Le nouveau populisme des Tories


Par Agnès Alexandre-Collier – Le 29 octobre 2019 – The Conversation

Johnson

Le référendum du 23 juin 2016 n’a pas seulement bouleversé l’équilibre constitutionnel du Royaume-Uni. Il a aussi radicalement transformé les valeurs sur lesquelles le parti conservateur britannique s’est construit. Celui-ci s’érige désormais comme le nouveau «parti du peuple», suggérant ainsi la nécessité d’une forme de démocratie plus directe qui s’accorde mal avec le système représentatif dans lequel il a toujours prospéré.

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Les ingrédients de la trahison du Brexit : ingénierie sociale et élections simulées


Par Andrew Korybko – Le 10 avril 2019 – Source orientalreview.org

andrew-korybkoLes factions que l’on nomme « pouvoirs en place » au Royaume-Uni sont en train de trahir le Brexit, en employant un mélange d’ingénierie sociale et d’élections simulées, afin de fabriquer les fausses narrations qui déclament que la « décision du peuple » est de rester dans l’Union européenne.

LONDON, ENGLAND - MARCH 23: Prime Minister Theresa May leaves Downing Street on March 23, 2017 in London, England. The British Prime Minister Theresa May spoke last night after a terrorist attack took place in Westminster, saying Parliament would meet as normal today and "We will come together as normal". PC Keith Palmer and three others lost their lives in the attack and the perpetrator was shot dead by police. (Photo by Jack Taylor/Getty Images)

Theresa May sortant de Downing Street le 23 mars 2017, à Londres

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La confrontation pour le Brexit…


… n’est qu’une connivence entre les Rats du Parlement cherchant désespérément à se dérober à leurs responsabilités

Mandataires ? Mandataires ? Nous n’avons pas besoin de ces foutus mandataires


L’Éternel Anglais ne se contente pas de couilloner les autres Européens. Son ennemi principal est sa propre classe inférieure.


Par Tom Luongo – Le 3 mars 2019 – Source Russia Insider

Tom LuongoLe Parlement britannique est pire qu’un cirque. Et il n’a personne d’autre à blâmer que lui-même.

Alors que je regarde le désespoir de ces gens, évidemment loyaux envers l’Union européenne en premier et leurs électeurs en quatrième ou cinquième position, après eux-mêmes, leur parti et tous les lobbyistes d’entreprise. Il est clair qu’ils n’ont aucune idée pour sortir du gâchis qu’ils ont eux-mêmes organisés.

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May et Merkel : concerto pour deux violons quand l’UE flambe


Par Tom Luongo – Le 16 mars 2019 – Source Strategic Culture

Tom LuongoQuand John Petley du Bruges Group a annoncé que la chancelière allemande Angela Merkel avait en fait écrit l’accord de retrait du Brexit, que Theresa May a maintenant présenté à deux reprises au refus de son parlement, cela n’aurait dû choquer personne suivant de près le drame du Brexit.

Information non corroborée ? Certainement. Très probablement vrai donc. 

May and Merkel Fiddle While Their Unions Burn

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Comment Theresa May a bâclé le Brexit


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama – Le 21 mars 2019

C’était une autre époque …

 

May à l’UE: « Donnez-nous un accord honnête où vous serez écrasés » Agrandir

La une du Times date du 18 janvier 2017. Les négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sur le Brexit ne faisaient que commencer. L’arrogance « vous serez écrasé » dans le titre caractérise l’attitude que le gouvernement britannique sous May a adoptée lors des discussions.

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Le soutien de Trump à un «Brexit dur» n’est pas désintéressé


Par Andrew Korybko – Le 4 décembre 2018 – Source orientalreview.org

andrew-korybkoTrump a fait preuve d’un soutien fort à un soi-disant « Brexit dur ».

Le président des USA a déclaré que l’accord négocié par Theresa May, premier Ministre du Royaume-Uni, avec Bruxelles, pourrait empêcher la conclusion d’un accord de libre échange avec les USA. Cette déclaration pourrait couler l’accord de « Brexit doux » dans le processus d’approbation parlementaire par lequel il doit passer début décembre [le 10, NdT], ce qui ouvrirait inévitablement la voie à sa variante « dure ».

Il est évident que Trump s’emploie ici à modeler la situation politique d’un des alliés de l’Amérique, ou pour le dire autrement, à s’« ingérer » dans ses affaires intérieures. Trump n’en est pas à son coup d’essai : il avait déjà l’été dernier émis des propos qui auraient pu être interprétés comme un signal d’approbation pour un « coup d’État profond » de Boris Johnson envers Theresa May ; cette tentative n’avait pas porté les fruits que certains en attendaient. Mais à présent, il termine le travail : en rappelant à l’attention générale que l’accord soumis prochainement aux voix met en péril la pratique du libre échange à l’avenir avec les USA, il s’assure que le « Brexit doux » de Theresa May sera coulé par le Parlement, ainsi que la carrière politique de cette dernière. Continuer la lecture

L’étrange horodatage dans les nouvelles preuves concernant l’affaire du Novichok


Par Moon of Alabama – Le 5 septembre 2018

Aujourd’hui, à un moment politiquement opportun, le gouvernement britannique a publié de nouvelles informations sur l’empoisonnement de l’espion britannique Sergueï Skripal, sa fille et trois autres personnes. Il affirme avoir identifié deux hommes munis de passeports russes qui sont arrivés à Londres, en provenance de Moscou, le 2 mars et se sont rendus à Salisbury le 3 mars pour un voyage de « reconnaissance », sont revenus à Salisbury le 4 mars pour mettre du poison Novitchok sur la poignée de porte du domicile de Skripal et sont revenus de Londres à Moscou le même jour en avion. Les noms des hommes ont été donnés comme étant Alexandre Petrov et Ruslan Bochirov, qui sont les équivalents en russe de Pierre Dupont et Jacques Durand. Ces noms sont probablement faux.

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Les Skripal n’auront très probablement jamais le droit de parler


2015-09-15_13h17_31-150x112Par le Saker – Le 11 mai 2018 – Source The Saker

Il y a eu des développements majeurs la semaine dernière, tous mauvais, dont la renomination par Poutine de Medvedev comme Premier ministre et l’invitation à Moscou de Bibi Netanyahou pour le défilé du Jour de la victoire à Moscou, même s’il a bombardé la Syrie, un allié de la Russie, la veille de sa visite. Une fois à Moscou, Netanyahou a comparé l’Iran à – quoi d’autre ? – l’Allemagne nazie. Comme c’est original et profond, en effet ! Puis il a ordonné de bombarder la Syrie une seconde fois, pendant qu’il était encore à Moscou. Mais que pouvons-nous attendre d’un narcissique en adoration pour lui-même qui trouve approprié de servir de la nourriture au Premier ministre japonais dans une chaussure spécialement fabriquée pour cela ? L’homme est clairement cinglé (ce qui ne le rend en aucune manière moins mauvais ou moins dangereux). Mais c’est la réaction russe qui est totalement dégoûtante : rien, absolument aucune. Contrairement à d’autres, j’ai clairement expliqué que ce n’est pas la responsabilité de la Russie de « protéger » la Syrie (ou l’Iran) des Israéliens. Mais il ne fait aucune doute à mes yeux que Netanyahou a fait publiquement un pied de nez à Poutine et que Poutine l’a encaissé. Malgré tout mon respect pour Poutine, cette fois il a permis à Netanyahou de le traiter exactement comme Trump a traité Macron. Sauf que dans le cas de Poutine, il a été traité de cette manière dans sa propre capitale. C’est encore pire. Continuer la lecture

Les frappes en Syrie n’ont pas démarré la troisième guerre mondiale, mais ont confirmé la nouvelle guerre froide

Par Andrew Korybko − le 24 avril 2018 − source orientalreview.org

Les motivations des USA, du Royaume-Uni et de la France n’étaient pas les mêmes pour bombarder la Syrie.

La plupart des gens ont entendu nombre de commentaires sur les raisons qui ont poussé les USA à lancer ces frappes, constituant un signal à l’Iran et au Hezbollah, et repoussant les limites de ce que la Russie laisse faire dans l’espace aérien syrien. Mais on a eu beaucoup moins de commentaires sur les raisons anglaises et françaises de rejoindre l’intervention. Londres est engluée dans un chaos politique intérieur post-Brexit et avait besoin d’une diversion, celle-ci fut bien opportune, d’autant que l’affaire Skripal a commencé à s’éclaircir et à apparaître comme l’attaque chimique sous faux drapeau que la Russie dénonce depuis le départ. Le Royaume-Uni veut également conserver son statut international après que les médias mondiaux ont plutôt réussi à faire croire aux foules que le pays perdrait de son importance sur la scène mondiale à l’issue du Brexit. Continuer la lecture