

Par le Saker – le 7 juin 2018 – Source The Saker
Les actions russes en Syrie sont un sujet qui continue à fasciner et à provoquer de nombreuses polémiques. Cela se comprend – la question est extrêmement importante à de nombreux niveaux, y compris pragmatiques et moraux, et aujourd’hui, je m’en tiendrai strictement à l’aspect pratique et laisserai de côté, pour un moment, les considérations morales, éthiques, spirituelles. En plus, pour les besoins de l’argumentation, je ferai aussi comme si le Kremlin agissait à l’unisson, qu’il n’y a pas d’intégrationnistes atlantiques dans le gouvernement russe, pas de 5e colonne au Kremlin et pas de lobby sioniste exerçant une grande influence en Russie. Je traiterai de ces questions à l’avenir car je n’ai aucun doute que le temps et les événements prouveront combien ces dénis sont infondés et politiquement motivés dans la réalité. Mais pour les besoins de l’analyse, nous pouvons faire semblant que tout va bien au Kremlin et partir de l’idée que la Russie est totalement souveraine et protège librement ses intérêts nationaux.
Alors que savons-nous de ce qui est en cours en Syrie ? Continuer la lecture

Le nouveau président Abiy Ahmed s’entretenait avec les chefs militaires lorsqu’il leur a dit que « nous devrions à l’avenir renforcer nos capacités en terme de force navale », ce qui a immédiatement attiré l’attention internationale parce que le pays est enclavé depuis la sécession de l’Érythrée en 1993. Ce pays désormais indépendant a toujours craint que l’Éthiopie ait encore des projets pour le réintégrer de force ou le transformer en un État mandataire pour regagner son accès historique à la mer Rouge, bien que ce ne soit probablement pas ce que le président Ahmed avait à l’esprit lorsqu’il a fait sa curieuse suggestion.
James Howard Kunstler a cette légèreté de ton, cette ironie flegmatique, cette indépendance de l’esprit critique qui sont nécessaires dans la confusion actuelle où se mélangent le conformisme le plus radical et le mensonge pratiqué à la façon d’une pathologie convulsive, pour tenter de donner un rapport des événements du monde qui ne souffre pas du poids des chaînes de la contrainte des esprits. Après tout, il serait plutôt “de gauche” et plutôt “progressiste”, Kunstler, s’il fallait le classer selon le catéchisme en vigueur dans le vaste camp de concentration de la modernité ; aussi est-il anti-Trump et sa cible préférée est-elle le parti démocrate et tout ce qui se rapporte au simulacre que la pensée progressiste enchaînée a édifié pour complaire à la fois au Système et à sa “bonne conscience”. Kunstler est donc un joyeux dissident, pourtant fidèle à ses idées dans un temps où les idées sont devenues “chez eux” autant de simulacres s’intégrant parfaitement dans le Grand Simulacre du Système.


Par Ron Unz – Le 18 juin 2018 – Source
Par Ilan Pappé – Le 14 juin 2018 – Source 
