Un décret prévoit de renflouer les sociétés endettées travaillant sur l’IA


Par Moon of Alabama – Le 25 novembre 2025

En décembre 2024, le président Donald Trump nommait le capital-risqueur, David O. Sacks, “le Tsar de l’IA et de la Cryptographie à la Maison-Blanche.

Sacks devrait guider les politiques de l’administration en matière d’intelligence artificielle et de crypto-monnaie.

Gary Markus, chercheur en IA, se demande comment deux tweets récents de Gary Sacks sont liés l’un à l’autre :

Une théorie du capitalisme soutient que chaque entreprise devrait être laissée à elle-même, l’intervention de l’État étant réduite au minimum. Ce point de vue a été bien articulé il y a quelques semaines à peine, par le tsar de la Crypto et de l’IA et podcasteur bien connu, David O. Sacks :

David Sacks @DavidSacks – 16:52 UTC · 6 novembre 2025

Il n’y aura pas de renflouement fédéral pour l’IA. Les États-Unis ont au moins 5 grandes sociétés modèles. Si l’une échoue, d’autres prendront sa place.

L’autre théorie du capitalisme, si on peut effectivement l’appeler ainsi, soutient que nous devrions renflouer des entreprises ou des industries importantes qui se seraient développés trop vite. Tout le contraire de ce qui précède.

Cette dernière théorie, presque une forme filet de sécurité socialiste pour les entreprises surendettées, semblait être impliquée aujourd’hui, dans un tweet qui semblait jeter les bases d’un renflouement, par nul autre que le tsar de la Crypto à la Maison-Blanche et podcasteur bien connu, David O. Sacks:

David Sacks @DavidSacks – 17:34 UTC · 24 novembre 2025

Selon le WSJ d’aujourd’hui, les investissements liés à l’IA représentent la moitié de la croissance du PIB. Une marche arrière risquerait la récession. Nous ne pouvons pas nous permettre de revenir en arrière.

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Les choses deviennent carrément surréalistes dans l’Argentine de Milei


Par Nick Corbishley – Le 10 octobre 2025 – Source Naked Capitalism

Milei fait son show

Javier Milei, le premier chef de gouvernement autoproclamé anarcho-capitaliste au monde, en est à la moitié de son mandat présidentiel de quatre ans, et les choses deviennent vraiment étranges…

Milei a chanté près d’une douzaine de chansons rock à la Movistar Arena de Buenos Aires, dont Demoliendo Hoteles, de Charly García; Rock del Gato, de Ratones Paranoicos; et Blues del Equipaje, de Mississipi, avant de répudier une récente attaque antisémite contre une femme et son fils à Buenos Aires. Il a ensuite interprété une interprétation de la Hava Nagila, une chanson folklorique juive qui, selon le président sioniste argentin, “dérange particulièrement la gauche”.

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La « transition » vers un nouvel ordre mondial n’est pas comprise par la plupart des Occidentaux


Par Alastair Crooke – Le 19 mai 2025 – Unz Review

Même le besoin d’une transition – pour être précis – ne fait que commencer à être reconnu aux États-Unis.

Pour les dirigeants européens, et pour les bénéficiaires de la financiarisation qui déplorent avec arrogance la « tempête » imprudemment déclenchée par Trump sur le monde, ses thèses économiques de base sont ridiculisées comme étant des notions bizarres, complètement séparées de la « réalité » économique.

Ce qui est complètement faux.

Car, comme le souligne l’économiste grec Yanis Varoufakis, la réalité de la situation occidentale et la nécessité d’une transition avaient déjà été clairement énoncées par Paul Volcker, ancien président de la Réserve fédérale, dès 2005.

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La guerre par d’autres moyens. Les taxes douanières de Trump et le dernier pari de l’empire


Une analyse en profondeur des causes et conséquences de la politique économique menée par Trump


Par Thomas Fazi – Le 15 avril 2025

Au cours des deux dernières semaines, Trump a lancé un boulet de démolition sur l’économie mondiale en annonçant des tarifs douaniers radicaux envers des dizaines de pays. Ce mouvement brusque a fait chuter les marchés boursiers aux États-Unis et à l’étranger, obligeant l’administration à reculer rapidement. Trump a révisé sa politique pour imposer un tarif douanier inférieur et généralisé de 10% (25% pour l’aluminium et l’acier), tout en faisant exception pour la Chine avec un tarif stupéfiant de 145% sur toutes les importations en provenance du pays, l’une des mesures commerciales les plus extrêmes de l’histoire moderne – même si certaines catégories ont ensuite été exemptées.

Cette politique commerciale agressive est étayée par deux objectifs principaux : l’un officiel et l’autre officieux. L’objectif officiel est de réindustrialiser l’économie américaine en relançant l’industrie manufacturière nationale et en réduisant le déficit commercial — un objectif en soi légitime. L’objectif officieux, cependant, est beaucoup plus troublant : blesser économiquement la Chine pour tenter de ralentir ou d’arrêter son ascension en tant que puissance mondiale. Cela s’inscrit dans un schéma plus large et ancien des efforts étasuniens pour préserver leur domination mondiale — économiquement, militairement et géopolitiquement — à pratiquement n’importe quel prix.

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Survie ou pillage. Quel est le véritable enjeu de la révolution de Trump ?


Par Moon of Alabama – Le 18 avril 2025

Beaucoup de gens, moi y compris, ne savent toujours pas exactement en quoi consiste la révolution de Trump – dans le domaine du commerce, des relations internationales et de la lutte contre le gouvernement américain dans son ensemble.

Il semble que Trump considère que la voie sur laquelle les États-Unis sont engagés, avec des déficits et une dette en constante augmentation, n’est pas viable. Lui et ses collaborateurs affirment que le dollar, en tant que monnaie de réserve, fait plus de mal que de bien au pays. Ils considèrent que le déclin de l’industrie manufacturière est le principal symptôme d’une grave maladie.

Ils estiment qu’il est nécessaire de détruire l’ancien système afin qu’un nouveau, plus glorieux, puisse voir le jour. Ils savent que le processus sera douloureux pour beaucoup, mais espèrent aboutir un meilleur résultat en fin de course. (Il existe également un motif de profit personnel).

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L’intellectuel qui explique pourquoi Trump impose des droits de douane


Par Adam Rowe – Le 4 mars 2025 – Source Compact

En adoptant le « libre échange », le système britannique, nous nous plaçons au même niveau que les hommes qui ont ruiné l’Irlande ou l’Inde, et empoisonnent et réduisent maintenant le peuple chinois à l’esclavage

La renaissance du protectionnisme commercial par le président Donald Trump devrait également susciter un regain d’intérêt pour les idées de Henry Charles Carey (1793-1879), sans doute l’économiste le plus influent de l’histoire américaine. On pourrait conclure des réactions horrifiées aux diverses propositions douanières de Trump que le libre-échange a toujours été américain, sinon un principe inscrit quelque part dans la Constitution elle-même. En réalité, pendant la majeure partie de l’histoire américaine, en particulier entre la Guerre civile et la Seconde Guerre mondiale, l’économie industrielle du pays a explosé pour devenir la suprématie mondiale dans le cadre d’un système élaboré de taxes douanières protectrices. Carey fut le premier partisan, le plus habile et le plus célèbre, du nationalisme économique en Amérique.

Fêté et honoré par ses admirateurs contemporains en tant que géant intellectuel, Carey a également été le premier économiste américain à gagner un public important en Europe. Karl Marx considérait Carey comme “le seul économiste américain d’importance. » Et John Stuart Mill lui a fait un compliment tout aussi détourné en tant que « seul économiste politique réputé qui adhère désormais à la doctrine protectionniste.”

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Pourquoi le capitalisme a-t-il besoin de la guerre ?


Par Ted Reese – Le 27 Février 2025 –  Source Compact

Cela n’en a peut-être pas l’air aujourd’hui, mais Donald Trump a encore gagné. Lui et les responsables militaires américains exigent depuis longtemps que la Grande-Bretagne et l’Europe assument une plus grande part du financement de l’OTAN. Aujourd’hui, le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est engagé à augmenter les dépenses de défense de 2,3 à 2,5 % du PIB d’ici 2027 – le chiffre le plus élevé depuis la fin de la guerre froide – et à les porter à 3 % après 2029.

Il peut s’agir d’une tentative de combler le vide laissé par Trump s’il met en œuvre son intention déclarée de réduire le soutien militaire américain à l’Ukraine. Il peut aussi s’agir d’un compromis visant à dissuader Trump d’aller jusqu’au bout. Quoi qu’il en soit, Trump a réussi à faire en sorte que la Grande-Bretagne assume une plus grande part du fardeau de la défense, renforçant ainsi l’utilisation de ce pays comme mandataire des États-Unis en Europe. Cette forme d’externalisation permet à Washington d’économiser de l’argent et de le dépenser de manière à produire de la richesse, deux choses auxquelles Trump tient beaucoup.

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Le problème « Zweikaiser » de l’empire américain


Par Agit Papadakis – Le 25 août 2024 – Source VK

Les anciens empires, après leur apogée, se disloquaient lorsque leurs commandants militaires revendiquaient le pouvoir suprême dans leurs propres fiefs. Cependant, les commandants de l’empire américain ne sont pas des soldats mais des capitalistes. C’est un empire de la cupidité qui est en train de se diviser en fiefs de cupidité. Le terme allemand pour désigner la crise de légitimité qui survient lorsque plusieurs dirigeants revendiquent le pouvoir suprême dans un empire est « Zweikaiserproblem », et c’est celui que nous connaissons aujourd’hui aux États-Unis.

Il est douloureusement évident aujourd’hui que l’autorité suprême ne réside manifestement pas entre les mains du sénile Biden, et ce depuis un certain temps, déjà sous le règne de Bush junior, dont l’esprit drogué et inculte était dirigé par l’homme d’Halliburton, Dick Cheney. Alors, qui était et qui est le Dick Cheney de Joe Biden ?

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Les dirigeants syndicaux américains ont collaboré avec la CIA pour saper la démocratie


Par Joe Allen – Le 26 août 2024 – Redflag.org

Peu après qu’Israël a lancé sa guerre génocidaire à Gaza avec le soutien total du gouvernement américain, l’opposition à l’administration Biden a émergé dans un endroit que de nombreux commentateurs politiques professionnels ont trouvé déconcertant : au sein des syndicats américains. Le président Joe Biden se vante régulièrement d’être « le président le plus favorable aux syndicats de l’histoire américaine ». Il a donc été surprenant, voire choquant, que de nombreux syndicats – y compris les grands syndicats industriels tels que l’United Auto Workers (UAW) et toute une série de petits syndicats locaux et d’organes de direction – appellent à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. L’exception la plus notable à cette tendance a été le syndicat des Teamsters, dirigé par Sean O’Brien.

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Un système électoral basé sur l’argent ne peut pas être équitable


Par Moon of Alabama – Le 8 août 2023

« La démocratie meurt dans l’obscurité« , telle est la devise qui figure sous le logo du Washington Post.

Mais le titre et l’article qui suit démontrent que ce qui est vendu comme une « démocratie » aux États-Unis ne correspond pas à ce que les gens imaginent être un système démocratique.

Pence se qualifie pour le débat présidentiel du GOP après avoir atteint le seuil des donateurs

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