Par Dmitry Bokarev – Le 16 decembre 2016 – Source New Eastern Outlook
En janvier 2016, nous avons assisté au retrait partiel des sanctions imposées à la République islamique d’Iran. Il est à noter que leur mise en place était liée au programme nucléaire iranien qui inquiétait les États-Unis et leurs alliés. Les pays occidentaux ont donc été les maîtres d’œuvre de ces sanctions visant à exercer des pressions sur l’Iran, depuis les années 1970. En juillet 2015, après de longues négociations, un compromis a été atteint: l’Iran et le groupe des six (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, la Grande-Bretagne, la Chine, la Russie, les États-Unis et la France) ont signé un accord établissant un retrait progressif de toutes les sanctions. Dans le cadre de cet accord, l’Iran autoriserait l’accès à ses installations nucléaires aux experts de l’AIEA, afin qu’ils puissent s’assurer que l’énergie nucléaire n’est utilisée qu’à des fins pacifiques. L’accord a été rapidement qualifié de percée diplomatique et on a cru que cela mettrait fin à la tension croissante dans la région. Toutefois, à la fin de 2016, la situation a recommencé à se détériorer.