L’administration Trump veut abandonner tous les traités sur les armes nucléaires avec la Russie. Elle a déjà quitté le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire qui restreignait certaines classes d’armes nucléaires à plus courte portée. Elle a quitté le traité Open Sky qui permettait des vols de vérification. Elle laisse maintenant expirer le traité New-START avec la Russie.
Par Daria Petliaeva − Le 13 août 2020 − Source Sputnik News
«Ici, on a construit l’un des meilleurs laboratoires au monde. C’est ma grande fierté», avoue Anatoli Krasilnikov, directeur du centre russe du projet ITER, un réacteur expérimental de fusion nucléaire construit dans le sud de la France. Travaillant sur le projet depuis les années 80, ce chercheur pionnier du projet a révélé des détails de la création d’«un Soleil sur Terre» et a expliqué à Sputnik pourquoi le plus grand chantier technologique du monde se trouve dans l’Hexagone.
« Tout missile entrant sera considéré comme porteur d’une charge nucléaire » – Les militaires russes mettent en garde au milieu des négociations sur le nouveau traité START
Par Tyler Durden − Le 7 août 2020 − Source Zero Hedge
Bien que tous les regards se soient tournés vers le scénario émergent de la « nouvelle guerre froide » entre les États-Unis et la Chine, l’armée russe vient de publier une déclaration rare et révélatrice qui représente peut-être jusqu’ici la menace la plus grave entendue au cours des négociations d’extension du traité New START.
« La Russie percevra tout missile balistique lancé sur son territoire comme une attaque nucléaire qui justifie des représailles nucléaires, a averti l’armée dans un article publié vendredi », selonAssociated Press.
Le 6 août 1945, il y a soixante-quinze ans, l’armée américaine a largué une bombe nucléaire sur Hiroshima. Quelques jours plus tard, une autre a anéanti Nagasaki.
A la question de savoir pourquoi les États-Unis ont utilisé des bombes nucléaires, plusieurs réponses ont été données. La décision a impliqué plusieurs personnes aux motivations différentes. Certaines de ces personnes, surtout dans l’armée, étaient opposées à l’utilisation de la bombe. Le Japon était prêt à se rendre avant même que les bombes nucléaires ne soient larguées. Il ne s’est pas rendu parce que les bombes ont détruit deux de ses villes.
Les États-Unis ont fermé le consulat chinois de Houston pour se venger des exigences chinoises voulant que les diplomates arrivant de l’étranger passent des tests Covid-19 et entrent en quarantaine. Aucun média américain que j’ai lu n’a encore confirmé ce fait que Moon of Alabama a été le premier à rapporter :
Les armes nucléaires américaines en Pologne ne seraient pas un moyen de dissuasion, mais une provocation massive pour la Russie
Par Scott Ritter − Le 22 mai 2020 − Source Russia Insider
Les États-Unis ont encouragé le déploiement d’armes nucléaires américaines sur le sol polonais dans le cadre de l’accord de «partage nucléaire» de l’OTAN. Une telle décision ne ferait qu’augmenter les chances d’une guerre qu’un tel déploiement cherche à dissuader.
Valery Gerasimov, Chef d’État-major de l’armée russe – Dangereux lorsqu’il est en colère
La Russie et la Chine n’accepteront pas la supériorité nucléaire américaine
Par M. K. Bhadrakumar − Le 25 mai 2020 − Source Indian Punchline
Un OC-135B américain décolle à la base aérienne de Kubinka en Russie pour effectuer une surveillance aérienne des moyens militaires russes dans le cadre du traité Ciel ouvert.
L’administration Trump est hostile à tout accord qui limiterait ses capacités à construire, tester et déployer des armes nucléaires.
Elle a quitté l’accord sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) qui limitait les déploiements de missiles nucléaires en Europe. Elle l’a fait après avoir accusé la Russie de déployer des missiles dépassant la portée autorisée par le traité FNI. Elle n’a jamais apporté la preuve de cette accusation.
Ce livre fait suite, dans cette collection Résistances des éditions Demi Lune, au livre de Daniele Ganser sur les Guerres Illégales de l’OTAN, déjà chroniqué ici. Ces deux auteurs abordent leur travail historique avec pour objectif d’éclairer les zones d’ombre pour permettre ou forcer la paix. Malgré le titre accrocheur un peu choc, il n’y a aucun secret révélé, aucune révélation fracassante mais un éclairage lent et patient des notes de réunions entre certains dirigeants, montrant la difficulté de faire avancer la diplomatie au quotidien. L’auteur est un universitaire israélien devenu binational américain suite à la publication, très mal vue par la censure militaire israélienne, de ce livre en anglais qui a été écrit, en 1998, dans un cadre universitaire américain.
C’est un travail d’analyse sur des sources ouvertes, déclassifiées, des entretiens déclarés avec des interlocuteurs consentants. On a sous les yeux un formidable outil de décryptage des relations israélo-américaines courant sur trois décennies, un jeu de cache-cache avec Kennedy, une normalisation progressive sous Johnson et la fin des espoirs de non prolifération avec Nixon acceptant le fait accompli.
Il existe de nombreux partisans influents de la guerre nucléaire, et certains d’entre eux soutiennent que l’utilisation d’armes de faible puissance et / ou à courte portée est possible sans risque d’escalade vers Armageddon. D’une certaine manière, leur argument est comparable à celui de la bande d’optimistes béats aux yeux pleins d’étoiles qui pensaient, apparemment sérieusement, qu’il pourrait y avoir un tel animal mythique qu’un «rebelle modéré».