Par Moon of Alabama – Le 3 avril 2021
La Turquie a lancé une nouvelle campagne de relations publiques visant à blanchir Al-Qaïda en Syrie. Des journalistes « occidentaux » ont été invités dans le gouvernorat d’Idleb par une agence turque pour tourner des films sur Hayat Tahrir al Sham, l’entité d’Al-Qaïda dirigée par Abu Mohammad al-Jolani qui règne sur Idleb.
Le service public de radiodiffusion américain a envoyé une équipe pour suivre l’évènement et a obtenu une interview avec Jolani lui-même :

Une campagne de désinformation vise à justifier l’assassinat de Qassem Soleimani en le dépeignant, ainsi que l’Iran, comme des facilitateurs volontaires d’Al-Qaïda. L’opération de propagande s’est largement appuyée sur un livre de mauvaise qualité, « L’Exil ».

Après que trente-trois soldats turcs ont été tués dans une offensive de l’armée syrienne le 27 février dans le cadre de la campagne actuelle de libération d’Idlib soutenue par la Russie, Erdogan a répondu en rejetant entièrement la faute sur la Russie et la Syrie – en évitant avec succès toute mention du fait inconfortable que la Turquie a protégé – et continue – des réseaux terroristes radicaux non seulement à Idlib, mais dans toute la Syrie pendant des années.
Après six heures de négociations exténuantes – y compris des négociations directes entre Poutine et Erdogan durant près de trois heures – les parties sont finalement convenues de ce qui suit :