Par Gabriel Rockhill – Le 13 décembre 2017 – Source CounterPunch
L’une des croyances les plus fortes en ce qui concerne les États-Unis est qu’il s’agit d’une démocratie. Chaque fois que cette affirmation fait l’objet d’une légère mise en doute, c’est presque toujours pour signaler des exceptions préjudiciables aux valeurs ou aux principes fondamentaux américains. Par exemple, les critiques en herbe déplorent souvent une « baisse de la démocratie » due à l’élection d’autocrates clownesques, à des mesures draconiennes de la part de l’État, à la révélation de malversations ou de corruptions extraordinaires, à des interventions étrangères meurtrières ou à d’autres activités considérées comme des exceptions antidémocratiques. Il en va de même pour ceux dont le cadre critique consiste à toujours juxtaposer les actions du gouvernement américain à ses principes fondateurs, à mettre en évidence la contradiction entre les deux et à visiblement espérer sa résolution potentielle.
Le problème, cependant, c’est qu’il n’existe pas de contradiction ou de prétendue perte de démocratie, parce que les États-Unis n’en ont jamais été une…
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