Par Moon of Alabama – Le 15 janvier 2025
Les États-Unis et leurs mandataires de l’OTAN sont en train de perdre sur les champs de bataille d’Ukraine. L’administration Biden, qui tente de « prouver à Trump », c’est-à-dire de prolonger le conflit, essaie donc (encore) de vaincre la Russie en s’attaquant à ses moyens économiques.
Il s’agit principalement de réduire les ventes de ressources russes. Le fait que des tiers, les acheteurs qui ont besoin de ces produits, soient également touchés par ces mesures n’est pas préoccupant, mais peut être considéré comme un élément supplémentaire.
La nouvelle vague de mesures a débuté le 1er janvier avec le blocage du dernier oléoduc traversant l’Ukraine, de la Russie vers l’Europe :
Il est possible, sinon probable, que la défaite de l’Ukraine dans la guerre et ses effets résiduels (effondrement de l’armée, du front et même de l’État) puissent faciliter leur accession au pouvoir si, d’une manière ou d’une autre, une Ukraine antirusse et indépendante émergeait après la guerre. Les ultra-nationalistes ou néo-fascistes ukrainiens sont fortement antilibéraux, anti-républicains et anti-occidentaux. Il y a quelques années, Dmitro Yarosh, fondateur puis dirigeant ou « coordinateur » du groupe néo-fasciste ukrainien Secteur Droit (SD) et plus tard conseiller du Commandant des Forces armées ukrainiennes, le Général Valerii Zaluzhnyi, qui est maintenant l’ambassadeur de Kiev au Royaume-Uni, ont promis qu’il y aurait une « deuxième phase de la révolution nationaliste » dont la révolte de Maidan de février 2014 n’était que la première. La deuxième phase consisterait à balayer les restes libéraux et oligarchiques de l’ordre démocratique pré-Maïdan restant encore dans le régime de Maïdan. De nombreux autres ultra-nationalistes et néo-fascistes ukrainiens ont des opinions similaires, et ils attendent le moment d’initier la deuxième phase.
J’espère que la première leçon du massacre de Bourbon Street ne vous a pas échappé : Les djihadistes et autres maniaques ne manquent pas d’occasions d’attaquer des cibles faciles dans tout le pays. Les Américains sont des cibles faciles. Et ce ne sont pas les djihadistes et les maniaques en liberté qui manquent dans notre pays, grâce à « Joe Biden » et Alejandro Mayorkas.
La semaine dernière, Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, qualifiait d’insatisfaisantes les propositions de paix de l’équipe Trump pour l’Ukraine. Pour l’essentiel, le point de vue russe est que les appels à geler le conflit passent précisément à côté de l’essentiel : Du point de vue russe, de telles idées – conflits gelés, cessez-le-feu et forces de maintien de la paix – sont loin de correspondre au type d’accord « global » fondé sur un traité que les Russes préconisent depuis 2021.
Mardi, 