 9 Décembre 2022 – Source Counterpunch

Source de la photo : Evan Nesterak – CC BY 2.0
Les origines du fascisme et du nazisme : la Grande Dépression
Le fascisme et le nazisme sont les produits de la Grande Dépression. La détérioration de la situation économique a eu des effets désastreux sur la qualité de vie et le bien-être des classes populaires et a sapé la crédibilité et la légitimité des systèmes démocratiques et des gouvernements aux États-Unis et en Europe. Le fascisme, dans le sud de l’Europe et aux États-Unis, et le nazisme, dans le centre et le nord de l’Europe ainsi qu’aux États-Unis, ont tiré parti du mécontentement qui en résultait. Ces mouvements ont acquis une influence considérable des deux côtés de l’Atlantique Nord, pour finalement gouverner plusieurs pays d’Europe occidentale.
L’Europe a maintenu jusqu’ici une façade globalement optimiste face à l’arrivée des froids de l’hiver, et a indiqué disposer de plus de gaz que nécessaire pour pallier le manque de livraison de la part de la Russie, y compris dans un scénario du « plus froid », mais en arrière plan, la plus grande économie d’Europe se prépare en silence à un scénario du pire intégrant des foules en colère et des faillites bancaires, si les coupures d’énergie empêchent la population d’accéder à l’argent liquide.
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Ils vendent à prix d’or à l’État des prestations dont on imagine que des fonctionnaires sont tout à fait capables de les réaliser, puisqu’ils ont été formés, engagés, et qu’ils sont payés – beaucoup moins cher – pour cela.
Lors des premières phases de la pandémie, les « experts » se sont particulièrement escrimés à faire forte impression sur le grand public, en affirmant et répétant que le COVID était une maladie extrêmement dangereuse. S’il est clair que pour les personnes extrêmement âgées et les personnes fortement immunodéprimées, le COVID présente bel et bien des problématiques de santé importantes, les « experts » ont fait de leur mieux pour convaincre les gens de tous âges qu’ils se trouvaient en danger.
Cela ne fait à peine un mois que le président Biden est monté sur les marches de l’Independence Hall de Philadelphie, déclarant qu’il était de son devoir de s’assurer que chacun d’entre nous comprenne que la faction centrale de son opposition politique est constituée d’extrémistes qui « menacent les fondements mêmes de notre République« . Flanqué des icônes en uniforme de son armée et debout sur une scène à la 