Ukraine:
Les gaîtés du parlement


Le 7 avril 2015 – Source voicesevas.ru

Les députés ukrainiens bloquent la tribune de la Rada [parlement ukrainien, NdT] tandis que les nationalistes manifestent devant le Parlement (vidéo en ukrainien)

https://youtu.be/cZchsFfVcWQ

Le mardi 7 avril à Kiev a été assez mouvementé: les députés de l’Ukraine indépendante réunis aujourd’hui en session plénière n’ont pas démarré l’examen des projets de loi mais ont bloqué la tribune de la présidence de la Verkhovna Rada exigeant le retrait d’Arseni Iatseniouk de ses fonctions de Premier ministre. Ainsi a commencé un jour de travail parmi tant d’autres dans le chaotique parlement de ce pays européen.

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Au-delà de la fabrication du consentement


Par Paul Street – Le 28 mars 2015 – Source zcomm.org
Origine : teleSUR English

Des lecteurs et d’autres personnes me demandent encore parfois ce que je pense du texte de Edward S. Herman et Noam Chomsky paru en 1988, Manufacturing Consent: The Political Economy of the Mass Media [La fabrication du consentement: de la propagande médiatique en démocratie*]. Ma réponse est toujours la même: c’est une étude indispensable, classique, et célèbre à juste titre, du rôle des médias de masse aux États-Unis en tant qu’organes de propagande pour l’établissement de cette nation impériale.

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Une commission d’audit de la dette en Grèce, maintenant
Et demain où ?


Par Eric Toussaint , Yannick Bovy – Le 25 mars 2015 – Source CADTM

Retranscription de l’interview donnée par Eric Toussaint, économiste, porte-parole du CADTM, et coordonnateur de la Commission d’audit de la dette grecque, le 24 mars 2015 à la RTBF.

Yannick Bovy : Vous étiez à Athènes la semaine dernière car c’est vous qui allez coordonner les travaux de la commission que le Parlement grec est en train de mettre sur pied. Cette commission va servir à analyser, ausculter, disséquer la dette de la Grèce, dont on sait qu’elle constitue un sacré problème pour le nouveau gouvernement grec et bien sûr pour la population en général. Alors expliquez-nous ce que vous allez faire concrètement, et quels sont vos objectifs ?

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États-Unis – Arabie saoudite :
guerre éclair sur le Yémen

Par Tony Cartalucci – Le 27 mars 2015 – Source globalresearch.ca

une agression flagrante, le désespoir absolu

Le modèle de guerre par procuration que les États-Unis ont employé partout au Moyen-Orient, en Europe de l’Est et même dans certaines parties de l’Asie semble avoir de nouveau échoué, mais cette fois-ci au Yémen.

En défaisant le régime yéménite soutenu par les Étasuniens, les Saoudiens et une coalition d’extrémistes sectaires dont Al-Qaïda et sa nouvelle version rebaptisée Daech, les milices yéménites pro-iraniennes, les Houthi, ont contrecarré la puissance tranquille étasunienne et l’ont obligée à intervenir militairement de manière directe. Alors que les forces militaires étasuniennes ne sont prétendument pas impliquées, ce n’est pas le cas des avions de guerre saoudiens et d’une possible force terrestre.

Bien que l’Arabie saoudite prétende que dix pays ont rejoint sa coalition pour l’intervention au Yémen – de même que les États-Unis pour l’invasion et l’occupation de l’Irak – il s’agit bien d’une opération saoudienne qui se camoufle derrière une coalition, vaine tentative de générer une légitimité diplomatique.

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La lutte de Syriza :
Une alternative pour la Grèce


Par Geoffrey McDonald – Le 27 mars 2015 – Source CounterPunch

Depuis la victoire électorale de Syriza, les couteaux s’affûtent autour de la question du renflouement de la Grèce. Tout tourne autour de la question de savoir quel est le meilleur moyen d’assainir les finances publiques. Faut-il en passer par un assainissement budgétaire impliquant des coupes encore plus claires dans des dépenses gouvernementales considérées comme superflues, en particulier celles qui visent à aider la population ? Ou s’agit-il plutôt de mesures d’incitation au développement financées par le crédit, autrement dit d’une politique de croissance au service de la population ?

Les politiciens des deux bords clament haut et fort que les petites gens sont leur première préoccupation. Le gouvernement grec invoque les travailleurs, les retraités, les chômeurs, les malades, etc., qui ont déjà consenti tant de sacrifices qu’ils sont au bout du rouleau. Le ministre des Finances allemand, Schäuble, se plaît à rappeler constamment que les laborieux contribuables allemands ont subi il y a de nombreuses années déjà les réductions budgétaires auxquelles les Grecs doivent s’attendre aujourd’hui.

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Le journaliste russe qui croyait à la liberté

Par Philippe grasset – Le 25 mars 2015 – Source dedefensa.org

Radio Free Europe et Radio liberty censurent le journaliste russe qui croyait à la liberté

C’est une histoire exemplaire que celle d’Andrei Babitski, journaliste russe, libéral, anti-poutinien, face à son employeur depuis 1989, RFE/RL (Radio Free-Europe/Radio-Liberty), la puissante station de radio établie par les USA en Europe au début de la Guerre froide, pour émettre vers les pays communistes d’Europe de l’Est et l’URSS. RFE/RL s’est reconvertie à partir de 1989-1991, dans le sens voulu par la politique US selon la dynamique de la politique-Système. Babitski, lui, a suivi son penchant pour la démocratie et pour la liberté telles qu’il se les représente, et a pris au grand comptant la morale qu’on lui présentait. Il acquit une célébrité certaine par ses reportages sur la Tchétchénie, sur la Géorgie, sur les révolutions de couleur, chaque fois contre le pouvoir russe et bientôt contre Poutine. Emprisonné par les Russes puis par les Tchétchènes en 2000, il fut l’objet d’une intervention personnelle de la secrétaire d’État Madeleine Albright pour sa libération. Le destin commença à changer pour Babitski en mars 2014 avec la question de la Crimée, avec un article passé sur son blog, en russe, article anti-poutinien et extrêmement critique de la politique et de la situation officielles de la Russie comme à l’habitude, mais qui commençait tout de même par cette phrase : «Ceci n’est pas à propos de la Crimée, – sur cette question, je suis complètement d’accord avec la thèse centrale de Vladimir Poutine selon laquelle la Russie a le droit absolu de prendre la population de la péninsule sous sa protection.» Le reste suit jusqu’à la mise à pied de Babitski, en septembre 2014, parce qu’il avait mis en ligne une vidéo montrant quatre cadavres dont ceux de deux civils qui pouvaient sembler avoir été l’œuvre des milices ukrainiennes d’extrême-droite ou de l’armée ukrainienne.

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Les événements en Grèce pourraient suivre le scénario chypriote ou argentin


 

Valentin Katasonov

Valentin Katasonov

Par Valentin Katasonov – Le 26 mars 2015 – Source strategic-culture

On peut décrire la position de l’actuel gouvernement grec par rapport à l’avenir du pays par ni guerre ni paix, si par guerre on entend la sortie de la Grèce de la zone euro et par paix le maintien du pays dans celle-ci. Toutefois, indépendamment de la position de la Grèce dans l’Union européenne, il lui est possible de s’écarter des sévères recommandations des créanciers étrangers.

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Hassan Nasrallah :
Sharon fut le dernier des Rois d’Israël


Par Sayed7asan – Le 25 janvier 2013 – Source sayed7asan

Lors des élections législatives israéliennes de 2013, Hassan Nasrallah a tenu le discours suivant, qui conserve toute son actualité avec les récentes élections anticipées en Israël qui ont vu une nouvelle victoire de Netanyahu.

Discours du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hasan Nasrallah, durant la cérémonie commémorant la naissance du Prophète (saas) et la Semaine de l’unité islamique – 25/01/2013

Vidéo sous-titrée en français

https://youtu.be/XRoDtCyN7lc

Voir la traduction complète de ce discours

Transcription
[…]

J’ai un rapide commentaire sur les élections israéliennes. En bref, les résultats des élections israéliennes mènent aux conclusions suivantes.

Si dans ce monde bien des gens ne se sentent pas concernés et ne suivent pas de près ce qui se passe au niveau de l’entité sioniste, nous nous sentons pour notre part concernés, quelles que soient les préoccupations du Liban et quelles que soient les préoccupations de la région. Car l’origine du problème est là. L’histoire a commencé là-bas. Elle a commencé avec la création et la fondation de cette entité. Ce qui s’est passé et ce qui se passe dans cette région est en grande partie de la faute de cette entité et pour le bien de cette entité, pour sa stabilité et sa préservation.

Je ne veux pas ici faire d’analyse. Je vais seulement énoncer la conclusion. Ces élections enregistrent clairement un recul des partis dirigeants et fondateurs de cette entité – tels que le Parti travailliste et le Likoud. Leur recul est très net. Il y a un manque en Israël : il n’y a pas de fort parti dirigeant. C’est ce à quoi appelait Netanyahou lorsqu’il disait qu’Israël a besoin d’un parti fort qui le dirige. Les élections n’ont pas donné de parti fort qui dirige cette entité. Des dirigeants forts et traditionnels manquent cruellement.

Vous souvenez-vous de ce que j’ai dit un jour ? En fait, ce n’est pas moi qui ai dit cela. Quelqu’un m’a dit un jour – lorsque Sharon tyrannisait, intimidait et terrorisait tout le monde arabe et toute la région – de ne pas avoir peur de Sharon, ajoutant qu’il ne pourrait rien faire et qu’il était le dernier des Rois d’Israël. Puis j’ai dit dans l’un de mes discours que Sharon était le dernier des Rois d’Israël. Il est évident qu’il est le dernier des Rois d’Israël. Qui est donc venu après Sharon ? Qui y a-t-il ?

Certes, ils se sont mis d’accord pour Netanyahou car il n’y avait pas d’autre choix. Il n’y avait personne. Pour eux, c’est le meilleur des candidats actuels. Cependant, la crise de confiance vis-à-vis de Netanyahou est patente.

L’absence de dirigeants forts et fondateurs, la persévérance des partis religieux fanatiques qui progressent et l’augmentation du nombre de partis et de blocs parlementaires compliquent sans aucun doute le processus de prise de décision.

De manière générale, tout ce qui a eu lieu dans les élections exprime clairement une crise de leadership dans l’entité, une crise des partis, une crise de confiance, et, par conséquent, une crise de l’entité

Cependant, ce qui ne devait pas nous tromper dans le passé, et qui ne doit pas non plus nous tromper maintenant ou à l’avenir, est la fable de la Droite et de la Gauche et du Centre et du Centre du Centre et que sais-je encore, la Droite de la Droite, etc. En ce qui concerne Jérusalem, en ce qui concerne la Palestine, en ce qui concerne les droits du peuple palestinien, en ce qui concerne la cause palestinienne, en ce qui concerne les réfugiés palestiniens, en ce qui concerne les causes et droits arabes, du Golan au Liban au Sinaï et à l’Égypte, en ce qui concerne l’avidité israélienne, en ce qui concerne les menaces d’Israël adressées aux gouvernements et aux peuples de la région, la Droite, la Gauche, le Centre ou le Centre du Centre ou la Gauche de la Gauche sont tous les mêmes. Bien plus, nos expériences nous ont enseigné que la plupart des guerres israéliennes ont été lancées par des cabinets de gauche. Qu’il n’y ait aucun malentendu sur l’analyse de la Gauche et de la Droite. Ils sont tous les mêmes. Que ce soit la Droite, la Gauche, le Centre ou un cabinet d’unité nationale qui arrive au pouvoir, rien ne change quant à cet aspect de la confrontation avec l’ennemi. Certes, il va sans dire qu’avec de nombreux partis, il sera plus difficile de prendre une décision politique et il y aura des difficultés de mise en œuvre comme je l’ai dit. Mais pour ce qui est du projet, de la vision, de l’antagonisme, de l’avidité et des menaces, rien ne change. Par conséquent, il n’est pas permis de compter sur quoi que ce soit à ce niveau.

Aujourd’hui, la garantie de Gaza est la force de la Résistance à Gaza. La garantie de la Palestine, du peuple palestinien et des droits palestiniens est la réconciliation nationale, l’unité du peuple palestinien et son adhésion au choix de la Résistance.

La garantie du Liban, quel que soit le dirigeant d’Israël, que ce soit Netanyahou, Sharon, Shimon Peres, Barak, Labeed ou je ne sais qui, la garantie du Liban est dans la formule dont nous avons toujours parlé. C’est l’équation armée-peuple-résistance. Notre pouvoir national, avec ses diverses composantes, est ce qui protège le Liban. L’ennemi ne varie pas selon que le Centre, la Droite ou la Gauche gouverne. L’ennemi regarde le Liban. Si vous avez de la force, des capacités, si vous pouvez créer un pouvoir de dissuasion, vous pouvez défendre votre pays. Ainsi, vous pouvez extraire le pétrole et le gaz, protéger votre pays et vos frontières, etc. Tout autre élément est inutile et vide de sens. L’expérience de dizaines d’années avec l’ennemi israélien l’enseigne.

Il en va de même au niveau de la région. C’est pourquoi je dis que la meilleure réponse aux élections israéliennes, indépendamment des conclusions et des analyses, est un appel à une plus grande adhésion à la Résistance. Nous devons tous coopérer pour que le peuple palestinien soit fort à Gaza, en Cisjordanie, en Palestine et hors de Palestine.

Nous devons tous coopérer pour que la Résistance au Liban reste forte et devienne plus forte encore. Nous devons tous coopérer pour désamorcer les mines qui jonchent notre région arabe. Telle doit être la réponse aux élections israéliennes.

Voir également 

Norman Finkelstein sur l’élection de Netanyahou, le racialisme et les «djihadistes juifs » (VOSTFR)

Une défaite électorale de Netanyahou n’annoncera pas la rédemption d’Israël – Par Gidéon Lévy

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Ils sont chez eux en Russie :
Les députés US appellent à virer Poutine


Par Alex Christoforou – Le 25 mars 2015 – Source Russia Inside

La Chambre des représentants des États-Unis appelle ouvertement à un changement de régime à Moscou.

La résolution des États-Unis sur l’envoi d’armes létales en Ukraine appelle aussi à une stratégie à long terme pour le renversement de Vladimir Poutine.

Indépendamment de l’habituelle soif de guerre du Congrès, afin de sécuriser leurs millions dans les campagnes de dons du complexe militaro-industriel (caisses officielles, même pas noires), le passage clé du projet de loi, appelant à fournir une aide létale à l’Ukraine, n’a strictement rien à voir avec l’Ukraine.

La résolution plonge aux racines de ce que les élites américaines veulent vraiment… Le démantèlement, et le pillage qui s’ensuivra, de la Fédération de Russie.

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Israël, une démocratie ?

Par Yara Hawari – Le 17 mars 2015 – Source The Independent

Israël est censé être la seule démocratie du Moyen-Orient, pourtant 4,5 millions de Palestiniens sous son contrôle ne peuvent pas voter

Un État qui ignore les droits du peuple autochtone non juif qu’il domine n’est pas une démocratie.

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