Norman Finkelstein sur l’élection de Netanyahou, le racialisme en Israël et les «jihadistes juifs»

Par Sayed7asan – Le 25 mars 2015

Interview-débat entre Norman Finkelstein et Gil Hoffmann (Jerusalem Post), présenté par Peter Lavelle CrossTalk, Russia Today, 20 mars 2015.

Vidéo sous-titrée en français : Norman Finkelstein sur l’élection de Netanyahou, le racialisme et les «jihadistes juifs»

Vidéo originale intégrale : https://www.youtube.com/watch?v=elO0_NtL2iE

Traduction & sous-titres : http://www.sayed7asan.blogspot.fr

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La tentative des néocons US de réviser l’histoire de la Seconde Guerre mondiale

Par Wayne Madsen – Le 23 mars 2015 – Source strategic-culture

Wayne Madsen

Wayne Madsen

Après la chute de l’Union soviétique, l’ancien président des États-Unis et un jour combattant de la guerre froide, a consacré les quelques années qui lui restaient à vivre à veiller à ce que la Russie prenne sa place dans la communauté internationale. Nixon a conseillé Bill Clinton, alors président, sur la bonne manière de traiter avec la Fédération de Russie, l’État reconnu à l’échelle internationale qui avait succédé à l’Union des républiques socialistes soviétiques.

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Stephen Cohen :
La guerre entre L’Otan et la Russie est une réelle possibilité.

Le 22 mars 2015 – Source Russia Insider

Le Professeur Stephen Cohen : Nous avons un gros problème

Le professeur Stephen Cohen est l’une des autorités les plus respectées sur la Russie parmi les chercheurs américains et occidentaux. C’est un universitaire américain spécialiste de la Russie à l’Université de Princeton et à l’université de New York. Son travail se concentre sur l’histoire moderne de la Russie et la relation de la Russie avec les États-Unis.

Les points clés du discours extraordinaire de Cohen:

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Venezuela :
Le décret d’Obama, et la suite…?

Par Franco Vielma – Le 20 mars 2015 – Source misionverdad

Les questions juridiques sur le décret d’Obama déclarant que le Venezuela représente une menace inhabituelle et extraordinaire sont l’expression de l’impérialisme colonial le plus pur, qui caractérise la politique étrangère des États-Unis.


Suivant la pratique usuelle des vieux empires (et en décomposition), Barack Obama a demandé au Congrès d’approuver un décret – comme si c’était une question de politique intérieure – déclarant que le Venezuela représente une menace pour la sécurité intérieure des États-Unis. Ce décret vient soutenir une série d’actions en justice prétendant juger le Venezuela, comme la Loi sur la protection des droits humains et de la société civile proposée par Robert Menéndez et approuvée par le Congrès états-unien avec le soutien de Marco Rubio et Ileana Ross-Lehtinen, deux des plus vaillants lobbyistes en faveur du fascisme en Amérique latine.

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Le déplacement des plaques tectoniques géopolitiques éloigne les États-Unis du centre de l’action

Wayne Madsen

Wayne Madsen

Par Wayne Madsen – Le 16 mars 2015 – Source strategic-culture

L’échec de l’administration Obama à purger ses rangs des néoconservateurs nostalgiques intégrés dans l’administration précédente, celle de Bush, a conduit à des changements géopolitiques éloignant les grandes nations et les alliances régionales des États-Unis.

La présence et les politiques adoptées par des néoconservateurs comme la secrétaire d’État adjointe aux affaires européennes et asiatiques, Victoria Nuland, et son homologue pour l’hémisphère occidental, Roberta Jacobson, ont beaucoup éloigné des États-Unis l’Amérique latine, des nations européennes comme l’Allemagne et la France, provoquant un réalignement international majeur dans le monde entier.

Tom Cotton, le sénateur US à l’initiative de la lettre des 47 néocons opposés à l’accord avec l’Iran

Et ce n’est pas seulement au sein de l’administration Obama que les néoconservateurs ont causé des dommages à l’image des États-Unis. Il est inhabituel que les dirigeants iraniens et allemands s’accordent pour critiquer la politique étrangère états-unienne. Pourtant, c’est exactement ce qui s’est passé lorsque, peu après que l’ayatollah iranien Ali Khamenei a accusé les États-Unis de sabotage après avoir transmis à l’Iran une lettre signée par 47 sénateurs républicains néocons. La lettre garantissait l’abrogation immédiate par les États-Unis de tout accord P5+1 sur le programme nucléaire iranien dès la fin du mandat d’Obama. Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a rejoint Khamenei en reprochant aux sénateurs états-uniens d’avoir envoyé cette lettre. Les remarques de Steinmeier ont été reprises à Paris par des responsables importants du gouvernement français.

L’irritation de Berlin et de Paris à l’égard de Washington ne se limite pas seulement à l’initiative envers l’Iran. Les Allemands et les Français, tout comme les Italiens, sont de plus en plus alarmés par l’attitude américaine envers la Russie à propos de l’Ukraine et d’autres questions. Peut-être que la vieille Europe (les premiers membres de l’Otan en Europe de l’Ouest) désignée ainsi par l’ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld est en train de décider que son avenir ne se trouve pas dans un partenariat transatlantique hautain exclusivement à sens unique, avec Washington qui dicte les conditions des alliances, mais dans des ententes multilatérales de nature eurasienne [respectueuse des souverainetés, NdT].

Bien que l’administration Obama accorde beaucoup d’importance à son pivot vers l’Asie, c’est l’Asie qui pivote vers l’Europe et, par conséquent, neutralise Washington dans une de ses sphères d’influence historiques. L’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), considérée comme une rivale de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (Otan), a officiellement entériné l’initiative économique de la Route de la soie, qui promeut le développement de nouvelles routes commerciales, par terre, par rail et par mer, de l’Asie vers l’Europe.

La Russie a reçu la garantie de la Chine que Beijing soutiendrait la pleine adhésion de l’Inde dans l’OCS. Pour équilibrer l’entrée de Dehli, il y a aussi un soutien pour étendre la pleine adhésion dans l’OCS au Pakistan, allié de longue date de la Chine. Si l’adhésion à l’OCS de l’Inde et du Pakistan peut servir à quelque chose, c’est de facteur modérateur dans leurs relations mutuelles, d’autant que le leadership de l’Otan a souvent pesé sur les tensions entre ses membres, la Grèce et la Turquie. Une OCS élargie, avec la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, l’Inde et le Pakistan, peut faire beaucoup pour stopper la poussée de l’Otan vers l’Est, ainsi que de futurs plans de changement de régimes par des révolutions de couleur à l’est de l’Oural.

La promesse du Premier ministre indien de rejoindre l’OCS est renforcée par son désir de mettre sur pied une Association régionale pour l’océan Indien [Indian Ocean Regional Association (IORA)] qui inclurait l’Inde, l’île Maurice, les Maldives, le Sri Lanka, les Seychelles et d’autres pays de cette région maritime. Modi a émis ce désir lors d’une récente visite à l’île Maurice. La création d’une mini-OCS dans l’océan Indien sous l’acronyme SAGAR – Security and Growth for All in the Region [Sécurité et croissance pour tous dans la région, NdT] sera un défi direct à Washington et à l’Otan, qui voient l’océan Indien comme un terrain de jeu pour leurs activités militaires, celles-ci principalement ancrées sur la base militaire états-unienne de Diego Garcia et des bases plus petites à Oman et Djibouti, ainsi qu’une future base aérienne sur les îles australiennes Cocos (anciennement îles Keeling).

L’Asie constitue aussi un défi pour les États-Unis sur le front financier international. La décision du Royaume-Uni d’être le premier pays du G7 à rejoindre la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) d’initiative chinoise, une concurrente de la Banque asiatique de développement dirigée par les États-Unis et le Japon sous l’égide de la Banque mondiale basée à Washington, a eu pour résultat un échange hostile entre Londres et Washington. Il était reproché que la décision britannique menaçait la relation spéciale anglo-américaine. L’Allemagne [et la France, NdT] pourraient suivre la Grande-Bretagne et rejoindre l’AIIB.

La Chine n’a pas caché le fait que l’AIIB, qui compte actuellement 21 membres, allait travailler aux côtés de la Banque de développement des BRICS, un effort conjoint entre le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud pour créer une alternative à la Banque mondiale et au Fond monétaire international (FMI) de Washington, sous la coupe des États-Unis.

Le différend entre l’Occident et la Russie à propos de l’Ukraine a débouché sur les sanctions des faucons de Washington dont la finalité est d’expulser la Russie du réseau international de transactions financières électroniques SWIFT [Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunications]. Couper les liens entre ROSSWIFT, le sous-réseau SWIFT russe, et SWIFT aurait des conséquences graves pour les économies européennes, qui dépendent du commerce avec la Russie. Par conséquent, cela n’a pas été une surprise quand SWIFT a annoncé qu’un Russe pourrait siéger dans son conseil d’administration. La décision était un autre signe du malaise croissant des Européens à propos des sanctions du trio à Washington, composé du directeur du Service de contrôle des actifs étrangers du Trésor (OFAC), Adam Szubin; par Jennifer Shasky Clavery, directrice du Réseau de lutte contre la criminalité financière [Financial Crimes Enforcement Network (FinCEN)]; et, jusqu’à sa nomination comme directeur de l’Agence centrale de renseignements [Central Intelligence Agency (CIA)], David S. Cohen, le secrétaire adjoint du Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier [Secretary for Terrorism and Financial Intelligence].

Ce trio, avec les néoconservateurs dans la hiérarchie du département d’État, a aussi irrité l’Amérique latine avec ses tactiques agressives de guerre économique contre le Venezuela. Le 12 mars 2015, l’administration Obama a imposé le même type de sanctions au Venezuela, qui comprennent l’interdiction d’entrée aux État-Unis d’officiels vénézuéliens et le gel de leurs actifs, comme celles qu’il avait imposées aux responsables de la République russe autonome de Crimée, des Républiques ukrainiennes orientales de Lugansk et de Donetsk, et de la Russie elle-même.

Obama a aussi déclaré que le Venezuela était  une menace extraordinaire pour la sécurité nationale des États-Unis. Toutes les organisations d’Amérique latine, de la Communauté d’États latino-américains et caraïbes (CELAC) et de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR), jusqu’à l’Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA) ainsi que le secrétaire général de l’Organisation des États américains José Miguel Insulza ont immédiatement condamné les actes de Washington. Non seulement Washington est resté sourd à leurs protestations, mais il a aggravé la situation en révoquant le visa états-unien du Premier ministre de Saint-Christophe-et-Niévès, Denzil Douglas, comme avertissement de ce qui pourrait arriver à tout dirigeant caribéen qui, comme Douglas, pousserait leur nation à adhérer au bloc de l’ALBA, une création de l’ancien président du Venezuela Hugo Chavez.

Le souci de Washington à l’égard des petites nations n’a pas cessé avec Saint-Christophe-et-Niévès. Les sanctions des faucons à Washington choisissent aussi de prendre des mesures contre la Banque privée d’Andorre [Banca Privada d’Andorra (BPA)], une banque privée dans la petite principauté d’Andorre, nichée dans les Pyrénées. La banque a été accusée de blanchir de l’argent pour la société Petróleos de Venezuela (Pdvsa), la compagnie pétrolière propriété de l’État du Venezuela.

Les nations autour du globe deviennent aussi plus méfiantes à l’égard des efforts de l’administration Obama pour favoriser et soutenir les prétendues révolutions à thème ou colorées partout dans le monde. L’échec des opérations de George Soros/Victoria Nuland pour faire quitter le pouvoir au Premier ministre Nikola Gruevski à Skopje par un coup d’État anti-constitutionnel dirigé par l’Union européenne et le remplacer par un militant pro-US, Zoran Zaev, membre du parti social-démocrate financé par Soros, a été un échec cuisant pour les ingénieurs de la démocratie du Département d’État, de la CIA et de l’Institut pour une société ouverte [Open Society Institute (OSI)] de Soros, ce dernier étant une CIA virtuelle privatisée.

La persistance au pouvoir du président Nicolas Maduro au Venezuela a provoqué la colère d’un officiel du Secrétariat d’État, Jacobson, un diplomate indélicat pétri dans le moule de la vulgaire Nuland. Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Delcy Rodriguez a récemment dit que Jacobson était irritable et mal élevé, comme en témoigne sa manière de marcher et de mâchouiller. Rodriguez a dit qu’on doit avoir des bonnes manières lorsqu’on discute avec des peuples et des pays. Le manque de correction de Jacobson va bien avec Nuland, dont on se souvient qu’elle a dit à l’ambassadeur états-unien à Kiev «Fuck the EU» et qu’elle a traité la réticence allemande à renforcer les sanctions contre la Russie comme «les conneries de Moscou». L’administration Obama a vu les relations des États-Unis avec l’Amérique latine et l’Europe plonger largement comme un résultat des manières de harengères grossières des deux diplomates féminines importantes qui ont été placées à ces hauts postes par Hillary Clinton quand elle était Secrétaire d’État.

Pendant ce temps, les changements géopolitiques des nations et des alliances continuent à bénéficier à ceux qui décident de limiter le trafic d’influence de Washington. Ce message devient clair pour les nations qui voient une amélioration de leur sort à coopérer à des projets non états-uniens, depuis l’oléoduc Balkans Stream et l’initiative de la Route de la Soie jusqu’à l’ALBA et à la IORA [Indian Ocean Rim Association]. La marque Amérique a perdu de sa superbe sur la scène mondiale.

Wayne Madsen

Traduit par Diane, relu par jj pour le Saker Francophone

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Jeux de pouvoir autour d’un changement de régime en Russie

Pepe Escobar

Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 16 mars 2015 – – Source : Sputnik News

Le changement de régime en Russie dont rêve l’Empire du Chaos a toujours été lié au contrôle de larges pans de l’Eurasie.

Avec des amis comme Donald Tusk, le président du Conseil européen, et le général Philip Breedlove, le commandant suprême de l’Otan, l’Union européenne (UE) n’a certes pas besoin d’ennemis.

Le général Breedlove, dont le nom se traduit littéralement en français par Folamour [ça ne s’invente pas – NdT], s’est particulièrement distingué dans son imitation du docteur du même nom avec ses mises en garde quotidiennes d’une invasion de l’Ukraine par les méchants Russes. L’establishment politique allemand ne trouve pas cela drôle.

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Lettre d’un lecteur sur le conflit en Ukraine

Le Saker Francophone a reçu ce courrier de la part d’un de ses lecteurs et il a décidé de le publier en raison de son intérêt.

Avec tous nos remerciements

En tant que communiste français je déplore les mauvaises informations médiatiques qui dénaturent ce qui se passe en Ukraine . L’amitié légendaire entre la Russie et la France est en train d’être démolie par le pouvoir socialiste inféodé aux États-Unis et à la CIA criminelle . Le pouvoir ukrainien, mis en place par Obama-Merkel-Hollande, ont réhabilité les groupes néo-nazis des descendants Bandéristes , réfugiés aux États-Unis et au Canada à l’issue de la seconde guerre mondiale, revenus au pays de leurs ancêtres pour déstabiliser le peuple ukrainien dans son alliance avec le grand-frère Russe . Cette politique orchestrée par le capitalisme anglo-saxon, pour maintenir son pouvoir sur l’économie mondiale dans la crise très grave qu’il a provoqué par son agressivité et le chaos économique qu’il a engendré depuis 2008 , est très dangereuse pour la paix mondiale .

L’Ukraine et ses habitants vont très vite se rendre compte qu’ils sont manipulés par l’oncle Sam pour des objectifs qui n’ont rien à voir avec l’intérêt de la population dans son ensemble . Malgré les mercenaires engagés dans le conflit militaire les séparatistes de l’est ont très bien résisté et même ont eu une maîtrise intelligente sur le plan militaire, ce qui démontre que la soldatesque américaine peut toujours être battu , comme en Corée-Vietnam-Afghanistan , avec des peuples courageux et intelligents . L’utilisation du Fascisme par le capitalisme pour se maintenir au pouvoir est toujours une preuve de faiblesse de son système économique , encore faut-il que les adversaires du capitalisme ne se donnent pas des verges pour se faire battre sur le plan économique comme l’ex-URSS et satellites . L’exemple Chinois prouve qu’on peut avec constance et intelligence construire une économie à but socialiste pour satisfaire les besoins populaires . Les ex-communistes oligarques comme Timochenko ou Porochenko , traîtres à leurs idées de jeunesse , seront punis par l’histoire pour leur perversion corruptive au service du capitalisme anglo-saxon . Les ukrainiens doivent se ressaisir pour redonner à leur patrie un avenir progressiste et heureux .

Le soutien du peuple russe à son frère ukrainien n’est pas un vain mot et je regrette que mon pays soit aux abonnés absents dans la solidarité qu’il devrait démontrer vis à vis des peuples ukrainien et russe . En tous cas on doit tout faire pour empêcher l’Otan de régir le monde , et Poutine et son peuple pour le moment sont un bon rempart contre les plans impérialistes de cette organisation militaire criminelle qui tue des innocents par cynisme et rapine .

Bernard SARTON – section d’Aubagne du PCF.

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Le «choix de civilisation» de l’Ukraine: une victoire à la Pyrrhus pour la Russie?

Par le Saker original – Le 24 novembre 2013 – Source thesaker.is

 

Cet article a été écrit trois mois avant les événements sanglants de la place Maïdan à Kiev, lorsque le gouvernement de Ianoukovich a décidé d’abandonner l’accord prévu avec l’Union Européenne. Le Saker analyse en détail la situation de l’Ukraine avant le putsch, et l’évolution probable des événements. Il ne s’agit pas vraiment de prescience. La configuration en place ne pouvant pas avoir d’autre issue logique que celle que le Saker anticipe.

Le Saker Francophone

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Tariq Ali: Le temps est venu pour une révolution de palais

Par Chris Hedges – Le 11 mars 2015 – Source vineyardsaker

Tariq Ali

Tariq Ali

Tariq Ali appartient à la famille royale de la gauche. Ses plus de vingt ouvrages de politique et d’histoire, ses sept romans, ses scénarios et pièces de théâtre et ses articles dans le Black Dwarf, la New Left Review et d’autres publications ont fait de lui l’un des critiques les plus virulents du capitalisme de marché. Il lance ses foudres rhétoriques et ses critiques torrides sur les spéculateurs obséquieux et les oligarques des multinationales qui manipulent la finance mondiale et les idiots utiles dans la presse, le système politique et l’université qui les soutiennent. L’histoire de la fin du XXe et du début du XXIe siècles a prouvé qu’Ali, un intellectuel formé à Oxford et longtemps mouche du coche, une fois candidat trotskyste au Parlement britannique, est superbement prophétique.

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Ignorance crasse et tragique des leçons de l’Histoire:
L’Otan dans l’ombre de l’opération nazie Barbarossa

Finian Cunningham

Finian Cunningham

Par Finian CUNNINGHAM – Le 13 mars 2015 – Source strategic-culture

L’opération de l’OTAN Atlantic Resolve poursuit sa marche en avant avec la dernière arrivée de militaires américains supplémentaires dans la région de la Baltique. Au motif de la défense de l’Europe de l’Est contre l’agression russe, plus de cent chars d’Abrams et des transports de troupes blindés Bradley ont débarqué en Lettonie. Le mois dernier, une présentation semblable de forces motorisées d’assistance militaire a été exhibée en Estonie – dans la ville de Narva – avec des drapeaux américains déployés par le second régiment de cavalerie US, à peine à 300 mètres de la frontière russe.

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