Le calice empoisonné jusqu’à la lie… de la zone Euro à la zone morte

«... Toute nation souveraine a le droit de ne pas être appauvrie par les créanciers qui ont prêté des sommes bien au-delà du montant qui peut être payé sans être obligé de se livrer à des privatisations à des prix de détresse. Ces exigences sont semblables à une attaque militaire, et ont un objectif similaire : la saisie des terres de l'économie endettée, de ses ressources naturelles, de son infrastructure publique, et du contrôle de son gouvernement.» Michael Hudson
Hudson

Hudson

Par Michael Hudson – Le 3 octobre 2016 – Source CounterPunch

Les articles et interviews de James Galbraith recueillis dans son livre Welcome to the Poisoned Chalice montrent son exaspération croissante contre la troïka – la Banque centrale européenne (BCE), le FMI et de la bureaucratie de l’UE – qui a refusé de relâcher ses exigences, alors que la Grèce voyait son économie s’appauvrir à un degré pire que lors de la Grande dépression. L’attitude combative contre la Grèce était, en un mot, un rejet de la démocratie parlementaire après que la nouvelle coalition Syriza des partis de gauche a remporté l’élection en janvier 2015, avec un programme de résistance à l’austérité et aux privatisations.

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Interview du président serbe par Alexandre Douguine


Par Alexandre Douguine – Le 19 août 2016 – Source Katehon

La visite du vice-président américain Joseph Biden en Serbie est terminée. Les entretiens à huis clos avec le président serbe Tomislav Nikolićont ont mis en vedette, comme prévu, la pression sévère sur le dirigeant serbe à propos de la question du Kosovo. Cependant, à la fin de la réunion, Nikolić a dit qu’il ne signerait jamais un accord avec Pristina même si cela signifiait ne pas pouvoir adhérer à l’UE. Il a également déclaré que la Serbie n’imposerait jamais de sanctions contre la Russie, même si les politiques de l’UE l’exigent.

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Merci Brexit :
le Royaume-Uni veut normaliser ses relations avec la Russie

The UK to Normalize Relations with Russia in a Major Policy Shift


Andrei AKULOVPar Andreï Akulov – Le 17 août 2016 – Source Strategic-Culture

Le 9 août, Vladimir Poutine et Theresa May se sont parlé pour la première fois depuis que le premier ministre britannique a pris ses fonctions et tous deux ont exprimé leur insatisfaction de l’état actuel des relations russo-britanniques.

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L’Europe à la croisée des chemins


Par Vladimir Nesterov- Le 12 août 2016 – Source Strategic-Culture

L’agence de nouvelles Bloomberg a nommé un certain nombre de pays européens dont ses experts estiment qu’ils pourraient bientôt se transformer en foyers d’instabilité. Ceux-ci incluent l’Allemagne, l’Espagne, l’Autriche et les Pays-Bas. La Grande-Bretagne, la Lituanie, la République tchèque, la Roumanie, la Croatie et la Hongrie peuvent également être inclues pour leur part dans la poursuite de l’instabilité de la région. L’agence de nouvelles relie toute cette agitation potentielle aux prochaines élections législatives, présidentielles et locales dans ces pays, ainsi qu’aux référendums à venir.

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Les racines nazies de l’Union européenne

Par Gunnar Bjornson − Le 25 mai 2016 − Source katehon.com


L’Union européenne est aujourd’hui considérée comme un standard de démocratie, de libéralisme et de droits de l’Homme. Pourtant, même si tout semble aller pour le mieux sur le plan du libéralisme, peut-être même à l’excès, on peut dire qu’il y a clairement un déficit démocratique. Le processus décisionnel de l’Union européenne est compliqué, et ne prévoit aucun mécanisme forçant les dirigeants de l’UE à rendre des comptes aux Etats membres. Le Parlement européen, la seule institution démocratique de l’UE, n’a qu’un rôle consultatif et ne constitue donc pas une réelle assemblée législative. En fait, le cauchemar de l’intégration européenne est confié à un cercle très restreint de personnes. De plus, cet aspect non démocratique du processus d’intégration est inhérent au système qui a été mis en place après la Deuxième guerre mondiale.

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L’euroscepticisme, la nouvelle normalité européenne.


Par Gareth Harding – Le 9 juin 2016 – Source EU Observer

Si l’euroscepticisme n’était qu’une maladie britannique et le vote du Royaume-Uni pour quitter l’Union son remède – comme le correspondant de Libération, Jean Quatremer, le suggérait dans un article récent – alors la bande des adeptes de l’UE pourrait dormir confortablement en sachant que la contagion anti-européenne reste maîtrisable.

Malheureusement pour eux, l’hostilité britannique envers l’UE a déjà contaminé le continent où l’euroscepticisme est maintenant devenu une nouvelle normalité.

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Le bluff du Pentagone et de l’OTAN

Why the Pentagon and NATO Are Bluffing

«... Mais il est toujours inévitable de revenir à cette caractéristique infantile du jeu mental : peut-on croire sérieusement que les États-Unis risquent de déclencher une guerre nucléaire qui tuerait au moins 200 millions d'Américains pour le bien de... la Pologne ? Ou de... l'Estonie ? » Pepe Escobar

Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 17 juillet 2016 – Source Strategic-Culture

Inutile de tourner autour du pot, pour autant que le Pentagone peut avoir finalement conclu que la Russie détenait une supériorité conventionnelle incontestée sur le théâtre européen, la seule justification possible pour l’existence de l’OTAN est inchangée. Les États-Unis doivent maintenir l’occupation militaire de l’Europe occidentale et centrale jusqu’à la fin des temps. Et la justification du projet doit être l’hystérie anti-russe.

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Glissements géopolitiques


Les implications à venir de l’éloignement des plaques tectoniques géopolitiques de l’Europe et des États-Unis


EU and US flags seen beneath the moon

© AP Photo / Virginia Mayo


Sputnik_logo.svg Le 13 juillet 2016 – Source sputniknews

Commentant ce qu’il voit comme une nouvelle tentative des décideurs américains d’utiliser l’Europe comme bélier contre la Russie, un blogueur russe, analyste géopolitique prodigieux, s’interroge sur les implications des efforts titanesques déployés par la Russie et la Chine pour détacher le continent européen de l’étreinte de Washington.

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Les Européens vont se révolter contre l’OTAN


Le voile se lève pour les Européens : l’OTAN ne leur apporte rien de bon


F. William Engdhal

Par F. William Engdahl – Le  9 juillet 2016 – Source Russia Insider

Le sommet de l’OTAN à Varsovie est une partie du jeu de poker nucléaire. Washington et les généraux de l’OTAN tentent de provoquer la Russie dans une escalade des tensions, parce que certains milieux aux États-Unis sont de plus en plus désespérés de voir leur pouvoir diminuer dans le monde entier. Et ils le perdent vraiment. Ils voient une escalade militaire comme la seule chose qui pourrait sauver leur hégémonie. Le stationnement de troupes en Europe orientale, sur les frontières de la Biélorussie et de la Russie, est une provocation extrême − cet acte est absolument inutile pour la sécurité de la Pologne ou des pays baltes. C’est un geste très stupide de la part de l’OTAN.

Le siège de l’Otan

La Russie a clairement fait savoir qu’elle n’est pas l’agresseur dans cette situation. Depuis le coup d’état provoqué par Washington à Kiev, l’OTAN avait disposé des armes très près de la Russie, en faisant tout son possible pour entraîner celle-ci dans un mouvement soi-disant agressif. Mais la Russie n’a pas marché dans la combine et cela a provoqué une grande frustration à Washington, en particulier dans le complexe de l’industrie militaire. Ils doivent effrayer le peuple américain avec la menace d’une nouvelle guerre avec la Russie, mais cela ne fonctionne pas. Voilà la chose remarquable. Ce ne sont que des tentatives pathétiques pour essayer de s’accrocher au pouvoir.

Mais la puissance se perd − il suffit de regarder le Brexit. L’UE va lentement se dissoudre, un État après l’autre. Toutes les mesures ont été prises pour maintenir l’union, mais cela ne fonctionne pas. L’OTAN vient ajouter le chaos au lieu d’apporter la stabilité. Maintenant, il y a une très forte opposition dans les pays de l’UE à toutes ces espèces de provocations de Washington contre la Russie. Le ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne a ouvertement dénoncé cela.

Ces provocations de l’OTAN contre la Russie sont complètement inutiles. Il y a une énorme opposition dans les coulisses. Les politiciens peuvent bien raconter au public que tout va bien avec l’OTAN, mais en réalité, il y a une grande anxiété. Les Allemands ne veulent pas d’une autre guerre avec la Russie. L’horreur de la dernière était terrible. Mais l’Amérique ne se soucie de personne à l’extérieur de chez elle [à l’intérieur non plus, NdT]. C’est une situation extraordinaire. Plus les faucons de guerre poussent au-dessus de l’Atlantique, plus la résistance sera forte dans l’UE.

F. William Engdhal

Article Original paru chez Katehon

Traduit et édité par jj, relu par Catherine pour le Saker Francophone

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Le Brexit pourrait avoir comme conséquence d’accélérer la création d’une armée européenne.


 

Le fait que la Grande-Bretagne sorte de l'Union européenne pourrait entraîner le dépoussiérage des vieux plans de création d’une force de défense paneuropéenne, écrit le journal norvégien Aftenposten. Directement concernée, l'OTAN a déjà mis en garde contre une « concurrence inutile et un gaspillage de ressources militaires limitées. »

Par Sputnik News – Le 12 juillet 2016

Au cours du dernier sommet de l’OTAN à Varsovie, l’intensification de la coopération du bloc européen avec l’Alliance de l’Atlantique Nord a été beaucoup encensée. Les parties ont déclaré leur intention de renforcer la coopération dans des domaines tels que le terrorisme et la cyber-sécurité, rappelle l’Aftenposten.

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