Le drame des élections afghanes menace l’accord de Trump avec les talibans


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama − Le 18 février 2020

Donald Trump veut un accord de paix foireux avec les talibans en Afghanistan pour améliorer ses chances de réélection. Une phase de « réduction de la violence » de sept jours devait commencer cette semaine, après quoi les talibans et les États-Unis signeraient un accord à plus long terme. Ce n’est qu’après cela que les pourparlers entre le gouvernement afghan et les talibans commenceront.

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Tituber jusqu’à la catastrophe


Par Daniel McAdams − Le 1er février 2020 − Source Ron Paul Institute

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En présence de Netanyahu, Trump brandit son Accord du siècle pour la paix au Moyen-Orient

Il existe un réel danger pour les conseillers et analystes de politique étrangère – et en particulier pour ceux qu’ils servent – lorsqu’ils se trouvent dans une bulle, une chambre d’écho, et que toutes leurs conclusions sont basées sur des données erronées. Inutile de dire que c’est encore pire quand ils croient qu’ils peuvent créer leur propre réalité et inventer de toutes pièces des narratifs fictifs.

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Accord en Afghanistan : est-ce vrai ?


Des fuites prétendent qu’un accord entre les USA et les talibans permettra que les troupes US restent en permanence


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama – Le 14 février 2020

Le président américain Donald Trump a déclaré hier qu’un accord de paix avec les talibans en Afghanistan était probable. L’envoyé américain Zalmay Khalilzad négocie avec une délégation de talibans au Qatar depuis plus d’un an et un accord passé pendant une année électorale serait un grand trophée politique pour Trump.

Le secrétaire à la défense Mark Esper a déclaré aux alliés de l’OTAN que les États-Unis et les talibans se sont mis d’accord « en principe » sur une « réduction de la violence pendant sept jours » en Afghanistan, comme test pour un accord à venir :

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1905 : La fin de l’hégémonie de l’Homme Blanc ?


La victoire du Japon sur la Russie en 1905 a été l’un des grands tournants de l’histoire

Cette scène tragique dans sa simplicité, ces blancs vaincus et captifs, défilant devant ces jaunes libres et triomphants - ce n'était pas la Russie battue par le Japon, ni la défaite d'une nation par une autre ; c'était quelque chose de nouveau, d'énorme, de prodigieux :

C'était la victoire d'un monde sur un autre; c'est la vengeance qui a effacé les siècles d'humiliations supportés par l'Asie ; c'était l'espoir éveillé du peuple oriental ; c'était le premier coup porté à l'autre race, à cette race maudite de l'Occident, qui depuis tant d'années avait triomphé sans même avoir à se battre. 

Le journaliste français René Pinon, 1905

Par F. Roger Devlin − Le 31 janvier 2020 − Source American Renaissance

Le début du 20e siècle peut être considéré comme le point culminant approximatif de la domination du monde occidental, sinon nécessairement de la civilisation européenne elle-même. Les Blancs représentaient environ 30% de la population mondiale et contrôlaient directement ou indirectement la majeure partie de la planète, la domination économique et technologique blanche était encore plus complète.

Russo-Japanese War

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L’US Army en location longue durée …


… Trump veut faire de l’argent en louant des soldats américains mercenaires


Par Philip Giraldi − Le 23 janvier 2020 − Source Strategic Culture

giraldi_1-1-175x230Dire que des choses étranges sont sorties récemment de la Maison Blanche serait un euphémisme. Si le président Donald Trump en savait un peu plus sur l’histoire, il comprendrait que les pays qui louent leurs armées nationales pour servir de mercenaires finissent généralement par tenir le mauvais bout du bâton.

Paratroopers assigned to 1st Brigade Combat Team, 82nd Airborne Division prepare equipment and load aircraft bound for the U.S. Central Command area of operations from Fort Bragg, N.C. on January 4, 2020. This deployment is a precautionary action taken to respond to increased threat levels against U.S. personnel and facilities. The 'Devil' Brigade is the nucleus of the U.S. Immediate Response Force, capable of rapidly deploying anywhere in the world in response to a variety of contingency operations. (U.S. Army Photo by Spc. Hubert Delany III)

U.S. Army Photo by Spc. Hubert Delany III

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Une nouvelle façon de faire la guerre


Par Philip Giraldi – Le 21 janvier 2020 – Source Unz Review

Les partisans de Donald Trump font souvent valoir qu’il n’a pas déclenché de nouvelles guerres. On peut observer que ce n’est pas faute d’avoir essayé, puisque ses attaques de missiles de croisière sur la Syrie, basées sur des preuves fabriquées de toutes pièces, et son récent assassinat du général iranien Qassem Soleimani ont été incontestablement des actes de guerre. Trump a également augmenté le niveau des troupes au Moyen-Orient et en Afghanistan, tout en augmentant la fréquence et la mortalité des attaques de drones armés dans le monde entier.

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Bagatelles pour un massacre


L’attitude des États-Unis au Moyen-Orient nous prépare une catastrophe


Par The Saker − Le 29 janvier 2020 – Source Unz Review via thesaker.is

2015-09-15_13h17_31-150x112Mensonges, sacrés mensonges et statistiques

Il s’avère que Trump et le Pentagone mentaient encore cette fois, sur le véritable impact de la contre-attaque iranienne sur les forces américaines en Irak. Ils ont d’abord affirmé qu’il n’y avait pas de personnel américain blessé, pour finalement devoir cracher le morceau que 34 soldats avaient subi une lésion cérébrale traumatique, que Trump a «reclassée» comme un «mal de tête». Ensuite, ils ont dû admettre que ce n’était pas vraiment 34, mais en fait 50 !

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La troisième guerre mondiale a déjà eu lieu


Par C.J. Hopkins − Le 13 janvier 2020 − Source Unz Review

220px-CJ_Hopkins_Summer_20182020 démarre donc de façon passionnante. Nous sommes à peine à la mi-janvier, et nous avons déjà traversé la Troisième Guerre mondiale, qui était légèrement moins apocalyptique que prévu. Les équipes médico-légales tamisent encore les cendres, mais les rapports préliminaires suggèrent que l’empire capitaliste mondial est sorti du carnage en grande partie intact.

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Le pic du pétrole gratuit


Par Dmitry Orlov – Le 23 janvier – Source Club Orlov


Dans ma jeunesse, j’ai participé à des manifestations contre la guerre, non pas pour protester contre la première guerre du Golfe, car je voyais déjà que ces manifestations seraient vaines, mais pour draguer des femmes. Bien sûr, je criais « Pas de guerre pour le pétrole ! » aussi fort que je le pouvais, mais ce n’était que mon appel à l’accouplement. Même à cette époque trouble, j’étais déjà assez intelligent pour savoir que « Pas de guerre pour le pétrole ! » était une chose spectaculairement stupide à crier. « Nous voulons mourir ! » aurait été tout aussi stupide. Que feraient les Nord-Américains, dont les propres réserves sont gravement épuisées, mais dont les banlieues dépendantes de la voiture s’étendent encore et toujours, que feraient-ils sans le pétrole volé à un pays malchanceux ? Ramper lentement vers la station d’essence la plus proche et mourir d’épuisement en cours de route ? Mais nous ne sommes pas encore morts, alors remontons le chemin de la mémoire et voyons comment cette situation s’est produite, puis revenons pour voir où nous en sommes aujourd’hui.

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La vision qu’ont les Etats Unis de l’Iran ressemble à une poupée russe


Par Alastair Crooke – Le 20 janvier 2020 – Strategic Culture

crooke alastairLe 17 septembre 1656, Oliver Cromwell, un puritain protestant qui venait de gagner la guerre civile et fait décapiter le roi d’Angleterre en place publique, se déchaîna contre les ennemis de l’Angleterre. Il y a, disait-il au Parlement ce jour-là, un axe du mal étranger dans le monde. Et cet axe – dirigé par l’Espagne catholique – était, au départ, dû au problème qu’un peuple s’était mis au service du « mal ». Ce « mal », et la servitude qu’il engendrait, était dû à une religion – le catholicisme – qui refusait au peuple anglais son goût pour les libertés simples : « … [un mal] qui met les hommes sous contrainte … sous lequel il n’y a pas de liberté … et sous lequel, il ne peut y avoir « aucune liberté venant de la conscience individuelle ».

C’est ainsi que le dirigeant protestant anglais voyait l’Espagne catholique en 1656. Et c’est très proche de la façon dont les grands décideurs américains voient l’Iran aujourd’hui : le mal de la religion – du chiisme – soumettant (pensent-ils) les Iraniens à la répression et au servage. A cette époque, cette lutte idéologique contre le « mal » provenant d’une communauté religieuse imposée (L’axe du saint empire « romain ») a conduit l’Europe à un « quasi-Armageddon », les régions les plus touchées d’Europe ayant vu leur population décimée de 60% pendant le conflit.

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