Par Valery Kulikov − Le 1 août 2021 − Source New Eastern Outlook
Pour la réussite économique, on le sait, il ne suffit pas de produire des biens. Il faut aussi les livrer à l’acheteur. C’est pourquoi les voies de transport deviennent chaque jour plus critiques. Et c’est pourquoi, parallèlement à l’utilisation de voies de transport déjà connues, la Chine, par exemple, crée sa propre Nouvelle route de la soie, construit, au Nicaragua, une alternative au canal de Panama, tandis que la Turquie construit un canal d’Istanbul parallèlement à son traditionnel Bosphore. Ces efforts ont été stimulés par l’incident du 28 mai bloquant le canal de Suez, qui a conduit de nombreux pays à chercher des alternatives à cette artère de transport égyptienne. Le PDG du géant danois du transport maritime Moller-Maersk, Soren Skou, a parlé au Financial Times de cette accélération inconditionnelle des changements dans la chaîne d’approvisionnement mondiale des marchandises, après le blocage du canal de Suez .
Étant donné l’importance particulière, dans ces conditions, de la création d’une voie de transport durable et rentable pour les participants au commerce international entre l’Europe et l’Asie du Sud-Est, la Russie a participé activement à la recherche d’alternatives.
Il est impossible de comprendre les détails de ce qui se passe sur le terrain en Russie et dans toute l’Eurasie, sur le plan commercial, sans suivre le
L’alliance Quad, comportant l’Australie, l’Inde, le Japon et les États-Unis, et bâtie à l’initiative de ce dernier pays, pourrait être au bord de l’effondrement si l’on en croit Subramanian Swamy, l’influent idéologue du BJP, qui a prévenu : Washington pourrait expulser New Delhi du bloc si cette dernière décidait de concrétiser son projet d’achat de missiles de défense S-400.
Commençons par le coté comique de cette histoire : le « leader du monde libre » [Biden, Ndt] s’est engagé à empêcher la Chine de devenir la nation « leader » de la planète. Signe qu’il est prêt à remplir une mission aussi exceptionnelle, son « espoir » est de se représenter à la présidence en 2024. Et pas sous la forme d’un hologramme, mais avec la même colistière.
La situation change rapidement en Asie, et l’Inde se trouvera rapidement dans une position difficile.
Par M. K. Bhadrakumar − Le 21 juillet 2020 − Source 

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