Par Conor Gallagher − Le 17 mars 2024 – Source Naked capitalism
L’insouciance de l’armée allemande a récemment fait l’objet d’une grande attention en raison de la fuite d’un enregistrement audio d’officiers militaires allemands discutant nonchalamment d’attaques contre la Russie.
On peut établir un lien direct entre la folie d’attaquer la Russie avec un total de 100 missiles Taurus et le déclin économique rapide en cours dans le pays. L’incompétence évidente dans les deux cas continue d’être mise en évidence alors que les décisions prises à Berlin ne font qu’empirer les choses, et l’insistance de l’Allemagne sur l’austérité pour le reste de l’Europe contribue à faire en sorte que le reste de l’UE soit également entraîné dans la chute.
L’Europe a maintenu jusqu’ici une façade globalement optimiste face à l’arrivée des froids de l’hiver, et a indiqué disposer de plus de gaz que nécessaire pour pallier le manque de livraison de la part de la Russie, y compris dans un scénario du « plus froid », mais en arrière plan, la plus grande économie d’Europe se prépare en silence à un scénario du pire intégrant des foules en colère et des faillites bancaires, si les coupures d’énergie empêchent la population d’accéder à l’argent liquide.
Tous ceux qui ont le pouvoir décisionnel ont été placés là non pas par un vote populaire mais par une collusion en coulisses.
Le résultat des élections françaises a une fois de plus démontré la rigidité de la société européenne, qui rend presque impossible l’émergence d’un gouvernement fort et volontaire (c’est-à-dire transformateur), comme celui d’un de Gaulle, au niveau national. Cependant, lorsque ces rigidités nationales sont combinées à l’incapacité des institutions européennes supranationales à taille unique de répondre aux spécificités de situations complexes, nous obtenons un immobilisme total – l’impossibilité de changer de politique de manière significative, dans la majorité des États de l’UE. 




Le plan de la Commission européenne, récemment divulgué, visant à réduire considérablement la dépendance du bloc vis-à-vis du dollar ne fonctionnera pas sans la participation de la Russie, a noté Ivan Danilov, un collaborateur de Sputnik, suggérant que Paris et Berlin devraient étouffer leurs sentiments anti-russes. 