L’Iran contrecarre la menace du retour des sanctions de l’ONU


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama − Le 20 janvier 2020

Le président américain Donald Trump veut détruire l’accord nucléaire avec l’Iran. Il a menacé les caniches de l’UE-3, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France d’imposer des droits de douanes de 25% sur leurs exportations de voitures vers les États-Unis, à moins qu’ils ne mettent fin à leur rôle dans l’accord JCPOA.

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1914-18 : les conséquences économiques de la paix, cent ans plus tard


Par Edward W. Fuller − Le 12 décembre 2019 − Source Mises Institute

external-content.duckduckgoNous sommes au centenaire de la publication du livre de John Maynard Keynes « Les conséquences économiques de la paix ». Cet ouvrage a été décrit comme « l’un des livres les plus influents du XXe siècle » 1. Il a fait de Keynes l’économiste le plus célèbre du monde, et il a été à l’origine de son influence massive sur l’économie du XXe siècle. Beaucoup des critiques les plus durs de Keynes le considèrent comme son seul bon livre. Cependant, on peut affirmer que « Les conséquences économiques de la paix » est son pire ouvrage. A l’occasion de son centenaire, il convient de réévaluer l’œuvre et son influence.

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  1. Robert Skidelsky, John Maynard Keynes: Hopes Betrayed (New York: Viking, 1983), p. 384.

La trêve de Noël de la Première Guerre mondiale


Par Will Grigg − Le 21 décembre 2019 − Source The Libertarian Institute

Pendant une période tragiquement courte, l’Esprit du Prince de la paix a étouffé les exigences meurtrières de l’État.

Screen-Shot-2019-12-21-at-8.17.06-AMEn août 1914, les grandes puissances européennes se sont lancées dans la guerre avec une joyeuse insouciance. L’Allemagne, une puissance montante aux vastes ambitions, a écrasé la Belgique, cherchant à mater la France rapidement avant que la Russie ne puisse se mobiliser, évitant ainsi la perspective d’une guerre sur deux fronts. Des milliers de jeunes Allemands, anticipant un conflit de six semaines, sont montés à bord des trains de troupes chantant le refrain optimiste : «Ausflug nach Paris. Auf Widersehen auf dem Boulevard.» : «Excursion à Paris. A bientôt sur le Boulevard. »

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Les Allemands ont bousculé l’armée rouge en 1941 parce que les Soviétiques étaient prêts à attaquer, pas à se défendre

Ce qui suit est tiré du chapitre 1 de Germany’s War: The Origins, Aftermath and Atrocities of World War II de John Wear, publié en 2014, qui peut être lu en entier sur The Unz Review ou obtenu sur Amazon. Vous pouvez en savoir plus sur le travail de Wear dans son site Web. Dans cette section, Wear décrit comment l’armée rouge était clairement en position offensive en 1941. Les Soviétiques avaient cessé de produire des armes défensives telles que des mines antipersonnel, des armes antichars et des canons anti-aériens. Ils avaient mis en place une infrastructure de transport sur leur frontière occidentale, ce qui n’aurait eu de sens que s’ils avaient l’intention d’attaquer. Leurs commandants avaient reçu des cartes des régions situées à l’ouest de la frontière soviétique. Après avoir été capturé par les troupes allemandes, le fils de Staline a été interrogé au sujet d’une lettre retrouvée dans sa poche faisant référence à une « promenade vers Berlin », à propos de laquelle le prince soviétique a marmonné, « merde… ».

Par John Wear − Le 20 novembre 2019 − Source Russia Insider

Après la division de la Pologne entre l’Union soviétique et l’Allemagne, les troupes soviétiques auraient pu créer une zone de défense puissante à la nouvelle frontière germano-soviétique. En 1939, les possibilités de défense le long de la frontière germano-soviétique étaient nombreuses : forêts, rivières, marécages, peu de routes et du temps devant soi. Cependant, au lieu de rendre la zone infranchissable, elle a rapidement été rendue plus pénétrable. L’Armée rouge a démoli des fortifications existantes et les a ensevelies sous des monceaux de terre. L’Union soviétique a également cessé de produire des canons antichars et antiaériens. Elle disposait d’une énorme production de mines terrestres qui aurait pu être utilisée pour la défense, mais après la création d’une nouvelle frontière avec l’Allemagne, cette production a été réduite. 1

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Attaque allemande sur l’URSS, 1941

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  1. Suvorov, Viktor, The Chief Culprit: Stalin’s Grand Design to Start World War II, Annapolis, MD: Naval Institute Press, 2008, p. 162.

Comment écraser une dictature de banquiers ? La leçon de 1933


Par Matthew Ehret − Le 8 novembre 2019 − Source Strategic Culture

Ehert03-175x230Les médias occidentaux ont été frappés par des annonces d’« Armageddon financier » et par la nécessité d’une « devise synthétique hégémonique mondiale » pour remplacer le dollar en chute libre dans le cadre d’un nouveau système de finance « verte ». Ces déclarations ont été faites respectivement par les gouverneurs actuels de la Banque d’Angleterre, Mark Carney et Mervyn King, et ne doivent pas être ignorées, car le monde se trouve à l’apogée de la plus grande bulle financière de l’histoire de l’humanité, rappelant celle de 1929 déclenchée par le « Black Friday » aux États-Unis entraînant une grande dépression à travers l’Europe et l’Amérique.

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© Photo: Wikimedia

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Bruits de bottes outre-Rhin


Le 11 novembre 2019 − Source german-foreign-policy.com

Suite à l’annonce par Annegret Kramp-Karrenbauer, ministre de la Défense allemande, la semaine dernière, de l’expansion du déploiement de la Bundeswehr [l’armée allemande, NdT], les hommes politiques allemands de premier plan ont fait monter les enchères et ont énergiquement appelé de leurs vœux une politique étrangère et militaire plus agressive de la part de l’Allemagne et de l’UE. Vendredi dernier, Ursula von der Leyen, la prochaine présidente de la commission européenne, dans son discours auprès de la Fondation Konrad Adenauer — affiliée à la CDU [le parti social démocrate au pouvoir en Allemagne, NdT] — a affirmé que le « soft power » ne suffisait plus dans le monde d’aujourd’hui, et que « l’Europe doit apprendre le vocabulaire de la puissance » 1.

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  1. Ursula von der Leyen: Europa-Rede. Berlin, 8 novembre 2019.

Vivre sous le spectre de l’hyperinflation : de Weimar 1923 à aujourd’hui


Par Matthew Ehret − Le 5 novembre 2019 − Source Strategic Culture

Ehert03-175x230Alors que l’attention du monde est absorbée par les changements tectoniques qui se déroulent dans le Moyen-Orient et que beaucoup d’Américains ont l’impression de penser que les élections de 2020 sont motivées par la nécessité de destituer le président Trump, une chose très sinistre est apparue « hors du radar » de la plupart des observateurs. Ce quelque chose est un effondrement financier des banques occidentales qui menace de déchaîner le chaos sur le monde.

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Weimar 1923 ©Photo Wikimédia

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Les ambitions de Berlin en Libye


Le 30 octobre 2019 − Source german-foreign-policy.com

Heiko Maas

Heiko Maas, le ministre allemand des affaires étrangères, intervient ces jours-ci en Libye, et appelle à la « fin de l’intervention étrangère ». Dans le cadre de sa visite en Turquie et en Afrique du Nord, il est arrivé dimanche 27 octobre 2019 pour une brève visite du pays, en vue de préparer une conférence internationale sur la Libye, que le gouvernement allemand entend mener sous peu. Le gouvernement allemand vise, via cette conférence, à pacifier le pays et à se distinguer comme « puissance normative » en Afrique du Nord. Maas a ensuite poursuivi son voyage en Égypte, qui est également impliquée dans la guerre en Libye. Pendant que le ministre allemand déclare que les Égyptiens devraient pouvoir « respirer l’air de la liberté », Le Caire poursuit sa répression violente. Depuis le coup d’État militaire de juillet 2013, plus de 1500 personnes ont disparu des prisons d’État. Tout en essayant de pacifier la Libye, Berlin accroît ses activités « normatives » sur un « arc de crise » s’étalant depuis l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient jusque l’Asie centrale. Sans grand succès jusque ici.
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Comment Merkel applique le plan Morgenthau en Allemagne !


Par Nicolas Bonnal – Octobre 2019 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Il faudra bien étudier cette histoire de notre destruction sur commande depuis la fin des années 2000, depuis les années Obama. Une force conquérante (Soros, la finance, le genre, les migrants, la dette, l’austérité, le LGBTQ, le techno-fascisme, les attentats, l’écologie) n’a cessé de nous contraindre. La classe politique est partout devenue hostile, voire haineuse. La culture a été censurée, le cinéma annihilé ; le prêche humanitaire est continu. Le citoyen/résistant assiste à la destruction sans retenue cette fois de son pays et de ses libertés ; le fascisme sociétal veut destituer le président américain, fût-ce comme ça, sans le sénat… Lynchons, pendons le représentant du p’tit blanc…

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Europe, Union européenne… Les dégâts induits par la lutte de pouvoir entre France et Allemagne


Le 17 octobre 2019 − Source german-foreign-policy.com

BERLIN/PARIS — Les affrontements pour le pouvoir entre la France et l’Allemagne mettent un coup d’arrêt à l’expansion de l’Union européenne et éclipsent le somment de l’UE, lancé ce jour à Bruxelles. Berlin met une pression maximale pour que des négociations d’entrée dans l’UE aient lieu avec la Macédoine du Nord et l’Albanie, afin d’empêcher que ces pays ne quittent l’influence de l’Union — qui leur apporte bien peu d’avantages — et se tournent vers d’autres puissances, telles la Chine et la Russie, qui leurs proposent des bénéfices bien plus considérables. Paris s’oppose aux exigences de Berlin. Tant que le gouvernement allemand rejettera les projets français, comme celui d’un budget de la zone euro, la France ne se pliera plus aux souhaits allemands, dit-on à Paris. Des discussions sur le sujet des négociations d’adhésion de la Macédoine du Nord et de l’Albanie se poursuivront au cours du sommet. Pendant que l’UE reste ainsi enlisée, Pékin et Moscou — et également Washington — s’emploient à renforcer leurs positions en Europe du Sud.

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