Comment Poutine en est arrivé à dominer le Moyen-Orient



La Syrie et la Libye ne sont que deux exemples de la manière dont le dirigeant russe a encerclé l’Occident.


Par John R. Bradley – Le 7 octobre 2017 – Source The Spectator

Lorsque la Russie est entrée dans la guerre civile en Syrie en septembre 2015, le secrétaire d’État américain à la Défense, Ash Carter, a prédit une catastrophe pour le Kremlin. Vladimir Poutine « jetait de l’huile sur le feu » du conflit, a-t-il dit, et sa stratégie de combattre ISIS tout en soutenant le régime d’Assad était « vouée à l’échec ». Deux ans plus tard, Poutine est sorti triomphant et l’avenir de Bachar al-Assad est assuré. Ils vont bientôt déclarer leur victoire sur ISIS dans le pays. Continuer la lecture

Oncle Sam face à la Russie en Syrie orientale : le scénario du cauchemar


2016-09-24_11h42_10Par Mike Withney – Le 22 septembre 2017 – Source CounterPunch

L’effondrement imminent d’ISIS a lancé une course aux territoires dans la partie orientale de la Syrie, riche en pétrole, jetant l’une contre l’autre les forces soutenues par les États-Unis et la coalition dirigée par la Russie en Syrie, l’Iran et le Hezbollah. C’est le scénario de cauchemar que tout le monde voulait éviter. Les armées de Washington et de Moscou convergent maintenant sur la même zone, tout en augmentant considérablement la probabilité d’une conflagration entre les deux superpuissances nucléaires. La seule manière dont un conflit peut être évité est qu’une partie recule, ce qui semble de plus en plus improbable. Continuer la lecture

Démasqué : la doctrine Trump promet un carnage au nouvel axe du mal

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La Corée du Nord, l’Iran, le Venezuela sont les cibles d’une guerre « compassionnelle » de l’Amérique contre une « minorité malveillante ». C’est presque comme si Washington redoutait la perte de son hégémonie.


Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 20 septembre 2017 – Source Asia Times via entelekheia

Ce n’était pas un « discours profondément philosophique ». Et à peine une démonstration de « réalisme fondé sur des principes » – comme l’a raconté la Maison-Blanche. Le discours du président Trump à l’ONU a été un « carnage américain », pour reprendre une phrase du rédacteur nativiste du discours, Stephen Miller.

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Vladimir Poutine et la nouvelle « politique du rayon de soleil » à la rescousse de la Corée


Par Phil Butler – Le 10 septembre 2017 – Source New Eastern Outlook

Depuis le Forum économique asiatique à Vladivostok, le président russe Vladimir Poutine a affirmé que « la Corée du Nord mangera de l’herbe avant de renoncer aux armes nucléaires ». La simple vérité et la logique de la déclaration a fait clairement comprendre à la plupart des personnes sensées que les sanctions et les bruits de botte servent à exaspérer et à séparer les nations. Mais le pragmatisme de M. Poutine soulève la question : « Que veut la Corée du Nord ? » Continuer la lecture

Conflit politique autour des monuments historiques, de Charlottesville à Moscou


Les affrontements actuels au sujet de l’esclavage aux États-Unis et de la Grande Terreur stalinienne donnent lieu à des controverses similaires et révèlent un Poutine méconnu.


Stephen F. Cohen

Par Stephen F. Cohen – Le 20 juin 2017 – Source The Nation

(…) Selon Cohen, l’héritage politique de l’esclavage aux États-Unis et de la Grande Terreur stalinienne en URSS, a eu – et continue d’avoir – des conséquences similaires. Ayant grandi dans le Sud ségrégationniste et après être devenu un historien des époques stalinienne et post-stalinienne, Cohen reconnaît que ses perceptions ont pu être influencées par sa biographie.


Il reconnaît aussi les différences importantes qui distinguent les victimes noires de l’esclavage américain de celles plus mélangées de la Terreur stalinienne. Mais il fait ressortir que les conséquences historiques et politiques on été semblables.

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Les néocons poussent les USA et le monde dans une crise dangereuse


Saker US

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Par le Saker – Le 18 août 2017 – Source The Saker

D’abord, mes prévisions

En octobre dernier, j’ai écrit une analyse que j’ai intitulée Les États-Unis sont à la veille d’affronter la pire crise de leur histoire… et comment l’exemple de Poutine pourrait inspirer Trump et je pense que c’est une bonne chose d’y revenir maintenant. Je commençais l’analyse en examinant les calamités qui pourraient frapper les États-Unis si Hillary était élue. Puisque ce n’est pas arrivé (Dieu merci !), nous pouvons sans problème ignorer cette partie et regarder ma prédiction de ce qui arriverait si Trump était élu. Voici ce que j’écrivais.
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Sanctions, fumée et miroirs depuis une école maternelle sous LSD


Saker US

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Par le Saker – Le 31 juillet 2017 – Source The Saker

Les dernières sanctions étasuniennes et la réponse russe en forme de représailles ont provoqué un torrent de spéculations dans les médias officiels et la blogosphère – tout le monde essaie de donner un sens à une situation qui semble n’en avoir aucun. Pourquoi diable le Sénat américain accepterait-il de nouvelles sanctions contre la Russie alors que celle-ci n’a absolument rien fait pour provoquer un tel vote ? À part Rand Paul et Bernie Sanders, chaque sénateur a voté en faveur de ces sanctions. Pourquoi ? C’est encore plus déconcertant lorsqu’on considère que le seul effet important de ces sanctions sera de provoquer une rupture, et même éventuellement des contre-sanctions, entre les États-Unis et l’Union européenne. Ce qui est absolument clair est que ces sanctions n’auront strictement aucun effet sur la Russie et je pense que personne ne s’attend sérieusement à ce que les Russes changent quoi que ce soit dans leur politique. Et pourtant, tous les sénateurs, excepté Paul et Sanders, ont voté pour. Est-ce que ça a du sens pour vous ? Continuer la lecture

Y a-t-il deux Vladimir Poutine ?


Par Sayed – Le 14 juillet 2017 – Source kremlin.ru

Interview de Vladimir Poutine par le journal allemand Bild,

le 5 janvier 2016

Traduit et sous-titré par Sayed

https://www.youtube.com/watch?v=2ta739MOwZE

Transcription

Journaliste : – Il y a une théorie selon laquelle il y aurait deux Poutine. Le premier était le jeune M. Poutine d’avant 2007, qui a exprimé sa solidarité avec les États-Unis et qui était l’ami du chancelier Schröder. Et puis, après 2007, un autre Poutine est apparu. En 2000, vous avez déclaré : « Nous ne devrions pas avoir de confrontations en Europe, nous devrions tout faire pour les surmonter. » Et maintenant, nous nous retrouvons dans une telle confrontation [en Crimée, etc.].

Puis-je vous poser une question directe ? Quand allons-nous retrouver le premier M. Poutine ?

Vladimir Poutine : – Je n’ai jamais changé. Tout d’abord, je me sens encore jeune aujourd’hui. J’étais et je continue d’être l’ami de M. Schroeder. Rien n’a changé.

Mon attitude à l’égard de questions telles que la lutte contre le terrorisme n’a pas non plus changé. C’est vrai, le 11 septembre, j’ai été le premier à appeler le Président Bush et à exprimer ma solidarité. En effet, nous étions prêts à tout faire pour combattre le terrorisme ensemble. Il n’y a pas si longtemps, après les attentats terroristes de Paris, j’ai appelé puis rencontré le Président de la France.

Si on avait écouté Gerhard Schroeder, Jacques Chirac et moi-même, il est probable qu’il n’y aurait eu aucune des attaques terroristes récentes à Paris, car il n’y aurait pas eu de poussée de terrorisme en Irak, en Libye ou dans d’autres pays au Moyen-Orient. […]

Vous m’avez demandé si j’étais un ami ou pas. Les relations entre les États sont un peu différentes de celles entre les individus. Je ne suis ni un ami, ni une mariée ou un marié. Je suis le Président de la Fédération de Russie. C’est 146 millions de personnes ! Ces personnes ont leurs propres intérêts, et je dois protéger ces intérêts. Nous sommes prêts à le faire de manière non conflictuelle, à rechercher un compromis, mais bien sûr, en fonction du droit international, qui doit être compris uniformément par tous.

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L’Ordre libéral international : qui l’a réduit en lambeaux ?


Par Stephan Richter – le 12 juillet 2017 – Source The Globalist

Depuis quelques décennies maintenant, les mots « ordre international libéral » ont été utilisés par les penseurs stratégiques traditionnels étasuniens comme un code pour désigner un monde dirigé par les États-Unis.

Selon ce concept, toutes les nations fonctionnent (idéalement) de manière rationnelle, régies par la règle juridique et épargnées par un « étatisme » excessif pesant sur la vie quotidienne et l’économie – souvent avec la participation d’institutions multilatérales.

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