Par Dan Grazier − Le 23 février 2023 − Source Pogo
Le programme F-35 n’a guère progressé en 2022, alors qu’il se dirige en claudiquant vers une décision de mise en production en série, selon les informations livrées par le directeur des tests du Pentagone. Les concepteurs n’ont corrigé qu’une poignée des problèmes identifiés au sein des rapports précédents, et ne parviennent toujours pas à terminer un simulateur de test crucial pour la réussite du programme.
Au cours des mois de février des sept années passées, j’ai travaillé à produire des analyses longues et détaillées sur le sujet du F-35 en prenant comme source le rapport annuel du bureau de tests du Pentagone, du Bureau Dirigeant les Tests et Évaluations opérationnels. Je ne vais pas remettre le couvert cette année, car il n’existe que peu d’éléments nouveaux à analyser.

L’échelle est colossale : ce sont les procureurs généraux de pas moins de 40 États des États-Unis qui se rassemblent pour accuser Google de duper ses utilisateurs. Cette fois-ci, les poursuites sont centrées sur la pratique consistant à laisser penser aux utilisateurs qu’ils ont bien débrayé la fonction de suivi du positionnement géographique depuis leur compte, alors que la société continue de collecter des données à leur sujet.
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Pendant la période précédant l’invasion de l’Irak, en 2003, Washington proclamait au monde entier que l’Irak était en possession d’armes de destruction massive. Bien que l’administration Bush ne disposait d’aucune preuve réelle pour étayer cette affirmation, cela ne fut pas un obstacle à la poursuite du plan d’action souhaité. Les preuves nécessaires ont été inventées, et les preuves contradictoires ont été autoritairement reboutées. L’exemple suivant est instructif. José Bustani, le directeur fondateur de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), s’efforçait à l’époque de faire accepter l’Irak comme membre de l’OIAC, car cela aurait permis des inspections approfondies, et Bustani s’attendait pleinement à ce que ces inspections confirment ce que ses propres experts en armes chimiques lui avaient déjà dit, à savoir que toutes les armes chimiques de l’Irak avaient déjà été détruites, dans les années 1990 après la guerre du Golfe. La réponse de l’administration Bush à Bustani a été rapide : John Bolton, alors sous-secrétaire d’État, lui a donné vingt-quatre heures
Faire fonctionner des centrales électriques décrépites bien au-delà de leur capacité de conception prépare les États-Unis à une catastrophe à l’échelle de Tchernobyl ou de Fukushima.