Par Ron Unz — Le 12 août 2024 — Source unz.com
Il y a vingt-cinq ans, en 1999, le film Matrix a été projeté dans nos cinémas et est instantanément devenu un classique ainsi qu’un blockbuster colossal, remportant presque 500 millions de dollars au box office. La notion selon laquelle le monde que nous connaissons ne serait qu’une illusion générée par une simulation informatique, dissimulant la lugubre réalité sous-jacente, a présenté des implications épistémologiques intéressantes. L’expression « pilule rouge« — permettant de percer ces illusions et d’entrer dans la véritable existence — est rapidement entrée dans notre lexique politique populaire, avec une recherche Google qui révèle que la « pilule rouge » et ses variations apparaissent sur plus de 5 millions de pages web, et le terme a même inspiré les notions relativement proches de « pilule noire » et de « pilule blanche, » qui induisent respectivement la désespérance et l’espoir.
J’ai trouvé le film stupéfiant la première fois que je l’ai vu au cinéma, et au fil des années il a conservé le même niveau à mes yeux lorsque je le voyais à la télévision, bien que les suites qu’il a rapidement inspirées me soient apparues comme plutôt médiocres.